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Par Zazimuth le 17 Février 2011 à 10:12
Ce roman pour ados m'avait été chaudement recommandé par Sarah et je comprends pourquoi.
Difficile de comparer ce titre à d'autres livres lus récemment car son style et son humour sont bien particuliers.
On y suit les mésaventures de deux enfants d'à peine dix ans, Trille le garçon et Léna la fille, dans la baie d'un fjord norvégien. Léna est une sacrée casse-cou qui n'a peur de rien et entraîne Trille dans toutes sortes de bêtises, parfois avec la complicité de son Papy.
Les chapitres sont assez courts et j'ai trouvé intéressant que tout ne soit pas détaillé : on voit par exemple naître l'idée de la bêtise, comment elle se met en oeuvre et ensuite on passe aux commentaires sur la catastrophe. Ça donne un rythme agréable à la lecture qui est à la fois drôle et tendre. C'est une très belle histoire d'amitié entre les deux enfants. C'est aussi une très forte relation intergénérationnelle avec des grands-parents extra.
Un vrai coup de coeur à lire à partir de 10 ans.
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Par Zazimuth le 15 Février 2011 à 10:08
J'ai emprunté cet album à la médiathèque mais je ne sais trop quoi en penser.
Le sujet m'a rappelé « Le mur » de Peter Sis où il est également question d'une enfance en pays totalitaire. Ici l'auteur raconte son enfance en Chine dans une famille aimante que la Révolution culturelle de Mao va bouleverser. On perçoit les changements à travers le regard d'un petit garçon. On comprend certaines chose mais j'ai trouvé que ça manquait de lien. Ce sont des souvenirs juxtaposés dans un ordre chronologique sans réellement de fil conducteur.
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Par Zazimuth le 13 Février 2011 à 10:20
Je me suis laissé tenter par ce titre pour amoureux des chats.
C'est une lecture sans prétention mais dans laquelle on trouve des histoires de chats (et d'humains !) parmi les habitants d'un village de vignobles dans la région de Montpellier.
Tiger, Doudou, Félix, la belle Calamity et Rapapouègue le chat errant ont pris l'habitude de se réunir près des Papés assis à la terrasse du café en fin d'après-midi. Ils écoutent et commentent les souvenirs et les blagues de ces deux-pattes.
Le roman est donc composé de chapitres qui sont autant d'histoires de couple, de voisinage, de famille ou de tourisme avec en fil rouge le destin de Rapapouègue qui va être adopté par André, « Le Parisien », nouveau propriétaire au village. Le matou et le célibataire, en croisant leur solitude vont ainsi se tenir chaud.
Si les arrogants et les méchantes gens sont moquées dans ce récit il y est avant tout question de solidarité, d'amour des animaux, de tolérance et de bon sens.
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Par Zazimuth le 11 Février 2011 à 10:11
J'avais vu ce livre dans la liste des livres à lire de ma soeur et comme l'occasion se présentait, je l'ai lu pour voir de quoi il s'agissait.
C'est une bande dessinée d'anticipation qui se déroule dans un futur post apocalyptique. Suite à une guerre qui a déclenché les armes climatiques, un froid glacial détruisant toute vie s'est installé sur le monde. Seules les personnes ayant pu monter dans le Transperceneige, ce train au mouvement perpétuel qui ne cesse de traverser les contrées désertiques depuis la catastrophe, ont survécu. Plusieurs milliers d'être humains répartis dans divers wagons, du plus luxueux près de la locomotive aux moins bien traités dans les wagons à bestiaux en queue de train.
L'échappé du titre de ce premier volume est un « queutard » qui a fui l'horreur des conditions de vie en queue de train pour infiltrer un wagon mieux placé et un traitement plus humain...
Une histoire qui fait froid dans le dos qui m'a rappelé certains univers de Bilal.
On y aborde les thèmes du pouvoir, de la discrimination, des inégalités sociales, de la survie.
Une très bonne BD bien que sombre.
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Par Zazimuth le 9 Février 2011 à 10:02
Les deux textes que je vais présenter aujourd'hui se déroulent sur le même lieu : L'épine sur les roses, un terrain à l'orée d'un petit bois où se sont sédentarisés des gens du voyage depuis plusieurs décennies sans toutefois avoir vraiment été intégrés à la commune dont ils sont à l'écart. Dans des caravanes ou des bungalows, plusieurs familles vivent là sans eau courante ni électricité mais dans une solidarité et un sens de la débrouille assez héroïque.
Leur vie va basculer avec la construction d'une rocade qui passe sur leur terrain les expulsant, les forçant à reprendre la route si aucune solution de relogement ne leur est proposée...
« Je ne suis pas un escargot » suit une de ces familles dans ses démarches pour survivre malgré le chantier tout proche et chercher à se reloger.
« L'épine sur les roses » de Jean-Michel Defromont est un texte plus global sur l'histoire de ce terrain et le mode de vie des familles qui l'habitent, leur combat pour retrouver une solution de logement.
Ce sont également là les thèmes qu'a abordé Alice Ferney dans son roman « Grâce et dénuement ».
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Par Zazimuth le 7 Février 2011 à 10:17
Depuis le temps que j'entendais parler de cette bande dessinée ! Je l'ai enfin dénichée la dernière fois à la médiathèque ce qui me permet d'en découvrir un volume (le premier ?).
J'ai aimé le graphisme de cette BD et ses personnages aux têtes d'animaux mais aux comportements bien humains.
La belle Natalia, actrice de cinéma, a été assassinée. Blacksad qui fut son amant à une époque croise sur les lieux du crime l'inspecteur Smirnov qui lui demande de rester à l'écart de tout cela.
C'est mal connaître Blacksad qui commence tout de suite à enquêter de son côté, prenant quelques coups... et en rendant. La police est dessaisie de l'affaire lorsque les soupçons commencent à se porter sur des personnes haut-placées dans la ville...
Ambiance de roman noir, personnage de détective sympathique et mystérieux : un volume qui m'a donné envie de lire les autres de la série !
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Par Zazimuth le 5 Février 2011 à 10:11
Avant Noël, en même temps que des cartes de voeux, j'ai commandé quelques ouvrages auprès de la librairie d'ATD Quart Monde.
Il y a entre autres un livre de témoignage sur les Bibliothèques de Rue et des récits « En un mot » dont je possédais déjà quelques exemplaires.
Tous ces textes sont rédigés par des bénévoles du mouvement qui côtoient la grande pauvreté pour la faire connaître au public. Ce sont autant de témoignages qui rapportent les paroles de ceux qu'on n'entend pas.
Caroline est une fillette qui aime apprendre mais ne va pas régulièrement à l'école. La précarité des conditions de vie de sa mère ne lui permettant pas d'être assez « propre » certains jours. C'est une des raisons pour laquelle les Bibliothèques de Rue se déplacent dans les quartiers où les gens ne sortent pas souvent, pour apporter les livres, la culture, les loisirs et la rencontre à ces personnes que la misère isole.
Un texte très court pour découvrir une réalité souvent insoupçonnée en France.
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Par Zazimuth le 3 Février 2011 à 10:16
J'ai eu envie de lire autre chose de Patrice Guillon découvert avec le Journal d'une bipolaire.
Il est amusant que ce titre recoupe plus ou moins le thème du dernier roman de Marie-Aude Murail.
Le style graphique est cette fois-ci très différent du noir et blanc du Journal d'une bipolaire mais ça me plaît bien. Cette bande dessinée m'a parfois fait penser à certains Davodeau tout en restant un peu plus superficiel.
Le livre est divisé en chapitres dont le narrateur change à chaque fois. Toutes ces personnes ont en commun d'avoir fréquenté le même lycée d'une ville de province. La fête organisée pour les 100 ans du lycée donne l'occasion à ces anciens camarades d'évoquer leurs souvenirs mais surtout de voir ce que chacun est devenu. Il y est donc question d'identité, d'estime de soi, de séduction, de couple et de projet de vie.
C'est une lecture agréable mais j'avoue ne pas avoir très bien vu où elle menait.
Voici aussi le classement Top BD des Blogueurs orchestré par Yaneck pour le mois de janvier :
1- (N) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 19.67
2- (N) Persépolis, Marjanne Satrapi, L'Association 19.38
3- (N) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt 19
4- (+) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.88
5- (+) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics 18.88
6- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion 18.78
7- (+) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.58
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6.
8- (+) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman 18.5
9- (+) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44
10- (N) Black Hole, Charle Burns, Delcourt 18.33
11- (+) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 18.2
12- (+) Blankets, Craig Thompson, Casterman 18
13- (+) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 18
14- (N) L'ascension du haut-mal, David B, L'Association 18
15- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.83
16- (+) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt 17.79
17- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.75
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,
18- (+) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis 17.7
19- (+) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17.7
20- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67
21- (N) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis 17.63
22- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53
23- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis 17.5
24- (N) Quai d'Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud 17.5
25- (-) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud 17.43
26- (+) Batman the killing Joke, Alan Moore, Brian Bolland, Panini Comics 17.38
27- (+) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 17.38
28- (-) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.38
29- (+) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics 17.35
30- (-) Couleur de peau miel, Jung, Soleil 17.33
31- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.33
32- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33
33- (-) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt 17.3
34- (-) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.25
Tome 1, Tome 2, Tome 3,35- (+) Pluto, Naoki Urasawa, Kana 17.17
Tome 1, Tome 3, Tome 4,36- (N) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt 17.17
37- (N) L'orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman 17.17
38- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13
39- (+) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 17
Tome 1, Tome 2.40- (=) L'orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.41- (+) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman 16.95
42- (+) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt 16.93
43- (-) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana 16.88
Tome 1, Tome 2,Tome 3,44- (-) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis 16.88
45- (=) Terre-Neuvas, Christophe Chabouté, Vents d'Ouest 16.86
46- (N) Fais péter les basses Bruno!, Baru, Futuropolis 16.86
47- (N) Cancer and the City, Marisa Acocella Marchetto, L'Iconoclaste 16.83
48- (N) Page Noire, Denis Lapierre, Franck Giroud, Ralph Meyer, Futuropolis 16.83
49- (+) Rosalie Blum, Camille Jourdy, Actes Sud 16.82
50- (-) Ikigami, Motorô Mase, Kazé Manga 16.75
Tome 1,Avec en rouge les titres que j'ai lus...
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Par Zazimuth le 31 Janvier 2011 à 10:10
Pour son anniversaire, Adèle, plutôt du genre garçon manqué, se voit offrir par sa tante... un maquillage et le nécessaire pour se pomponner à l'identique. Elle ne s'imaginait pas les conséquences qu'un tel changement allait provoquer dans sa vie ! Une alliance avec son meilleur ami, une photo prise par hasard, un jeu « pour faire semblant » : la voilà embarquée dans une drôle d'histoire avec Frédéric, son ami d'enfance aussi mal intégré qu'elle au collège.
J'ai bien aimé ce roman léger qui aborde mine de rien un des aspects principaux de l'adolescence : le paraître est très important pour se faire accepter et reconnaître.
Les deux personnages principaux sont très sympathiques et attachants et ce qui leur arrive raconté de manière humoristique et tendre.
Bref, une excellente lecture que je conseille, à partir de 13 ans.
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Par Zazimuth le 29 Janvier 2011 à 10:09
Difficile de résumé cette bande dessinée sans paroles empruntée à la médiathèque...
Les personnages, animaux humanisés, m'ont fait penser aux aventures de Lapinot de Lewis Trondheim.
Un personnage principal apparaît sur toutes les planches qui sont entrecoupées de photos d'identité de ce même personnage de bébé à vieillard.
Les planches abordent différents thèmes de la vie de couple, la séduction, l'identité.
J'ai trouvé que les gags qui sont plutôt une observation du risible de certains comportements humains faisaient mouche épinglant avec tendresse ces travers. J'admire l'habileté du dessinateur d'arriver à faire tant avec si peu de moyens : quelques cases et pas une parole.
Une lecture inhabituelle qui m'a beaucoup plu. Je précise que ce livre s'adresse à un public adulte.
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