Ce premier tome de la Trilogie des Tripodes publié dans la collection Médium de l'Ecole des Loisirs est un classique de la Science-Fiction pour ados mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le lire.

L'histoire se déroule dans un futur simili-médiéval : ça peut sembler étrange comme formule mais je vais m'expliquer. La civilisation telle que nous la connaissons actuellement a disparu, il n'en reste que des vestiges, des objets dont la technologie est inconnue aux habitants qui sont retournés à un système féodal et agricole.
Avec une différence de taille : d'énormes machines volantes qui peuvent aussi se déplacer sur trois pieds métalliques (d'où leur nom) interviennent dans la vie des humains. Elles peuvent tuer, menacer, surveiller... et  « coiffer ».
Tous les enfants à l'âge de 14 ans sont enlevés par les Tripodes et reviennent « coiffés » d'une résille métallique qui contrôle leurs pensées, les rend plus raisonnables, plus dociles. Mais un groupe d'hommes et de femmes dans les Montagnes Blanches a décidé de résister et refuse cette domination des machines...

Ce premier volume raconte la fuite du jeune Will accompagné de son cousin Henry à travers le pays, en direction des Montagnes Blanches.

Ce récit m'a fait penser à plusieurs autres livres du même genre (mais sans doute postérieurs d'ailleurs) pour diverses raisons mais Uglies en particulier qui traite d'un thème similaire.

Je n'ai pourtant pas été complètement séduite par ce roman et j'attends de lire la suite pour en apprendre plus sur l'origine des Tripodes et pourquoi la société a perdu ses savoirs et savoir-faire.

J'ai découvert un peu par hasard cette bande dessinée publiée aux éditions Paquet dans la collection Inklusive.

J'ai été attirée par le dessin aux couleurs vives et l'univers imaginaire qui pourrait rappeler « Avatar ».

Clio est une jeune guerrière de la tribu qui garde les lacs sacrés. Son destin va être lié à celui d'un étranger qu'elle sauve de la mort. Elle apprend qu'il est le seul rescapé d'une mission de repérage visant à préparer une guerre contre sa tribu afin de s'approprier ces terres pleines de richesses...

J'ai vraiment bien accroché à la première moitié du récit qui s'est embrouillé par la suite. C'est vraiment dommage car j'ai trouvé les personnages et leur culture très intéressants mais la suite m'a semblé confuse et moins intéressante.

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre sans trop oser l'ouvrir...

J'ai découvert un roman très bien construit, mêlant deux sujets sensibles de manière forte.

Emma était une adolescente heureuse jusqu'à ce qu'elle décide d'entamer un régime draconien qui la pousse à l'anorexie. Mais la maladie coïncide bizarrement avec la découverte d'un secret lié au passé de sa grand-mère pendant la seconde guerre mondiale...

Le secret et le mensonge, la confiance trahie, la découverte de l'horreur par le biais du journal intime d'un responsable de camp nazi, autant de thèmes qui s'entrecroisent habilement dans ce récit à la fin implacable.

Une lecture qui bien entendu est entrée en résonance avec « Maus » lu quelques jours auparavant.

Une histoire singulière à lire à partir de 14 ans.

P.S. : Du même auteur vous pouvez aussi lire un excellent roman d'anticipation intitulé "Felicidad".

De retour de la médiathèque, je vous montre mes trouvailles de lecture pour les jours à venir :

La suite du manga "Old Boy" et trois romans pour ados. Une histoire d'amour un peu fantastique, un roman de science-fiction / anticipation et un roman de société plus réaliste.

P.S. : J'ai déjà dévoré les trois mangas !!! Le tome 4 m'a un peu moins enthousiasmée malgré la première confrontation entre le héros et l'homme qui l'a fait enfermer pendant 10 ans, en revanche les deux tomes suivants m'ont bien accrochée, surtout avec l'introduction du personnage de l'institutrice qui va aider Gôtô à chercher dans ses souvenirs la raison qui a pu pousser son ancien camarade d'école à le haïr à ce point. Vivement la suite !

En ce moment je lis plus de bandes dessinées avec des histoires à suivre ou des séries que des pages de gags mais j'ai voulu essayer celle-ci que je ne connaissais pas.

Parker est un grand jeune homme qui vit dans un appartement avec son chien (blaireau ?). Il passe de petit boulot en job occasionnel mais ça se termine rarement à son avantage.

C'est une BD amusante dans la relation des deux personnages dont le plus raisonnable n'est bien sûr pas l'humain.

J'ai longtemps repoussé la lecture de cette bande dessinée de peur qu'elle ne soit insoutenable et j'ai finalement découvert un excellent livre qui pose la question du « comment vivre quand on a survécu » mais témoigne surtout d'un parcours personnel.

L'auteur s'est longuement entretenu avec son père pour lui faire raconter sa jeunesse en Pologne, la montée du nazisme, comment échapper au pire quand on est juif à cette époque... et ce récit est enchâssé dans des scènes de la période contemporaine où l'on voit les relations entre Artie (l'auteur qui veut publier une bande dessinée sur ce qu'a vécu son père dans les camps de concentration) et Vladek, son père, vieil homme têtu et plaintif avec lequel il n'est pas aisé de cohabiter.

Spiegelman a choisi de mettre de la distance dans son récit en faisant de ses personnages des animaux humanisés : souris, chats, cochons...

On traverse l'histoire de 1930 à l'après-guerre sur les traces de Vladek qui raconte sa rencontre avec sa femme et leur vie heureuse brisée par l'arrivée du nazisme, les cachettes, la fuite, les rafles, le ghetto, l'enfermement, la déportation, la libération, les retrouvailles. On suit un homme qui a su se débrouiller avec une grande volonté et a bénéficié de beaucoup de chance dans ces épreuves. Il en est conscient et évoque aussi tous ceux qui y sont restés, ses compagnons d'infortune. Vladek, vieil homme a beau être agaçant avec ses manies, son avarice, son chantage affectif, on n'arrive pas à le trouver antipathique tant le regard que porte son fils (lui-même agacé) est tendre malgré tout.

Bref, je pense que c'est un portrait à lire et qu'on peut faire lire à de grands ados (à partir de 14 ans) pour essayer de se représenter cette période historique.

J'avais déjà lu un volume des aventures de ce grand détective du Botswana alors quand j'ai trouvé ce titre en bouquinerie je me suis dit que ce serait bien de commencer par le commencement...

C'est dans ce roman que l'on découvre l'enfance de Precious Ramotswe, ses déboires conjugaux et enfin la création de son agence n°1 de Dames détectives. J'ai vraiment apprécié cette lecture où le bon sens de l'héroïne, sa volonté et sa méthode sans oublier un soupçon d'intuition, lui permettent de résoudre les affaires qui lui sont confiées. Ce sont de petites enquêtes avec un fil rouge qui court à travers elles et dont le dénouement clôt le volume.

 Je n'étais pas du tout attirée par la couverture de ce livre mais j'ai vu qu'il était en tête du classement Top BD de Yaneck alors je me suis dit que j'allais voir ce que c'était quand même...

L'histoire se déroule dans un univers gouverné par trois puissances ennemies qui passent leur temps à se faire la guerre et à asservir les autres peuples et notamment les Chninkel. J'on, un petit Chninkel survit à une grosse bataille et va se voir chargé d'une mission pour rétablir la paix...

Je reconnais que c'est une bonne BD et que le récit est très bien mené... mais je n'ai pas accroché, ni au graphisme, ni au personnage principal (plutôt anti-héros mais pas spécialement sympathique). Le personnage que j'ai vraiment trouvé chouette est Bom-Bom, un Tawal velu (qui m'a fait penser à Chubaka et aussi à la BD Lanfeust de Troy).

J'ai eu un gros coup de coeur pour ce court roman de la collection DoAdo publiée aux éditions du Rouergue.

Hector Fenouilh possède un réel talent d'écrivain mais, à 12 ans, il doute qu'on le prenne au sérieux s'il présente son manuscrit. Il va donc se servir de son grand dadais de frère, Jean-Luc, pour le représenter...

L'idée de départ est intéressante mais j'ai surtout trouvé la suite très originale et j'ai savouré un plaisir de lecture comme dans certains romans de Marie-Aude Murail ou Anne Fine au comique inimitable.

Je ne veux pas vous en dévoiler plus mais je pense qu'on ne peut qu'être séduit par cette histoire (à partir de 11 ans) !

J'ai eu l'occasion de lire cette nouvelle aventure de Jack Palmer récemment, après L'enquête corse et L'affaire du voile.

Cette fois-ci, notre naïf détective est en mission au Bürgenzell où il est sensé enquêter sur des fraudes financières. Il tombe en plein « événement » national et médiatique puisque le prince est sur le point d'épouser une jeune « bergère » française. Les deux histoires vont se percuter lorsque Palmer liera connaissance avec les parents de la jeune promise.

Comme à son habitude, notre détective va se retrouver mêler à des trafics et complots qui le dépassent et mettre au jour les dessous d'une société qui n'a rien d'angélique.

J'aime la façon qu'a l'auteur de traiter l'actualité en décalage. J'aime cette impression de déjà vu, cette étrange familiarité, alors qu'il s'agit d'un univers fictif. Le anti-héros est désarmant de bêtise et de candeur. Un agréable moment de lecture.