J'ai dernièrement fait un peu de rangement dans la lingerie et je me suis aperçue que je pouvais utiliser une case du grand meuble (conçu par mon menuisier attitré !) que Mousse aime tant pour installer mes livres de travaux manuels : broderie mais aussi papier, crochet et quelques autres ouvrages...

J'en ai présenté quelques-uns déjà et les autres ce sera à l'occasion !

Les premiers points de broderie

400 motifs au point de croix

Deux livres sur les abécédaires

Mango pratique sur les coeurs

La broderie en 260 points

Country au point de croix

Ma bibliothèque créative n'est pas aussi fournie que celle d'Evelyne ou d'Anne-Marie mais elle s'étoffe tout doucement...

C'est un des romans pour ados que j'ai emprunté à la médiathèque la dernière fois. Il est publié chez les éditions Thierry Magnier dans un format carré original.

Sur la couverture, on trouve mentionné "Nouvelles" mais c'est un texte qui se tient par les personnages principaux, Thomas et son père Charles, que l'on retrouve dans chaque petite histoire. 
Thomas a seize ans et le week-end et pendant les vacances il travaille avec son père sur des chantiers de maçonnerie. Ce sont diverses anecdotes et divers chantiers que l'on découvre à travers ces récits qui, en plus de nous plonger dans l'univers de ces artisans, témoignent d'une belle relation père-fils. 
Ecrit avec sensibilité, je vous conseille ce livre (qui peut aussi être une très bonne approche du domaine professionnel du bâtiment pour un ado intéressé). A lire ! (à partir de 12 ans).

Je viens de terminer de lire le troisième volet des aventures de Thursday Next dans le Monde des Livres (regarde Sarah, il y a ton marque-page qui dépasse encore du livre !).

Dans "Le puits des histoires perdues", nous retrouvons notre héroïne là où nous l'avions laissée (manquerait plus que ça !!) à la fin de "Délivrez-moi !". Elle souhaite se faire oublier du Monde extérieur pour vivre sa grossesse en paix alors que son mari, Landen, a été éradiqué par la Chrono-Garde à la solde des industriels de Goliath (pour suivre il vaut mieux avoir lu les deux premiers...). Elle a donc choisi de participer au programme d'échange des personnages qui permet aux personnages de fiction de prendre des vacances dans un autre roman que le leur. Comme elle se trouve dans un roman inachevé (le puits des histoires perdues correspond aux quartiers de la grande bibliothèque réservé aux manuscrits non publiés), son rôle dans le texte ne lui prend pas trop de temps et lui permet de vaquer en outre aux tâches que lui confie la Jurifiction dont elle va bientôt devenir membre à part entière sous la houlette de Miss Havisham.
Bon, je ne vais pas plus développer pour vous laisser le plaisir de découvrir tout cela par vous-même ! L'écriture est tellement foisonnante de toute manière qu'on ne saurait tout retranscrire...
Je me suis cette fois encore bien amusée dans ce récit débordant de fantaisie et fourmillant d'allusions livresques. J'ai cru comprendre qu'il y avait un quatrième tome alors... à suivre ! 

Bonjour !
Aujourd'hui je veux vous présenter un livre qui va prendre une place bien particulière dans ma bibliothèque...
Tout d'abord parce qu'il s'agit d'une édition à tirage limité, un objet précieux au beau papier et à la présentation extrêmement soignée jusque dans les détails. Vous pouvez déjà admirer la couverture reliée de fil pourpre :

C'est Laurence qui m'a offert ce trésor qui faisait partie de cet envoi (clic clic).
Donc, ce livre est tout d'abord spécial à mes yeux parce que c'est un vrai cadeau d'amitié et qu'il ravirait tout bibliophile digne de ce nom. Mais les qualités de l'ouvrage ne s'arrêtent pas là !!!
Il est ensuite superbement illustré par Françoise Malaval. Je ne connais pas la technique employée mais le graphisme me fait penser à la linogravure et il faut savoir que les images qui ouvrent chacun des dix chapitres utilisent toutes des couleurs différentes qui apportent leur touche vive au texte. Je ne me lasse pas, notamment, d'admirer les deux images qui représentent des arbres (pour les chapitres "le rêve" et "le hérisson").
Quant au texte de ce court roman dont la narratrice est une fillette, je l'ai trouvé très fort. Avec des mots simples, la fillette évoque la séparation de ses parents et les émotions qui la submergent tout au long de l'histoire, des disputes du début à "l'acceptation" de la fin. C'est un livre qui peut accompagner un enfant vivant la même situation en l'aidant à mettre des mots sur ce qu'il ressent ou tout simplement en lui renvoyant dans un miroir ce qu'il peut vivre et ses interrogations.
Merci Laurence pour cette très belle découverte...

P.S. : Un autre roman pour ados qui m'avait beaucoup plu sur le même thème : "Chère Théo".

C'est le bel album que j'ai emprunté à la médiathèque la dernière fois attiré par les illustrations oniriques de John Howe (un autocollant sur la couverture précise que c'est le conseiller artistique du film "Le Seigneur des Anneaux"...).

L'histoire est un conte assez beau qui prend naissance dans une ville inspirée par Bruges à l'époque médiévale. Un roi autoritaire veut faire un cadeau à un prince allié en lui offrant la plus belle statue qui soit. Tous les artisans du royaume travaillent avec fièvre mais c'est le maître-verrier qui, avec la complicité des éléments naturels, va créer la princesse de cristal dont le roi aura beaucoup de mal à se séparer...
Le récit n'est pas très développé mais ce que font naître les images y ajoute une dimension extraordinaire.
C'est vraiment un livre magnifique à regarder et qu'on peut faire lire à des enfants à partir de 10 ans je pense.

C'est le premier roman pour ados que j'ai lu parmi mes dernières provisions de lecture de la médiathèque. Publié dans la collection "Rat noir" de chez Syros ce n'est pourtant pas un polar...

Robin fugue du lycée après avoir été écoeuré par les images que colportaient ses camarades sur leurs portables à la récréation. Il erre au bord du canal et fait la connaissance des marginaux qui habitent le lieu.
L'intrigue se déroule sur deux ou trois jours seulement et même si le thème principal du livre comme annoncé en quatrième de couverture est "le refus de la violence et du voyeurisme", nul mort glauque, ni scène insoutenable. A part les hypothèses que j'ai pu formuler dans toute la première partie du roman sur les images qui avaient pu tant choquer le héros (ce qui est sans doute un jeu volontaire de l'écriture), j'ai finalement trouvé le principal intérêt de l'histoire dans le portrait de Marianne, la vieille femme qui héberge l'adolescent. D'après moi, c'est elle la véritable héroïne dont on apprend le passé par bribes tout au long du récit. De fait, c'est aussi un beau roman sur l'amitié.
J'ai beaucoup aimé ; je vous le conseille vivement (à partir de 13 ans).

C'est dimanche et on a le temps de s'installer confortablement pour lire...
Voici donc la provision de livres que j'ai rapportés de la médiathèque :

Les connaissez-vous ?
Il y a trois romans pour ados, une BD humoristique, un bel album aux illustrations sombres et mystérieuses et un livre de bricolage dans lequel j'ai repéré des explications à portée des enfants pour réaliser un sac cabas (peut-être vais-je enfin comprendre les astuces de la doublure "propre" ?!!).

Il s'agit du roman que Tamara m'avait envoyé en complément du Swap Thé & Littérature. J'ai bien aimé le polar islandais qu'elle m'a aussi choisi mais je dois avouer que pour celui-ci j'ai eu beaucoup plus de mal...
Je crois que ce n'est pas mon style de livre.

Un américain arrive en exil à Paris après un scandale qui lui a fait perdre son poste à l'université dans laquelle il enseignait la culture cinématographique et sa femme qui le met à la porte de chez lui. Il se veut écrivain et s'installe dans un quartier miteux de la capitale, trouve un petit boulot de nuit un peu louche mais bien payé et s'installe dans une routine que viendra troublée la rencontre avec cette fameuse "femme du Vème"...
J'ai trouvé les personnages assez peu sympathiques, beaucoup meurent violemment et l'univers du roman est vraiment "glauque" voire malsaine. Même la dernière partie qui sombre dans le fantastique ne m'a pas emballée et pour couronner le tout j'ai trouvé l'écriture plate. Il est rare que je présente un livre qui ne m'a pas plu et j'aurais peut-être pu m'en abstenir mais dans la mesure où j'ai fait l'effort de le lire jusqu'au bout...
Je ne dis pas que ce n'est pas un bon livre... ce n'est simplement pas un livre pour moi. Si vous êtes amateur de thriller et de sensations frissonnantes, vous pouvez tenter votre chance ! 

Je n'ai pas été complètement conquise par ce roman pour ados publié chez Thierry Magnier que j'ai emprunté à la média. Peut-être parce que je trouve que ce roman ne s'adresse pas aux ados (personnellement je ne leur conseillerais pas ; je ne crois pas que cela puisse "toucher" un jeune de moins de 16 ans... et encore).

"Les aventures de Kiki Mauro" aurait pu s'intituler "Les aventures amoureuses de Kiki Mauro" car le livre s'intéresse, chapitre après chapitre, aux différents garçons (je ne dis pas "homme" car le premier était dans sa classe de maternelle) que la demoiselle Kiki a aimés, passionnément, à la folie... avant de rencontrer le prochain.
Le ton est enjoué et il y a une assez belle relation mère-fille qui transparaît de ci de là dans le roman mais honnêtement je n'ai pas accroché.

Il faisait partie de ma liste au Père-Noël et je l'ai dévoré !!!
J'en avais lu beaucoup de bien c'est sûr mais j'ai vraiment adoré cette histoire. Le récit enchâssé m'a rappelé "L'enfant au chat" bien que ce soit à peu près le seul point commun évident entre les deux.

Margaret Léa, disrète libraire spécialisée dans les livres rares, se voit confier le soin de rédiger la biographie de la célébrissime romancière à succès Vida Winter. Pourquoi avoir choisi Margaret ? Pourquoi décider maintenant de révéler ce qu'elle a passé sa vie à cacher ? Quel est le secret de son enfance ?...
Je crois que ce qui m'a fait penser au roman de Torey Hayden c'est aussi cette enquête très psychologique sur des caractères dont les racines plongent dans les mystères de leur enfance.
C'est aussi un roman très littéraire plein de références et l'évocation de l'oeuvre des soeurs Brontë n'est pas innocente ; on en retrouve l'atmosphère dans tout le récit enchâssé.
Je ne voudrais surtout pas vous priver d'une once de plaisir à cette lecture alors je m'arrête là de peur d'en dire trop... je n'ai qu'un conseil à vous donner : précipitez-vous pour l'acheter ; vous ne serez pas déçus !!!