Cet album traînait dans ma liste à lire depuis pas mal de temps et j'ai fini par me le commander. Je ne regrette absoulment pas ce choix ; voilà un livre que je vais lire et relire et je ne sais pas si je l'épuiserai un jour !

L'héroïne, Mié, vit dans un paisible village à la campagne et son activité consiste à cultiver des mots, qu'elle file ensuite et stocke sur des bobines dont elle se sert pour tricoter des vêtements originaux. Déjà tout cela me ravit, ce thème et les magnifiques illustrations qui vont avec. Les images regorgent de détail et rien que ça mérite d'y revenir.
Et puis, la guerre éclate et le pays s'enflamme. Seul le village de Mié va survivre à la catastrophe, disparaissant sous l'immense couverture tricotée par l'héroïne...
Le récit de cet album est finalement plus grave que je ne l'aurais cru mais il n'en est que plus fort ! En plus, il y a une histoire d'amour et ça se termine très bien. C'est écrit dans une langue poétique mais simple qui se lit avec plaisir.
Un gros coup de coeur que je vous invite à découvrir à votre tour !

P.S. : ça m'a bien évidemment rappelé aussi cette citation que j'ai déjà partagée avec vous...

J'ai emprunté ce livre à la médiathèque après l'avoir vu sur le blog des Lectures de Nath.
Il s'agit en fait d'un recueil qui alterne nouvelles et petits récits écrits par Morpurgo avec des témoignages, souvenirs et explications sur la source de ces histoires.

J'avoue avoir été un peu déçue... J'ai bien aimé les histoires dont je connaissais déjà "L'histoire de la licorne". Même si la plupart sont tristes et certaines évoquent la guerre sans passer sous silence ses horreurs (enfin c'est le but de toute façon), j'aime la façon dont l'auteur mène ses récits, ses héros sont souvent des enfants courageux. Mes préférées ont été "En chantant pour Mrs Pettigrew" et "La question Mozart". En revanche, je me suis un peu forcée pour lire les témoignages qui se répètent, se recoupent et sont écrits d'une façon plus relâchée je trouve. On y apprend deux ou trois choses intéressantes sur l'auteur mais personnellement j'ai trouvé ça long. Michael Morpurgo explique comment ses récits sont nourris de sa vie, son enfance et son environnement... mais je préfère lire ses fictions inspirées plutôt que l'explication !
P.S. : A part ça j'aime beaucoup la très belle couverture du livre !

Ce roman de Marie Desplechin publié à l'Ecole des Loisirs dans la collection "Neuf" est un vrai coup de coeur pour moi et je vous en ai déjà offert quelques extraits qui vous donnent une petite idée du ton ici et là.

Samir vit dans une cité (et il m'a fait penser à Momo petit prince des bleuets que j'avais également adoré) entre l'école et ses copains ; c'est un garçon discret qui n'aime pas se faire remarquer. Tout bascule le jour où la meilleure voyante de la cité, Nadia, lui prédit qu'il va devenir un héros en sauvant un de ses amis... Le jeune garçon va alors fuir ses copains en espérant prudemment éviter les ennuis et ne pas risquer sa vie. Mais le destin est incontournable.
C'est une très belle histoire d'amitié et d'amitié intergénérationnelle surtout. Il y a aussi le thème de la lecture, l'ornithologie et le handicap avec la surdité du nouvel ami de Samir. Bref un roman très riche et extrêmement bien écrit, à dévorer sans plus attendre (à partir de 10 ans). 

Les parents de  Guillaume sont obligés de s'absenter pour deux jours et c'est son oncle Patrick qui va aller attendre le garçon à l'école et s'occuper de lui pendant ce temps...
J'ai bien aimé ce roman écrit du point de vue du garçon et qui montre des relations adultes-enfants intéressantes.
C'est un livre de la collection "Neuf" de l'Ecole des Loisirs qui se lit rapidement. Sans prétention mais très juste dans le ton.
(à partir de 9 ans)

Marie Desplechin fait partie de ces auteurs que j'aime bien qui savent écrire pour la jeunesse (à l'Ecole des Loisirs entre autres) autant que pour les adultes. J'ai plusieurs de ses romans pour ados dont j'aime la plume sensible et un autre roman "Dragons" offert par Brodev.

"Sans moi" raconte la vie quotidienne d'une famille atypique (ou de plus en plus commune ?) : la mère élève ses deux enfants et vit à Paris de piges alimentaires ; elle est chargée de mettre en forme ou parfois réécrire rapports d'entreprise, plaquettes publicitaires et autres biographies qu'elle juge toutes plus hypocrites les unes que les autres. A cette organisation vient s'ajouter Olivia, recommandée par des amis pour venir s'occuper des enfants lorsque leur mère ne peut pas aller les chercher à l'école par exemple. Olivia va venir loger dans la chambre de bonne au-dessus de chez eux et devient finalement un membre à part entière de cette famille. Et progressivement l'on comprend que cette histoire est avant tout celle d'Olivia qui se raconte par petits bouts : son enfance à la DDASS puis dans une famille louche, la débrouille dans la rue, les traffics en tout genre... toute une misère sociale qui va profondément déstabiliser son hôtesse.
Voilà le plus fidèlement que j'ai pu le rapporter de quoi parle ce livre.
J'en ai surtout aimé l'écriture très agréable et le début, la rencontre entre les deux femmes, le personnage d'Olivia très riche mais la suite m'a mise plus mal à l'aise (à l'instar de la narratrice). C'est en tout cas à mon avis un très bon roman (et moins "bizarre" que "Dragons").

Je n'ai pas pu résister... Je m'étais dit que j'attendrais qu'il sorte en livre de poche... et puis "je suis descendue à la ville" et la tentation a été la plus forte !
Je suis une complète admiratrice du Commissaire Adamsberg et de son équipe loufoque. J'avais observé une montée en puissance depuis "Pars vite et reviens tard" avec "Sous les vents de Neptune" et "Dans les bois éternels"... eh bien ça continue de monter !!!

Dans Un lieu incertain, la brigade criminelle du Commissaire Adamsberg, toujours aussi dans la lune (en apparence) est confrontée à un tueur "écrabouilleur" qui massacre ses victimes avec une méthode de boucher. C'est en reliant cette affaire à la découverte de pieds découpés à l'entrée d'un cimetière londonien que le Commaissaire va décider d'aller enquêter en Serbie. Cela vous semble décousu ? Il y a pourtant un fil qui traverse tout cela et rudement bien cousu par l'auteur...
J'ai retrouvé avec plaisir les personnages des précédents romans avec leurs singularités et leurs histoires parallèles et découvert avec bonheur de nouveaux personnages qui même lorsqu'ils sont secondaires prennent vie sous la plume de Fred Vargas et acquièrent une densité suffisante pour qu'on ait l'impression de les connaître, de les avoir rencontrés en bas de notre rue.
C'est peu de dire que j'ai dévoré ce roman policier... que je ne peux que vous conseiller de lire sans plus attendre !

Je suis allée rapporter les livres de l'été à la médiathèque qui a repris son rythme "normal" (pendant l'été on a la chance de pouvoir enprunter le double de livres et pour le double de temps, c'est-y pas chouette ?!!)... et en emprunter une nouvelle fournée :

Je continue d'explorer les rayonnages du secteur jeunesse et après une cure de Thierry Lenain, je me suis déniché le livre de Morpugo dont Nath avait parlé, deux romans de Kathleen Karr dont j'ai adoré "La longue marche des dindes", un roman de Marie Desplechin (que j'ai déjà lu ?), un de Guillaume Le Touze dont le résumé me plaisait et un recueil des contes délirants de Christian Oster...

Encore un gros coup de coeur pour ce roman de Thierry Lenain qui aborde de nombreux thèmes qui me sont chers et met en scène des personnages complexes car tellement humains.

Thomas a perdu son père dans un accident de voiture et porte un lourd sentiment de culpabilité qui l'empêche d'agir et réagir comme il le souhaiterait, le transformant en victime idéale et souffre-douleur de ses camarades de classe. Il vit dans un immeuble de la cité avec sa mère qui s'évade dans les somnifères.
Sa vie bascule le jour où il découvre Merlin, un homme à la rue qui vit dans une cabane de tôle sur un terrain vague où les enfants viennent jouer au ballon. Thomas se prend d'amitié pour lui en lequel il reconnaît un marginal, un exclu qui est passé de l'autre côté de la vie.
Mais voilà, l'hiver arrive et pour les vacances de Noël, sa mère l'emmène à la campagne chez son grand-père. Thomas ne veut pas abandonner son ami malade dans le froid...
Voilà un roman très sensible sur la misère, la violence, la mort et le deuil...
A lire de toute urgence (à partir de 11 ans).

Je poursuis mon exploration des rayonnages du secteur jeunesse de la médiathèque à la lettre L...

Dans ce roman, l'héroïne est une fillette qui arrive en vacances dans la maison de sa grand-mère. Comme chaque année, elle passe beaucoup de temps chez les voisins, un couple qui n'a pas d'enfants mais accueille des enfants "placés". Cet été, Paola va ainsi faire la connaissance de Lou, un bien étrange garçon sauvage poursuivi (ou précédé comme on veut) par une légende. Enfant trouvé, il aurait été élevé par une louve qui reviendrait rôder près de son petit la nuit...
J'ai bien aimé ce roman un peu fantastique qui, sous des airs de légende à faire frissonner aborde également le thème de la discrimination.
A lire (à partir de 9 ans) et à proposer aux enfants qui aiment les récits d'amitié avec des animaux et une touche de mystère.

J'avais découvert cet album sur un blog de lectrice (peut-être dans les Jardins d'Hélène ?) et je m'étais dit qu'il fallait que j'aille y jeter un oeil...
Eh bien j'ai déniché "Boucle d'or et les sept ours nains" tout simplement à l'espace jeunesse de ma médiathèque !

C'est drôle et impertinent et je me suis amusée à rechercher toutes les références aux contes que pouvait contenir l'histoire.
Lorsque les sept ours nains rentrent du boulot, ils découvrent une géante blonde endormie dans leur maison. Ils vont vite quérir le preux prince (un jeune tailleur qui avait combattu sept géants d'un coup !)... je vous laisse imaginer la suite.
Si vous ne connaissez pas encore cet album, filez vous le procurer ; ce n'est que du bonheur !!!