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    Je vous présente aujourd'hui un court roman pour ados publié chez Actes Sud Junior qui a fait partie de la sélection du Prix des Incorruptibles il y a quelques années.

    L'héroïne vit en Egypte non loin du désert mais on devine qu'elle n'en est pas forcément native. Elle a 12 ans et elle est amoureuse de Dahoud, un jeune bédouin  nomade de son âge. Le récit se déroule sur les quelques jours qu'ils vont partager avant que la caravane ne soit chassée de l'oasis.
    C'est un texte extrêmement sensuel, tant par les descriptions des parfums, couleurs et chaleur du paysage que par les émotions ressenties par la fillette et le désir qui la lie à son amoureux.
    J'avais entendu parler d'une polémique autour de ce roman à savoir s'il pouvait être destiné à un jeune public mais je n'ai vraiment rien trouvé de choquant dedans. Il peut tout à fait être proposé à des ados à partir de 12 ans car ce que vit l'héroïne n'est pas présenté comme "au-dessus de son âge", son amour est très fort et il est présenté aussi comme un désir, celui d'être près de celui qu'elle aime, de tenir ses mains, de toucher sa peau... mais il reste l'amour d'une fillette de 12 ans et ne transgresse aucune limite de la décence par exemple. Un livre qui vous transporte en été !

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    C'est Catherine qui m'a envoyé ce roman dans le cadre de "la Chaîne de livres"...

    Voilà une histoire étrange et pour tout dire très déroutante. Jusqu'à la fin, on n'est pas sûr de la vérité...
    Chris se réveille à l'hopital après un accident de voiture dont il ne garde aucun souvenir. Il a complètement oublié le contenu des derniers mois de son existence aux côtés de sa jeune épouse qui est morte dans l'accident. En enquêtant auprès de ses proches et de ceux de sa femme, il découvre des indices inquiétants.
    Je me suis laissé entraîner à la suite du héros, amnésique momentané, qui cherche à élucider la mort de sa femme. En est-il le meurtrier ? L'aimait-il ?
    Un récit qui aborde les thèmes de la mémoire et ses mystères, la maladie, le secret et la folie.

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    Aujourd'hui je vous présente un roman de la collection "Neuf" de l'Ecole des Loisirs sur lequel j'ai craqué :

    Gaspard a été inscrit par sa mère au centre aéré pour l'été... mais il y entre avec deux jours de retard car elle avait oublié la date ! Il n'était déjà pas chaud chaud pour cette expérience mais ce qu'il découvre est encore pire que prévu : des monos bizarres à l'enthousiasme surjoué, des ados à mille lieues de ses préoccupations personnelles et des activités qui tournent toutes à la catastrophe. Seulement il y a cette fille en survêtement violet qui refuse de sourire... Est-ce pour l'épater qu'au moment de choisir le thème de l'atelier découverte qu'il devra animer notre héros répond "le Haïku" ?
    Malgré des adultes en dessous de tout et une ambiance de départ vraiment pas fôlichonne, ces vacances vont se révéler... étonnantes !
    J'ai beaucoup aimé ce récit et surtout son personnage principal. C'est une belle histoire d'amour (bien sûr !) mais aussi un texte sur "le jardin secret", la poésie et le pouvoir des mots... le deuil également. C'est avant tout un livre très drôle que je vous recommande (à partir de 9 ans) !

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  • J'ai entamé cette lecture avec quelque appréhension car je sais que dans le genre de l'heroïc fantasy, on peut trouver de grandes disparités, tant au niveau de l'intérêt que de la qualité littéraire...
    Mais je me suis laissée entraîner par l'histoire !

    Dans un avenir où les voyages dans des mondes parallèles fantastiques sont devenus possibles, Thédric Tibert a réservé auprès d'une agence un raid "Emotions fortes" au Royaume des Sept Tours... et les émotions ne vont pas manquer ! Au côté des cavaliers liliths et leurs attachantes montures, il va être amené à combattre l'Immonde, va tomber amoureux d'une elfe et vaincre de nombreux périls.
    Bref, un récit d'aventures qui vous fait passer un bon moment de lecture sans difficulté particulière. (à partir de 11 ans).
     P.S. : Oui, oui, vous voyez bien sur l'image que notre héros va même chevaucher un dragon !!!!

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    J'ai eu un véritable coup de foudre pour ce court roman publié dans la collection Tempo chez Syros !

    Le contexte m'a rappelé "Il faut sauver Saïd" mais en moins dramatique.
    Tout comme Saïd, Momo vit dans une cité de banlieue dans laquelle, malgré son nom, ne pousse aucune fleur. Ce sont les grandes vacances et, pour préparer sa rentrée en sixième, la maîtresse qui a remarqué l'exceptionnel potentiel de ce garçon, lui a recommandé une liste de livres à lire. Avec l'aide de sa grande soeur qui n'a pas eu la chance, elle, de poursuivre ses études, il va s'inscrire à la bibliothèque municipale. Il s'installe ensuite dans un square pour lire tranquillement sur un banc... C'est là qu'il va rencontrer monsieur Edouard, "un extravagant instituteur à la retraite" comme dit la quatrième de couverture, avec lequel il va devenir très ami.
    J'ai dévoré cette histoire dont j'ai aimé les personnages, surtout les "médiateurs" du livre : monsieur Edouard et Souad la dame du bibliobus.
    C'est aussi un roman sur la vieillesse et la maladie, les relations intergénérationnelles.
    Si vous ne le connaissez pas, procurez-le vous au plus vite ; ce n'est que du bonheur !!! A partager avec des enfants à partir de 9 ans.

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    Je ne sais pas si vous connaissez ce très bel album illustré par Olivier Balez...

    Difficile de faire un résumé sans raconter toute l'histoire car le texte est court, dense et trè poétique.
    Je préfère donc vous recopier la quatrième de couverture : "Je m'appelle Dieu Merci et je n'ai pas toujours été ici. Je suis né là-bas, dans ce pays que je n'oublie pas. mais un jour j'ai fui, et aujourd'hui je suis ici en vie, Dieu Merci."
    Il s'agit donc de l'histoire d'un réfugié dont le pays d'origine est l'Angola et qui cherche sa place en France. L'histoire est écrite de son point de vue avec ses sentiments et ses impressions. Beaucoup de choses (notamment les événements dans son pays qui l'ont amené à fuir) sont évoquées à travers les illustrations. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce travail graphique très réussi (sur des thèmes pourtant peu évidents)...
    Je vous recommande la lecture de ce livre publié chez Albin Michel Jeunesse (à partir de 8 ou 9 ans avec peut-être un accompagnement pour répondre aux questions des plus jeunes).

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    J'ai eu du mal à lâcher ce roman tant que je n'en avais pas vu le bout...

    Dans un monde où la classe dominante des Primas (noirs) méprise les Nihils (blancs), deux enfants qui grandissent essayent de s'aimer envers et contre tous. Callum (nihil) et Sephy (prima) confrontent constamment leur culture, leur éducation et leur condition de vie mais savent au fond d'eux-même que rien de tout cela ne peut les séparer...
    C'est un bon gros livre, écrit avec talent sur une intrigue pourtant vieille comme le monde (éternels Roméo & Juliette). Un récit avec ses rebondissements dûs aux obstacles et quiproquos qui pimentent la romance de nos deux héros. La seule remarque de ma part : je crois que l'histoire aurait été tout aussi forte si l'auteur n'avait pas précisé la nature de la discrimination en opposant Noirs et Blancs. L'opposition entre Primas et Nihil que l'on peut retrouver sous des formes similaires dans de nombreux romans d'anticipation ou de fantasy était largement suffisante au message et du coup plus universelle.
    Mais cela n'empêche que je vous incite à dévorer ce texte intelligent et à le faire lire à vos ados (à partir de 13 ans).

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    Je ne lis pas autant de romans policiers que Chrisalain mais de temps en temps, j'aime bien découvrir une histoire bien menée avec pas trop d'hémoglobine et pas trop angoissante (je ne suis pas du tout "thriller").
    J'ai lu une critique enthousisaste sur un des blogs de lecture que je fréquente (mais bien entendu je ne sais plus lequel) sur l'alphabet du crime de Sue Grafton et j'ai donc lu le premier titre.

    On y fait la connaissance de Kinsey Millhone, une jeune femme qui exerce le métier de détective privé en Californie. Elle est amenée à enquêter sur le mort d'un avocat célèbre qui a été empoisonné et fait vite un recoupement avec une mort similaire qui a touché une ancienne maîtresse de celui-ci à quelques jours d'intervalle...
    J'ai trouvé l'intrigue bien ficelée et l'héroïne sympathique. Une lecture très agréable et facile.

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    Aujourd'hui j'aimerais vous présenter cet album de He Zhihong coédité par les Editions du Sorbier et Amnesty International.

    C'est l'histoire (vraie car elle évoque l'enfance de la mère e l'auteur) de Fang, une fillette chinoise avide de connaissances, curieuse et persévérante. Chaque jour, en allant travailler (ramasser du bois, garder des oies, s'occuper de son petit frère...) elle s'arrête près de la fenêtre de l'école et écoute ce que la maîtresse explique, en enviant les enfants qui ont la chance d'être assis sur les bancs de la classe. Un jour, la maîtresse s'en aperçoit et en interrogeant la fillette devine ses capacités. Elle va demander à ses parents de la laisser venir à l'école. Ils ne sont pas d'accord car ils ont besoin qu'elle travaille pour eux mais c'est la fillette qui propose d'aller s'instruire sans aucunement abandonner ses tâches ménagères. Elle se lève très tôt tous les matins pour réussir à tout faire mais à force de ténacité, de volonté et de persévérance elle parviendra à devenir ingénieur en aéronautique...
    Les illustrations de He Zhihong sont très douces et vraiment très belles pour appuyer cette histoire incroyable d'une petite fille qui voulait apprendre.
    A lire aussi "Le journal de Ma Yan" écrit avec l'aide de Pierre Haski dans lequel on retrouve un témoignage (contemporain) d'une fillette qui raconte les difficultés qu'il faut surmonter pour aller à l'école avec les longs trajets à pied, l'estomac vide...
    En quatrième de couverture, il est rappelé "En Chine, depuis 1949, tous les enfants peuvent aller à l'école. Pourtant nombreux sont ceux, notamment les filles, qui en sont encore privés, bien souvent en raison de la pauvreté."
     

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    J'ai trouvé ce manga l'autre jour dans une bouquinerie et comme c'est un titre qui m'avait été conseillé en comparaison avec "L'homme qui marche" de Taniguchi, un des premiers mangas que j'ai lus et que j'avais adoré...

    Ce sont des scènettes dans la campagne japonaise, souvent autour d'un couple de personnes âgées et de leurs voisins ainsi que le jeune facteur qui fait le lien avec la ville. Quelque part, ça m'a fait penser au "Retour à la terre" de Manu Larcenet même si les histoires sont transposées dans une autre région du monde et une autre culture.
    Il y est question de la famille, l'entraide, l'amitié... la vie quoi !
    Un achat que je ne regrette absolument pas et je vais chercher les deux premiers tomes de la série.

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