Ce livre m'a été offert par Anjelica lors de notre échange d'hiver et je n'avais pas encore trouvé l'occasion de vous en parler...

C'est un très beau livre de contes du Maroc et dédicacé pour Zazimuth s'il-vous-plaît !

Il pourrait aussi être dédicacé à Mousse car le personnage central est un chat qui va permettre à son jeune maître de faire son bonheur (un peu comme dans le Chat Botté finalement...).

J'ai beaucoup aimé cette histoire et surtout ses magnifiques illustrations dont je vous donne quelques exemples dans cet article.

J'adore les couleurs de cette page où la mère découvre que ce chat descendu de la lune n'est pas ordinaire. Elles m'ont rappelé certaines peintures d'Hundertwasser.

J'ai acheté ce livre en bouquinerie car j'aime bien ce qu'écrit Marie Desplechin, tant pour adultes que pour enfants ("Sans moi", "Dragons", "Satin grenadine", "La prédiction de Nadia", "J'envie ceux qui sont dans ton coeur", "Une vague d'amour sur un lac d'amitié", "Verte"...).

C'est un roman très court qui prend le prétexte d'une photographie pour faire raconter par plusieurs personnes une après-midi et le moment autour de cette photo. Les différents points de vue nous aident à comprendre le contexte et montrent surtout combien les relations entre adultes sont complexes et reposent sur de nombreux malentendus et sous-entendus. le dernier témoignage est particulièrement intelligent et éclaire l'histoire sous un autre angle.
Une lecture rapide et agréable dans laquelle on se forge notre propre conclusion.

Lors du Salon de Nogent-sur-Oise, je me suis fait dédicacer un exemplaire de ce roman qui me tentait après avoir bien discuté avec son auteur :

C'est l'histoire d'un homme, Kamel Lainé, qui cherche à percer dans le monde du spectacle à Paris mais sans succès. Il traîne d'audition ratée en café où il noie son attente de la gloire... Jusqu'au jour où il se découvre un pouvoir extraordinaire : celui de se transformer en qui il veut !!! Il suffit qu'il pense à quelqu'un ou à un physique pour se retrouver dans la peau de ce personnage tout en conservant son esprit.
Cette opportunité fantastique va bien évidemment lui ouvrir les portes d'une vie insoupçonnée...
J'ai beaucoup aimé cette histoire très bien menée. L'écriture en est efficace et l'intrigue originale. J'avais peur de trouver le héros antipathique mais pas du tout ! Le récit est vraiment bien construit et je me demandais comment cela allait bien pouvoir finir... eh bien la fin est très très bien trouvée et l'ensemble est vraiment réussi !
Je vous recommande donc chaudement ce premier roman d'Emmanuel Prost.

J'avais acheté ce livre d'occasion en me disant que je connaissais très peu de pièces de théâtre écrites pour la jeunesse alors que l'Ecole des Loisirs en offre de nombreux titres dans son catalogue...
Mon avis est assez mitigé pour "Marguerite, reine des prés" que j'ai terminé de lire récemment.

L'histoire se déroule à la campagne dans une famille qui prépare sa fille à un concours et l'engraisse dans cette perspective. Il semblerait que les personnages soient des vaches mais c'est écrit comme si c'était des humains avec des caractéristiques humaines donc je trouve ça déstabilisant de ne pouvoir se faire une représentation exacte (faut-il voir des animaux humanisés ou des humains déshumanisés ?). La mère s'inquiète beaucoup et ne vit que pour la réussite de sa fille qui est cloîtrée dans sa chambre. C'est la forte personnalité de la famille et le père ne fait que lui obéir (mais est secrètement amoureux de la voisine au caractère opposé à celui de sa femme). Il y a aussi un fils, complice avec Marguerite à laquelle il raconte ses amours à travers la porte close de sa chambre.
Je pense que c'est une bonne pièce de théatre contemporain mais je ne vois pas trop en quoi c'est de la littérature jeunesse... Je pense que peu d'adolescents sont capables d'apprécier ce genre d'écriture même si ce peut être une bonne initiation au genre théâtral moderne.
Une pièce engagée qui dénonce apparemment (?) la pression mise sur des enfants dont on veut faire des stars mais ça m'a semblé tout de même très obscur. En revanche on ne peut nier la création d'une atmosphère dans le récit et il faudrait voir ce que ça peut donner sur scène.

J'avais entendu parler du film mais c'est finalement une collègue qui m'a prêté le livre :

Je m'attendais à un roman et j'ai donc été un peu surprise par ce récit entre enquête, témoignage et parcours atypiques entrecroisés. Le thème est annoncé par le sous-titre "Voyage au bout de la solitude".
Chris McCandless, jeune homme de bonne famille, décide, après des études brillantes, de partir à l'aventure en quête de solitude, de liberté et de nature. Le récit remonte ses traces par le biais d'un journaliste (?) qui s'identifie un peu au personnage et cherche à comprendre comment il a pu trouver la mort dans des conditions assez troubles.
Le début m'a bien plu et l'histoire "d'Alex Supertramp" comme s'était rebaptisé le "héros" est intéressante mais j'ai regretté l'assemblage du livre qui laisse traîner la découverte finale en comparant l'épopée du jeune homme à celles d'autres personnes qui ont tenté l'aventure avant lui, en revenant en arrière et en se répétant par endroits... Bref, les éléments y sont mais j'ai trouvé des longueurs.
J'attends de voir le film pour me faire une idée supplémentaire.

J'avais beaucoup aimé la précédente BD du même auteur découverte à la médiathèque alors, je n'ai pas hésité en tombant sur ce titre :

L'histoire débute avec ce petite garçon que sa maman dépose chez "des gens" qui pourraient être ses grands-parents mais qu'il ne connaît pas...
Une dame qui lui parle gentillement, lui fait à manger et le laisse vagabonder dans la campagne autour de la maison et un monsieur intimidant que les gens du village appellent "le muet". Il ne se passe pas grand chose pendant ces quelques jours sauf que le petite garçon va apprendre à pêcher à la mouche dans la rivière avec le vieux monsieur... et finalement se plaire dans ce nouvel environnement.
Une bande dessinée qui respire le calme et la tranquillité.

Voici la suite de ma visite au Salon de l'Imaginaire de Nogent-sur-Oise...
Il se trouve que j'accompagnais un auteur que je connais bien, présent au stand d'Edilivre. Je vous avais déjà parlé de son premier roman lors de sa sortie.

Du coup j'ai pu discuter assez longuement avec ses voisins également et nous avons eu des échanges très intéressants sur la création et comment naissent les histoires.

En ce qui concerne le deuxième roman de Serge Thomas, la suite des Chroniques de la Vallée des Larmes, il s'intitule "Cartoul", du nom d'un personnage central du récit.

Dans ce second volume, on retrouve avec plaisir les aventuriers de "Von Köln", rassemblés pour de nouvelles aventures. Merryl, Flumaris, Printhal, Carven, Nurem et Inora ont gagné en expérience et de nouveaux liens se tissent au sein du groupe. Les caractères s'étoffent, les personnalités s'affirment et on s'attache d'autant plus à ces jeunes gens (J'ai un gros faible pour l'elfe déraciné...). L'intrigue amène des scènes plus sombres que dans le premier tome, notamment dans les batailles contre la Bête et ses Créatures maléfiques mais grâce à des dialogues pleins d'humour, un bon équilibre se forme à la lecture, entre des passages angoissants et d'autres où la tension se relâche. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'ont pas lu le début des "Chroniques de la Vallée des Larmes"... mais vous pouvez avoir un aperçu de son univers sur le site de l'auteur.

Vous pouvez aussi aller visiter le site d'Emmanuel Prost (à gauche sur la photo).

Certains m'ont demandé de vous faire profiter de ma visite au Salon de l'Imaginaire de Nogent-sur-Oise...

Pour commencer, je vous indique une page de Tolkiendil, l'association des amis de Tolkien, présents sur le Salon, dans laquelle vous retrouverez le programme détaillé avec les noms des auteurs présents ainsi que les autres stands et quelques liens.
Difficile de résumer un Salon, je ne vous propose donc que des morceaux choisis...
Et tout d'abord j'ai été ravie de découvrir la très belle médiathèque de Nogent-sur-Oise aux rayons SF et Fantasy bien fournis. J'ai bien aimé l'ambiance de cette manifestation qui rassemblait les amateurs de ces genres avec un coup de coeur pour les membres de Tolkiendil qui étaient venus costumés :
Ces gentes elfes étaient très aimables et sur la gauche, le stand était tenu par une dame hobbit(e) charmante qui faisait une démonstration de tissage aux cartons.

Je pense que vous pourrez voir d'autres photos dans le compte-rendu sur leur site.
J'en ai profité pour faire provision de marque-pages :

Et je vais pouvoir faire quelques échanges avec les copines !

Grâce à Florinette, j'ai pu lire la suite de "44, Scotland Street".

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de cet immeuble écossais et leurs histoires qui se croisent. Avec un gros faible pour Bertie, le petit surdoué qui aimerait vivre comme les autres petits  garçons de son âge. Il y est aussi question d'un pique-nique nudiste sous la pluie, de bouteilles de vin de Pétrus (je trouve que Bruce s'en sort un peu trop bien alors qu'il est tout de même partculièrement antipathique et imbu de lui-même), de la fiancée du père de Matthew.
J'ai juste trouvé les passages sur les Mémoires de Ramsey Dunbarton un peu longuets, mais bon... Une agréable lecture dans l'ensemble !
Je passe désormais le relais à Rue de Siam...

J'ai emprunté ce court roman pour ados (publié dans la collection "Lampe de Poche" chez Grasset-jeunesse) à la médiathèque la dernière fois et je l'ai lu en une soirée. C'est la couverture jaune en bas au milieu.

C'est l'histoire de Maya qui à 16 ans mesure 1 m 40 pour 27 kilos...
Elle refuse de manger ou bien succombe à des crises de boulimie mais se fait vomir par la suite. Elle est en conflit avec sa mère qu'elle juge sans douceur et son père toujours absent. Et puis il y a Nour, la grande soeur qu'elle n'a jamais connue et qui est morte dans un accident lorsqu'elle était petite et dont sa mère n'a jamais fait le deuil allant jusqu'à lui dédier une pièce "sanctuaire" dans laquelle brûlent en permanence des bougies.
Maya se rend bien compte que la situation ne peut plus durer comme ça, alors elle fuit...
J'ai déjà lu plusieurs romans sur l'anorexie et les deux titres qui me reviennent sont "Journal sans faim" dans la collection Métis chez Rageot et "Zouck" dans la collection Tribal chez Flammarion. Ici, ce n'est pas le déclenchement de la maladie et son évolution qui font l'objet du récit même s'ils sont évoqués mais plutôt la phase de guérison ou tout du moins son amorce avec la rencontre d'un médecin qui cerne tout de suite le personnage de l'adolescente, l'écoute et conclue un pacte avec elle, et puis Madame Julia qui va recueillir Maya et l'aider à reprendre vie.
Je regrette un peu la fin qui n'en est pas une et laisse un peu perplexe même si on ne peut que considérer qu'il s'agit d'une fin positive.
Un bon roman à lire à partir de 13 ans.