• Dans ce deuxième volume de la troisième série, Raul Endymion accompagné d'Enée et d'A. Bettik continuent d'explorer les mondes oubliés du Retz où les portails distrans les mènent.

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    Après Mare Infinitus où Raul va laisser quelques plumes, Hébron déserté où il va pouvoir être soigné, Sol Septem Draconi, monde glacial à la peuplade très intéressante... les choses vont se corser avec l'arrivée d'un nouveau personnage : Radamanthe Nemès.

    Cette recrue d'élite de la Pax est imposée à l'équipage du Père Capitaine de Soya qui ne tarde pas à soupçonner des irrégularités dans son comportement.

    Je vous laisse la surprise de découvrir ce personnage peu fréquentable.

    J'ai dévoré ce livre en appréciant les descriptions des différents mondes mais aussi les relations entre les personnages qui se tissent ou se complexifient qu'il s'agisse de l'androïde ou du Père de Soya. Je ne regrette pas d'avoir persévéré dans la deuxième série pour pouvoir lire cette excellente suite. Reste une dernière série... A suivre !

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  • Cette bande dessinée dont j'avais entendu parler sur les blogs me tentait alors je me suis empressée de la lire lorsque j'ai eu l'occasion de la tenir entre mes mains.

    Miss-Annie

    Miss Annie est une jolie minette noire et blanche de cinq mois qui vit dans une famille dont le papa est écrivain, la maman journaliste et la fille lycéenne.

    C'est une diablotine qui n'est jamais en manque d'idées félines qui sont autant de bêtises aux yeux des deux-pattes. Elle rêve de découvrir le monde et de pouvoir enfin sortir de la maison.

    J'ai trouvé le dessin très réussi et la description des attitudes félines également. Tout est raconté du point de vue de l'héroïne très sympathique. Les dialogues ne manquent pas d'humour surtout lorsqu'il s'agit « d'entendre » les paroles des humains avec la perception du chat.

    Ce ne sont pas vraiment des planches de gags mais bien une histoire construite comme telle et agréablement menée.

    Une belle lecture pour ceux qui aiment les chats... et les autres !

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  • J'avais pas mal entendu parler de ce roman épistolaire de littérature jeunesse, qui je trouve d'ailleurs peut tout à fait être lu avec intérêt par des adultes.

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    Mélina écrit des lettres à sa fille Paloma, enlevée par la milice d'un pays d'Amérique latine soumis à la dictature, avec son mari et sa fille encore bébé. Cela fait 4 ans qu'ils sont « portés disparus ». Petit à petit, au fil des lettres, Mélina renonce à l'espoir de retrouver sa fille et son gendre mais elle entend parler de hauts gradés militaires ayant adopté les enfants de leurs victimes...

    Un roman pudique mais fort pour évoquer un fait historique, un fait de société atroce.

     

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  • J'aime bien cette collection ZigZag au Rouergue avec le graphisme de ses illustrations en noir et blanc qui accompagnent le texte.

    mine a bonbecs

     

    Madame Mine est la marchande de bonbons du village. Tous les enfants l'adorent et connaissent sa silhouette claudiquant à cause d'un pied bot. Mais Madame Mine a des soucis, elle refuse d'ouvrir les factures qui s'empilent sur son comptoir... jusqu'au jour où les huissiers tambourinent à sa porte.

    Un beau roman sur la différence et la solidarité, sur l'importance des rêves d'enfant aussi.

     

    J'ai lu à la même période un deuxième roman de cette collection : Le grand concours d'Hélène Vignal dont j'avais lu « Passer au rouge » et « Bière grenadine » pour les plus grands.

      grand concours

    Depuis l'arrivée de Monsieur Diop, le nouvel instituteur, chaque année un grand concours d'idées extravagantes est organisé. Cela fait deux ans qu'Eugénie gagne ce concours mais cette année, pas la moindre petite idée originale. C'est alors qu'arrive une nouvelle élève dans la classe...

    J'ai aimé ce texte sur la créativité, la rêverie, la solidarité aussi et la complémentarité des personnes. Une belle lecture à partir de 8 ans.

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  • J'ai eu l'occasion de lire cette bandes dessinée de Vincent Wagner et Roger Seiter dans son édition chez Magnard Classiques & Contemporains & Bande dessinée.

    Je ne parlerai pas du graphisme qui est pour moi « neutre » c'est-à-dire une ligne claire plutôt réaliste.

    En revanche j'ai vraiment bien aimé l'intrigue policière de l'histoire.

    seule contre la loi

    Ça se passe au XIXème siècle. Valeria va épouser l'homme qu'elle aime, et qui l'aime. Mais elle sent des hésitations de toutes part, on semble lui cacher quelque chose. Le mariage a eu lieu et c'est alors que l'héroïne découvre qu'elle a été épousée sous un nom d'emprunt !

    Elle va mener son enquête pour découvrir ce que l'on refuse de lui révéler.

    Son mari a été traduit en justice, accusé d'avoir empoisonné sa première femme. Il a bénéficié d'un genre de non lieu mais son honneur n'est pas totalement sauf.

    J'ai suivi l'enquête avec d'autant plus d'intérêt que ma curiosité était piquée au vif. Au départ, j'ai même cru à une histoire de malédiction ou de prophétie concernant Mac Lahan et sa jeune épouse s'il avait l'imprudence de se marier.

     

    L'histoire démarre un peu lentement pour mieux nous titiller mais par la suite, les découvertes se font au fil des témoignages sont vraiment bien menées.

     

    P.S. : En lisant la quatrième de couverture, j'apprends qu'il s'agit d'une adaptation d'un roman de Wilkie Collins, contemporain de Charles Dickens.

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  • J'ai commencé à livre ce petit roman de la collection Rayon bleu aux éditions Calligram curieuse de voir comment le thème du handicap y était abordé et j'ai découvert un texte à la cruauté surprenante pour un livre dont le petit format attire les plus jeunes lecteurs.

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    En Amérique, à une époque qui pourrait se situer au XIXème siècle ou au début du XXème siècle, un enfant naît « pas comme les autres ». Supposé voué à une mort précoce de par son insuffisance cardiaque, seul son frère, qui le baptise « Microbe », croit en sa capacité à devenir comme les autres. Mais pas tant pour aider son frère que par honte d'avoir un frère handicapé qui ne sait pas marcher. A force d'entraînement et de volonté, Microbe va se dépasser, apprendre à marcher et à suivre son frère partout mais...

    Lorsque je parle de cruauté il n'est pas question de torture ni de scène à proprement parler choquante mais la fin de ce court récit, de cette nouvelle pourrait-on dire n'a rien à envier à la chute d'un texte « pour adultes ». Ce qui est réussi du point de vue littéraire me semble un peu dur à avaler pour la sensibilité de jeunes lecteurs auxquels on ménage d'ordinaire des fins positives à défaut d'être toutes heureuses.

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  • J'ai attaqué ce nouveau cycle qui succède à Hypérion que l'on m'avait annoncé très très bon et j'avoue ne pas avoir été déçue et ne pas regretter la peine de lecture qu'ont pu m'apporter certains autres volumes antérieurs.

    Ce roman est centré sur moins de personnages et une intrigue moins foisonnante ce qui permet de mieux suivre. C'est un peu comme si les deux cycles précédents avaient surtout planté le décor et l'historique qui permettrait de comprendre celui-ci.

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    Nous y rencontrons un nouveau personnage central Raul Endymion qui est d'ailleurs le narrateur (partiellement). Condamné à mort pour avoir tué un des riches chasseurs qu'il était chargé de guider dans les marais, Raoul refuse de se faire poser le cruciforme devenu religion généralisée.

    Il est sauvé in extremis par Martin Silenius, le vieux poète, qui souhaite lui confier une mission « impossible » : retrouver la fille de Lamia Brawne et du cybride de Keats annoncée comme le Messie dans le corps d'une fillette de 11 ans prénommée Enée, la protéger et avec elle ramener l'Ancienne Terre afin que Silenius la contemple une dernière fois avant de mourir.

    Aidé par A. Betik, un androïde, et le Vaisseau du Consul, Raul va devoir affronter les soldats prêtres de la Pax sur plusieurs mondes et notamment le Père de Soya dont la version de l'histoire alterne avec celle de notre héros.

    J'ai été tellement emballée que j'ai entamé le deuxième livre dans la foulée !

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  • Les titres de la collection Indigo aux éditions du Batsberg sont souvent localisés en Lorraine mais je ne sais pas si cette collection de littérature jeunesse est toujours éditée...

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    Dans ce roman, l'héroïne est une adolescente, Kate, chanteuse à la très belle voix d'un groupe de jeunes musiciens nancéens. Le soir où un producteur leur a donné rendez-vous pour les écouter jouer après avoir été séduits par une maquette de leurs morceaux, Kate se fait renverser par un camion. A l'hôpital où elle se réveille, elle apprend qu'elle ne retrouvera plus l'usage de ses jambes et devra désormais se déplacer en fauteuil roulant.

    C'est la rencontre avec Moïse et son projet de fauteuils à remorques pour le Burkina Faso qui va lui redonner une envie de vivre... et de chanter.

    J'ai beaucoup aimé ce court mais dense roman pour ados avec sa bande d'amis, la solidarité, le fait qu'il aborde autant de thèmes sans que ça fasse catalogue. Une belle réussite.

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  • Encore une histoire de tueur !!!

    Décidément ces derniers temps à la médiathèque je ne tombe que là-dessus...

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    Ce premier tome s'intitule « Caroline », du prénom de la fille du héros, qui s'est suicidée après avoir été violée. Le héros est dessinateur judiciaire, il fait le portrait de criminels et petit à petit ne supporte plus l'idée que sa fille soit morte alors qu'elle était innocente et que des assassins soient libres après avoir purgé leur peine de prison.

    Il se donne alors pour mission d'aller descendre les assassins dont il a suivi les procès à leur sortie de prison.

    J'ai bien aimé le trait de cette bande dessinée. L'histoire est bien trouvée mais je ne pense pas lire la suite parce que ce n'est quand même pas bien réjouissant.

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  • J'ai emprunté ce roman pour ados de la collection Macadam chez Milan Jeunesse à la médiathèque.

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    Encore un roman de science-fiction et plus exactement d'anticipation.

    Nous sommes en 2074 et notre héros, Bo Marsten 16 ans, vit aux Etas-Sécurisés d'Amérique, où le risque zéro a été déclaré. Un monde où lorsqu'on participe à une compétition d'athlétisme, on court sur un revêtement assez souple pour amortir les chocs, équipé de genouillères, coudières, chaussures quasi orthopédiques et d'un casque. Un monde où les enfants doivent prendre un cachet chaque jour, sensé ralentir leurs réflexes et donc leur donner le temps de réfléchir avant de se battre ou d'insulter leurs camarades.

    Mais c'est également un monde où les délinquants, c'est-à-dire ceux qui prennent des risques ou en font prendre à leurs concitoyens par leur comportement irresponsable sont incarcérés et déchus de leurs droits... ce sont eux qui font tourner les usines du pays et en entretiennent les routes. Une main d'oeuvre gratuite de prisonniers.

    Bo Marsten va ainsi se trouver enrôlé dans une usine de pizza jusqu'à ce que le patron le repère pour le faire entrer dans son équipe de football clandestine (sport interdit depuis 50 ans car trop dangereux).

    J'ai trouvé ce roman intéressant et il devrait plaire aux ados à partir de 13 ans.

     

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