J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque en me rappelant l'avoir aperçue sur un blog...

L'histoire se passe pendant la Seconde Guerre mondiale et il y est question de Résistance.

Jeanne a été arrêtée pour détention d'armes illégales mais en prison elle fait la connaissance de François (qui a des faux airs de Lambert Wilson je trouve) qui vit de vols et petits trafics. Il l'aide à s'évader sur les toits de Paris et la cache sur une péniche chez des amis mariniers après qu'elle s'est tordu la cheville (à courir sur les toits en talons !)...

L'histoire se lit bien et le dessin est agréable à l'oeil mais j'attends la suite du récit car il reste des mystères à éclaircir.

 Cet album du Sorbier a été publié en coédition avec Amnesty International.

Il relate un événement du conflit en Irlande du Nord vu par les yeux innocents d'une fillette.

Allison a peur d'aller à l'école car pour rejoindre son école catholique elle doit traverser un quartier protestant dans lequel il y a régulièrement des émeutes. Elle ne comprend pas ces tensions entre les deux communautés et la haine et la violence dans les paroles de son oncle.

Le livre se clôt sur le geste de la fillette qui offre sa pierre porte-bonheur à une petite fille protestante finalement semblable à elle. Mais elle se fait durement gronder par les adultes...

Ce n'est donc pas entièrement une note d'espoir puisque l'on sent que les enfants ne peuvent lutter seuls contre la bêtise des adultes.

Un album poignant (à partir de 5-7 ans).

 J'ai ouvert ce roman pour ados sur la recommandation d'une collègue et je ne regrette absolument pas cette découverte !

Dans l'Amérique des pionniers, Bella Rossa rêve de faire fortune en partant sur les routes. Il faut dire que dans son hameau, affublée d'un père invalide qui lui crie dessus à longueur de journée et de voisins que seul son tour de poitrine plus que généreux intéressent, sa vie n'est pas rose.

Son départ se décide plus vite que prévu avec l'arrivée de la guerre...

Le thème m'a rappelé « La longue marche des dindes » de Kathleen Karr mais ici c'est le personnage de Bella qui porte le récit avec son énergie et le caractère qu'elle s'est forgé. On suit ses aventures avec l'espoir de lui voir enfin trouver le bonheur.

Le roman est conseillé à partir de 13-14 ans et je crois en effet qu'il ne convient pas aux plus jeunes que les déboires conjugaux de la jeune femme pourraient choquer ou au moins déconcerter.

 J'ai emprunté ce manga de Tsuchiya Garon et Minegishi Nobuaki à la médiathèque.

Le début me plaît bien alors je crois que je vais lire la suite.

Un homme est remis en liberté après 10 ans d'emprisonnement dans un genre de prison privée. Il ne sait pas pourquoi il a été incarcéré mais il est bien décidé à retrouver celui qui lui a volé 10 ans de son existence. Il bénéficie de l'aide d'une jeune fille amoureuse de lui...

Le personnage principal est très intéressant avec un caractère et une volonté très forts. Il a mis à profit ses 10 ans d'emprisonnement pour méditer et se muscler ce qui laisse présager des suites mouvementées !

A suivre...

 C'est Anjelica qui m'a offert ce roman dont j'avais lu pas mal de bonnes critiques.

Le récit tourne autour de romans et de l'univers des livres mais c'est surtout une histoire de famille, d'amour et de vengeance.

Daniel vit seul avec son père, libraire, depuis la mort de sa mère. Un jour, son père lui fait découvrir « Le cimetière des livres oubliés » en lui demandant d'adopter un de ces ouvrages. En choisissant « L'ombre du vent » de Julian Carax, il ne savait pas qu'il s'engageait dans une aventure plus qu'étrange.

On suit Daniel sur plus de 10 ans et on le voit évoluer dans sa vie, ses amours... et sa relation à ce livre dont il refuse de se séparer. Il décide de mener l'enquête sur Carax, personnage mystérieux dont les livres ont tous disparu. Il sera notamment aidé dans cette quête par Fermin, un personnage haut en couleurs, qui est également lié à cette affaire.

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire des parallèles avec « Le treizième conte » pour l'enquête liée à un écrivain et à ses secrets de famille mais aussi à « A l'est d'Eden » pour la construction en miroir et les personnages qui revivent le même genre d'événements sur plusieurs générations .

Je pense qu'il faut vraiment lire le livre pour se faire une opinion et c'est un excellent roman à suspense.
Merci Anjelica pour cette lecture qui m'a happée ! Il ne me reste plus qu'à plonger dans Brooklyn Folies...

J'ai ressorti cette bande dessinée de ma bibliothèque, que j'avais vraisemblablement chinée alors que j'étais étudiante.

Ce sont des gags courts en noir et blanc du genre de ceux qu'on publie dans les journaux. 
Shoe est un corbeau râleur qui aime écrire des courriers saignants à son journal du matin jusqu'au jour où il décide de publier son propre quotidien.
Les autres personnages qui gravitent autour de lui sont Prof, noyé sous les livres et les papiers qu'il se refuse à ranger, Lindberg, le seul oiseau qui ne sait pas voler (mon préféré !) et Laurette qui tient le bar-pizzeria du coin.
L'humour de ces histoires me fait penser au Baron noir... c'est drôle et incisif et j'ai été heureuse de m'apercevoir que ça n'avait pas vieilli.

J'ai choisi ce livre à la médiathèque attirée par ses illustrations une fois de plus et j'ai découvert une excellente bande dessinée.

C'est l'histoire d'une famille juive qui quitte la Russie pour l'Argentine afin de fuir les pogroms. La petite Malka, avec ses tresses rousses, est du voyage et rêve déjà de sa nouvelle existence dans un pays d'abondance à la nature généreuse... mais la vie des colons s'avère bien plus rude que prévue et la terre parfois inhospitalière refuse de livrer ses trésors.

C'est alors qu'intervient un événement surnaturel. Une nuit d'orage, alors qu'il rentre au village plutôt désespéré, l'oncle Zelik, le patriarche, est littéralement foudroyé et il entend le prophète Ellias lui donner une « recette » qui sortira sa famille de la misère.

J'ai adoré ce récit bien mené avec sa part d'irrationnel et de légende bien servie par le graphisme inspiré dont les couleurs alternent entre chaud et froid. Un vrai coup de coeur que je partage avec vous.

Il m'a fallu attendre la moitié de l'ouvrage pour reconnaître le souffle et le grain de folie des aventures de Thursday Next à la Jurifiction. Le début a été trop délayé à mon goût à vouloir rappeler le contexte et j'ai trouvé le démarrage trop lent à mon goût.

Quatorze années séparent ce volume du précédent. Les OP-spec ont été en partie démantelés mais survivent sous la couverture d'un magasin de moquette. Thursday et Landen vivent heureux avec leurs trois enfants et essayent de convaincre Friday, leur adolescent « mou » de rentrer dans la Chronogarde car ils savent que l'avenir de l'humanité en dépend. Le pays se porte plutôt bien depuis que le Parti du Sens Commun est au pouvoir mais la chute du nombre de lecteurs inquiète cruellement le monde des Livres. Thursday est en charge de deux stagiaires issues des livres de ses aventures précédentes dont l'une se rebelle contre son autorité...

Voilà quelques-unes des pistes qui sont abordées dans ce volume. La deuxième partie du livre est vraiment prenante et je l'ai lue d'une traite mais j'espère que le volume suivant prendra le relais sans attendre.

 J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque, intriguée par sa couverture...

L'histoire se déroule dans une zone de lotissement protégée en Amérique, un « paradis » extrêmement riche, protégé par de hauts murs et potentiellement raciste.

Les parents se sentent rassurés et pensent que rien ne peut arriver à l'intérieur de cette enceinte ; ils laissent donc leurs enfants jouer assez librement. Tout va déraper à cause de Bart, adolescent plus qu'inquiétant de par le culte qu'il voue au nazisme et son goût pour les armes à feu...

J'avoue que ce scénario fait peur tant il est plausible. J'ai trouvé ce livre réussi car il dénonce en une soixantaine de pages des dérives qui ne sont pas seulement américaines.

J'ai apprécié néanmoins que tous les personnages ne soient pas caricaturaux et l'on comprend que la plupart des enfants sont là malgré eux, prisonniers de la cage dorée voulue par leurs parents.

Une BD qui fait réfléchir, au graphisme agréable.

 C'est Anjelica qui m'a offert ce roman et je ne saurais trop la remercier pour cette belle découverte.

Ce récit reprend sur une journée les pensées de la mère de la mariée. Anna se marie et elle a tout organisé pour que la fête soit parfaite. Cet événement fait ressurgir dans l'esprit de sa mère des pans de son existence, des émotions, et nous la découvrons à travers ces retours en arrière, les anecdotes et les détails qu'elle évoque.

Le procédé m'a rappelé celui de « Café viennois » dans lequel il était aussi question de relations fille-mère. J'ai énormément aimé le personnage de la mère et je trouve que c'est aussi une magnifique histoire d'amour... mais je devrais peut-être dire d'amours ?

Un gros coup de coeur pour ce roman que je vous recommande donc sans hésiter.