J'ai emprunté cette série en deux volumes de la collection Aire Libre / Dupuis à la médiathèque.

C'est l'histoire de Julie telle qu'elle la présente au tribunal où elle est jugée pour meurtre. On découvre petit à petit ce qui l'a amenée là et son récit est entrecoupé de scènes de sa vie en prison et de ses réflexions, ses rêves.

Le premier tome évoque son enfance et son adolescence, la rencontre avec son premier amour. Sa vie auprès d'une mère qui ne se soucie pas d'elle et d'un grand-père vite dépassé.

Le second tome aborde plus sa vie d'adulte, de jeune femme débrouillarde et volontaire, de mère aimante aussi. Julie se fait embaucher comme barmaid sur un paquebot de luxe sur lequel elle va faire la connaissance d'un riche homme d'affaires...

J'ai bien aimé ce récit qui nous met dans la peau d'un juré et l'on ne peut que s'attacher à l'héroïne.

Je me suis décidée à lire ce roman de science-fiction publié dans la collection Autres Mondes que j'avais mis de côté depuis quelques temps.

Dans les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans Hyperion avec les voyages dans l'espace, les planètes qui communiquent par le biais d'un immense réseau d'information... jusqu'à ce qu'on atterrisse sur Autremer.

Sandiane, 16 ans, et son père Sten, sont reporters pour une grande chaîne d'information. Lors du premier vol d'un nouveau vaisseau, ils vont se trouver pris dans un « naufrage » spatial et être secourus par un des mystérieux abîmes, les vaisseaux des Autremériens.

Nous découvrons alors une planète qui semble cacher quelque chose, ce qui n'est pas au goût des deux « fouineurs » professionnels...

J'ai adoré l'idée de ces vaisseaux vivants, de leur relation avec leur pilote.

Les thèmes du pouvoir des médias et de ses dérives m'a rappeléExtras, le quatrième volet de la série de Scott Westerfield.

C'est donc un roman que je recommande aux ados à partir de 13 ans.

J'ai emprunté ce deuxième volume à la médiathèque suite à la bonne impression que m'avait laissé le premier... mais j'ai été déçue.

Le récit débute par le séjour du héros en Roumanie où il se trouve confronté aux croyances liées aux vampires. Mais je n'ai pas bien compris le rapport avec le reste du scénario...

Ensuite, dans le train qui le ramène vers Londres à travers l'Europe, il fait la connaissance d'un éminent parapsychologue qui va le convaincre de participer, en tant que médium, à diverses expériences.

Il y a aussi le fait que diverses « images » de Kayne à différents âges de sa vie se croisent et s'observent, ce qui forme une énigme en soi.

Il m'est resté de cette lecture une impression confuse et j'avoue ne pas avoir du tout adhéré à ce livre.

Je profite de cet article pour vous faire part du classement Top BD des Blogueurs orchestré par Yaneck :

J'ai emprunté ce roman pour ados à la médiathèque parmi les coups de coeur des bibliothécaires.

C'est l'histoire de Bastien (c'est d'ailleurs son journal intime) qui témoigne de son manque d'intérêt pour l'école et les cours. Après s'être trouvé sur le lieu d'un tournage dans sa ville et avoir découvert par hasard un petit cinéma d'art et d'essais, Bastien se prend de passion pour le cinéma et aimerait se procurer une caméra pour réaliser de petits films...

Le propos qui paraît léger au départ s'étoffe avec la rencontre d'Irina.

Un livre intéressant à découvrir à partir de 12 ans.

Je suis tombée sur cette bande dessinée un peu par hasard...

Le récit débute en suivant les pas d'un vieil homme, Sidoine, qui promène son chien, un bébé qui pleure dans les bras. Il entre dans un café et pressé de regard inquisiteurs finit par raconter son histoire...

Il s'agit de son fils, Laurent, fils unique que sa mère couve bien qu'il ait presque trente ans. Aspirant écrivain, Laurent se voit confier un atelier d'alphabétisation dans le quartier où il habite et où sa mère est une figure incontournable dans le milieu associatif notamment en ce qui concerne l'accueil des étrangers. C'est dans ce cours que Laurent rencontre une jeune musulmane sans papiers qui vit dans un bidonville et se révèle sur le point d'accoucher.

Bon, il y a de nombreux rebondissements et ce premier tome se termine par la disparition de Sidoine ainsi que du bébé.

Le second tome s'ouvre quelques années plus tard sur la réussite de Laurent qui vient de publier un polar et passe à la télé pour en parler. Il en profite en fin d'émission pour lancer un appel à témoin concernant son père. C'est un médecin neurologue d'un hôpital algérien qui va relancer l'enquête de façon surprenante. Laurent part alors sur les traces de son père... et de l'histoire de sa famille.

Je n'ai pas le fin mot de l'histoire puisque cette série comporte 3 tomes (?) mais j'ai adoré le personnage de Sidoine avec ses petits papiers aide-mémoire plein les poches qui font resurgir de son passé d'étranges souvenirs. La relation parents-enfants est intéressante tout comme dans Rosalie Blum même si les enfants en question sont désormais des adultes !

Je me demande bien sur quoi cette enquête va déboucher et j'espère pouvoir trouver le volume suivant.

 J'ai trouvé ce manga à la médiathèque et comme j'en avais entendu parler sur certains blogs et qu'il me semble que Tezuka est un des deux auteurs de Pluto, je l'ai emprunté.

J'ai moins aimé le graphisme que d'autres mangas mais ça ne m'a pas gêné non plus.

L'histoire débute sur l'enlèvement et la demande de rançon à un riche homme d'affaires qui meurt assassiné une fois l'argent donné au ravisseur qui tue sans scrupules. L'assassin, jeune homme androgyne, entretient d'étranges relations avec un prêtre. On apprendra par la suite qu'ils ont été liés autrefois lors d'une nuit d'épouvante sur une île où un gaz mortel a été libéré... accident passé sous silence.

Le moteur de la série semble donc être la vengeance avec en personnage principal Yuki qui mène une double vie : employé de banque doué qui gravit les échelons dans la société d'une part, monstre sans scrupules que le gaz a atteint psychologiquement dans son enfance.

Si j'en ai l'occasion, j'emprunterai la suite mais sans plus de conviction.

 C'est Pyrausta qui m'a offert ce livre il y a plusieurs mois déjà car la critique qu'elle en avait faite sur son blog m'avait attirée.

L'idée qu'une passion amoureuse puisse être éclipsée par la découverte de carnets contenant le récit d'une autre passion amoureuse. Le tout dans une Inde sensuelle.

Mon avis sur ce roman sera néanmoins beaucoup plus mitigé que celui de Pyrausta même si je suis allée jusqu'au bout de ma lecture (700 pages). J'avoue ne pas avoir accroché du tout à la première partie (peut-être un tiers du livre) ni au niveau de l'écriture, dont j'ai trouvé les métaphores souvent très alambiquées et obscures, ni au niveau de l'intrigue. J'ai trouvé ce début très long.

Et pourtant j'ai beaucoup aimé le personnage de Fizz, sa patience, sa gentillesse, sa tolérance. L'installation du jeune couple dans sa nouvelle vie, les velléités d'écriture du narrateur, les histoires de famille ne manquent pas d'intérêt mais j'ai eu l'impression de relire la même chose à plusieurs reprises sans avancer. Je ne suis pas convaincue de l'utilité de ce déballage de soi-disant sensualité qui est plus de la sexualité qu'autre chose, y compris dans les métaphores les plus banales.

Heureusement que cela évolue un peu par la suite avec l'arrivée de « l'action ». A partir du moment où le couple achète la maison à la montagne, un intérêt nouveau se greffe sur le récit et le style s'allège aussi je trouve. Puis le narrateur découvre les carnets et leur contenu et nous entrons dans l'histoire de Catherine, la jeune femme blanche qui décrit sa vie (très sexuelle là encore) dans l'Inde du début du siècle.

En conclusion, je remercie Pyrausta de m'avoir fait découvrir ce livre duquel je retiendrai quelques personnages et paysages dépaysants (cette maison sur la montagne fait vraiment rêver !) mais à mon goût il aurait mérité d'être resserré, restructuré ou rééquilibré dans les parties du récit pour gagner en force.

Je vous invite néanmoins à aller lirel'avis de Pyrausta pour contrebalancer le mien...

Ce second volume s'ouvre dans un manoir occupé par des nazis qui ont fait prisonnier un homme réduit à l'état de momie couverte de bandelettes suite à un incendie qui l'a grièvement brûlé. Ce prisonnier n'est autre que Roman à qui ses ravisseurs veulent faire dire où se cache le Livre des Destins.

Par son récit en flash-back, on apprend alors ce qui s'est passé depuis la fin du tome 1.

Parti avec Agathe sur les traces du livre dans le désert, les deux jeunes gens font la connaissance de Frère Jean et d'un mystérieux touareg tatoué qui va leur sauver la vie.

Un épisode plein de rebondissements qui, loin d'apporter toutes les réponses, semble poser d'autres énigmes : qui sont les deux hommes en lunettes noires ? Quel est le but de la mystérieuse confrérie qui gravite autour du Livre des Destins ? Dans quel camp Agathe se situe-t-elle réellement ?

Je n'ai pas vu de tome 3 à la médiathèque ; j'ai bien peur de rester sur ma faim !

Je continue mon exploration de cette petite collection du Verger des Hespérides dont je vous avais déjà parlé.

Le chien héros ici est un croisé labrador qui, malgré sa bâtardise, va trouver un propriétaire. Un homme l'achète pour tenir compagnie à sa fille malade. Sa fille est en fait anorexique au bord de l'hospitalisation tellement elle est faible. Elle a demandé un chien et son père passe un contrat avec elle en lui disant qu'elle sera la seule responsable du chien qui, lui au moins, doit manger et bouger...

L'histoire est racontée par le chien qui va être baptisé Attila après avoir fait ses preuves en catastrophes domestiques. Grâce à son affection, la jeune fille va se raccrocher à la vie et accepter de manger un peu.

C'est la première fois que je vois ce sujet abordé pour d'aussi jeunes lecteurs mais c'est plutôt bien fait. En revanche, je ne sais pas si un enfant n'ayant jamais entendu parler d'anorexie en comprendra bien le sens. Peut-être plutôt une histoire pour accompagner un enfant vivant ça dans son entourage ?

J'avais repéré à plusieurs reprises ce titre sur les blogs et il me tentait alors lorsque l'occasion s'est présentée de le lire j'ai sauté dessus !

Vincent est un trentenaire à la vie bien rangée. Coiffeur, il vit dans un appartement à deux pas de chez sa mère dont il fait les courses. Il y a bien Marianne avec laquelle il est vaguement « fiancé » mais depuis qu'elle est partie à la capitale leur liaison ne tient plus à grand chose.

Jusqu'au jour où Vincent remarque l'épicière avec une impression de déjà-vu et décide de la suivre pour en apprendre plus sur elle...

Ce premier tome présente surtout la relation mère-fils étouffante avec cette mamie délirante qui se fait son petit théâtre à la maison pour tester son pouvoir sur le cours des événements.

La manie de Vincent de suivre Rosalie ressemble à une enquête qui nous permet de découvrir ce personnage triste et solitaire qui semble enfermer un lourd secret.

Dans le second volume, Rosalie qui s'est aperçue qu'elle était suivie, fait appel à sa nièce, Aude, pour essayer de découvrir ce que lui veut cet homme.

Nous faisons ainsi la connaissance d'une autre trentenaire à la vie pathétique (?). Aude vivote avec son Kolocataire très spécial, faisant croire à ses parents qu'elle suit des cours à la fac alors qu'elle s'est inscrite dans une agence d'intérim dont elle loupe tous les contrats.

La demande de sa tante va pimenter sa vie (et celle de ses deux copines) en la transformant à son tour en détective.

Ma lecture a été stoppée alors que Rosalie venait de prendre rendez-vous chez le coiffeur Vincent pour une confrontation à visage découvert.

Vivement que je me dégote le tome 3 !!!!