C'est le seul roman que j'ai emprunté la dernière fois à la médiathèque et je l'ai lu en moins d'une heure...

L'héroïne s'appelle Camille et elle va avoir 12 ans. C'est une petite fille très sage qui parle et nous raconte un peu ses journées et ses réflexions sur ce qui l'entoure : l'école où elle aime apprendre, sa chienne Nesquik, sa voisine Lisa qui ne lui ressemble pas du tout. Et puis ces fameux T.O.C. (Troubles Obsessionnels du Comportement) qui se sont imposés à elle, l'obligeant à compter sans cesse et se laver les mains souvent selon un rituel compliqué, pour ne pas penser à ce qui lui fait peur...
J'ai trouvé ce roman très fort mais triste en même temps. On s'attache à Camille et à sa chienne et on finit par comprendre les causes de ce qui lui arrive.
Sur le même thème j'avais aussi lu "T.O.C." d'Adeline Yzac dans la collection Tipik chez Magnard, un très bon roman pour ados.

J'ai choisi cet album dans la fouillothèque pour son titre qui m'évoque Pérec et dont j'aime l'image et puis pour son thème aussi.

Chaque page illustrée d'un dessin (à l'aquarelle ?) poétique ou un peu humoristique évoque un ou plusieurs conseils écologiques sur l'eau à préserver, les déchets à trier... thèmes qui me tiennent à coeur et pour lesquels vous pouvez trouver de bonnes astuces chez Bidouillette que j'ai "rencontrée" récemment sur le blog de Nathdmc.

J'avais entendu beaucoup de bien de cette série et comme j'en ai eu un exemplaire entre les mains, j'ai voulu voir par moi-même...

Le tome "Les comédiennes de Monsieur Racine" met en scène les jeunes filles de Saint-Cyr, l'école de madame de Maintenon, à l'époque de Louis XIV. Je ne suis pas férue de roman historique mais j'avoue m'être laissé charmer par cette lecture très agréable.
Les héroïnes, Charlotte la bretonne huguenote rebelle, la douce Hortense et la belle Isabeau sont très amies et se réjouissent à l'idée de jouer "Esther", une pièce de théâtre écrite par Monsieur Racine pour les jeunes filles de l'école. Elles sont aussi curieuses et très intriguées de l'intérêt que Madame de Maintenon et le Roi lui-même portent à Louise, une de leurs camarades à la voix angélique...
Il y a donc sur une toile de fond historique intéressante, de l'amitié, du mystère, de l'amour et la passion du théâtre.
Une lecture qui devrait plaire aux adolescentes (à partir de 12 ans).

P.S. : Cette histoire m'a rappelé un film vu il y a déjà pas mal d'années qui s'appelait peut-être "Saint-Cyr" ou "Les jeunes filles de Saint-Cyr", ça te dit quelque chose, Anjelica ? Et puis une lecture plus ancienne encore "L'allée du Roi" de Françoise Chandernagor.

C'est un des albums coup de coeur que j'ai emprunté dans la fouillothèque de ma média.

Tout en longueur, ce livre nous présente la vie d'un petit garçon qui va grandir, aimer, vieillir... avec comme fil rouge (c'est le cas de le dire), sur chaque illustration,  la présence d'un fil rouge (je vous l'avais dit !) qui fait le lien entre les personnages mais aussi entre les différentes périodes de la vie du héros. Tantôt vêtement, tantôt jouet, tantôt symbole, ce fil confère une profondeur à cet album qui aurait pu n'être qu'un album de famille annoté.
Une merveille des éditions Sarbacane à découvrir de toute urgence !

En rapportant mes livres à la médiathèque la dernière fois, je suis allée traîner du côté des bacs de la "fouillothèque" qui présentent des ouvrages éclectiques, aussi bien des albums que des essais, livres inclassables soient par leur sujet soit par leur format... ou juste mis en valeur différemment en vue de trouver leur public :

J'en ai donc rapporté 4 albums et un recueil de poésie ainsi qu'un roman qui était présenté sur une table à côté.
Affaire à suivre !

Jérôme est cet « enfant qui n'aimait pas les livres » alors que son père est imprimeur et sa mère libraire. On lui offre des livres à tout bout de champ depuis qu'il est tout petit alors qu'il y a tant d'autres façons de s'amuser !  Et puis un jour, son grand-père l'emmène au spectacle où ils vont rencontrer le Grand Détective... et celui-ci confie à Jérôme un cahier qui contient un grand secret... mais seul le garçonnet est autorisé à le lire bien évidemment !
Une histoire intéressante qui peut s'adresser aux parents qui rencontrent ce cas avec leur enfant.
La collection "Les mots à l'endroit" a pour but d'aider les enfants atteints de dyslexie ou en difficulté de lecture à retrouver le plaisir de lire. Des chapitres très courts (un par page ou double page en fait) avec une illustration comme support à la compréhension à chaque fois. Des textes qui sont relus par une orthophoniste afin d'éviter les confusions inutiles sur certains mots. Je pense que ça peut être un bon principe et en tout cas la qualité du livre ne s'en ressent pas pour les lecteurs "ordinaires".

P.S. : Je profite de cet article pour vous inviter à aller rendre visite à une petite fille qui aime lire !!!

Ce roman faisait partie du colis de Noël envoyé par Laurence...
J'ai trouvé qu'il sortait un peu de l'ordinaire par sa forme et son ton et l'histoire m'a vraiment bien plu (bien qu'il s'agisse de tuer un de mes chers dragons).

En Angleterre, en 1356, Jude est le seul survivant de son village anéanti par le souffle de feu du dernier dragon qui sillonne les campagnes. Recueilli par une troupe de saltimbanques, il va faire la connaissance de Lizzie, une jeune chinoise aux petits pieds, exhibée comme un monstre de foire. En s'enfuyant un soir avec elle, il ne sait pas encore qu'il est en train d'accomplir son destin...
Je ne veux surtout pas vous dévoiler la fin mais ce que j'ai apprécié dans l'intrigue c'est que les personnages ne sont pas manichéens du tout et la psychologie est plutôt fine. C'est certainement un roman pour ados mais il ne "s'abaisse" pas face à son lecteur comme j'ai pu parfois le ressentir avec d'autres titres. Un excellent récit initiatique où le héros doit surmonter ses peurs et ses démons intérieurs.
De surcroît, les chapitres sont en fait les récits que Jude fait chaque jour au moine "scribe" de l'abbaye qui l'a recueilli avec son amie et cela présente d'intéressants aller-retours "avant-après".
Si vous aimez les histoires de dragon féroce (ou si vous connaissez un ado qui se passionne pour cet univers) je vous recommande ce roman (à partir de 12 ans).

J'ai été attirée vers cet album d'abord par ses illustrations...
Et ces illustrations singulières, poétiques, surréalistes sans aucun doute sont en fait le sujet du livre.

L'auteur raconte la rencontre entre un petit garçon et un de ses voisins, peintre, dans l'atelier duquel il aime traîner. Mais les tableaux sont retournés contre le mur et le garçonnet doit se contenter d'en entendre parler.
Le peintre doit parfois s'absenter et lors d'un voyage plus long, il propose au petit garçon de venir s'occuper de ses plantes... et cette fois-ci les tableaux sont face visible ! C'est à un autre genre de voyage que nous invite alors la lecture de ces images...
Je vous recommande ce magnifique album mais je ne le conseillerais pas pour un enfant avant 10 ans... sauf peut-être pour les images ! 

Il s'agit de nouveau d'un titre qui m'avait attirée à la lecture d'une critique bloguesque...

Tout comme "44, Scotland Street", "Prenez soin du chien" se déroule dans un immeuble (ou pour être plus précise, dans deux immeubles qui se font face) où l'on voit se croiser les locataires.
Max Corneloup, auteur de feuilletons pour la radio, s'installe au 5 rue de la Doulce-Belette, le même jour où Eugène Fluche, peintre sur coquilles d'oeuf, emménage dans l'immeuble d'en face au 6 de la même rue. Le roman nous offre une alternance de pages des journaux intimes de l'un et de l'autre qui se sentent mutuellement espionnés et persécutés par leur voisinage...
C'est très drôle et je me suis énormément amusée à la lecture de ce récit mené comme une enquête loufoque. Le fil directeur de l'intrigue que l'on découvre à la fin est très intéressant et original.
Une excellent lecture pour se changer les idées !

J'avais noté ce titre au cours d'une de mes flâneries bloguesque...

Il s'agit d'une bande dessinée dans laquelle le héros raconte sa vie de père d'une famille écologiquement engagée. Les gags sont généralement présentés sur une double page et j'ai bien aimé ces anecdotes : les enfants qui renvoient les parents à leurs paradoxes, les choix de consommation pas toujours faciles à faire, le regard de l'entourage qui n'est pas forcément convaincu par "la cause"...
Il y a une autodérision sympathique dans ce livre dans lequel j'ai pu parfois me reconnaître (sauf concernantles noix de lavage parce que je n'ai aucune raison de m'en plaindre !).
Le graphisme et le fait que le (anti ?) héros soit un double du dessinateur m'a évidemment fait penser au"Retour à la terre" que j'adore...