J'ai emprunté la suite de cette bande dessinée à la médiathèque, curieuse de voir pourquoi c'est ce volume qui apparaît dans le classement Top BD des blogueurs.

J'y ai retrouvé le type de narration très «écrit » et l'alternance des époques, les récits de guerre se mêlant de temps en temps à l'évocation de ce que sont devenues les personnes dont parle le narrateur.

Alan traverse la France, l'Allemagne, la Tchécoslovaquie... Il participe à diverses missions et échappe de peu à la mort à plusieurs reprises. Il fait quelques belles rencontres mais un des passages très anecdotiques que j'ai adoré c'est celui du chien polonais !

Je n'ai pas éprouvé les longueurs « stratégiques » et militaires qui m'avaient un peu ennuyée dans le premier tome. Je retiens plus la camaraderie dans le groupe que décrit Alan et les petits « plus » qui lui ont adouci la situation par moments.

J'ai beaucoup aimé ce conte offert par mon amie Laurence. Les illustrations de Peggy Nille sont très douces et paisibles à l'image des sentiments qui animent le héros.

Kioshi vit avec ses parents dans une petite maison en haut de la colline. Ses parents lui apprennent la mesure et la douceur, le respect de la vie et de la nature. Un jour son père tombe malade et sa mère le charge d'aller chercher l'Eau de Grande Pureté qui coule dans le jardin de l'empereur pour faire boire le thé d'éternité qui pourra le guérir.

Commence alors un périple pour le jeune garçon au cours duquel il fait quelques rencontres. On le met en garde contre la cruauté de l'empereur mais Kioshi a le coeur pur et c'est ce qui lui permettre de réussir là où d'autres plus puissants auraient échoué.

Une très belle histoire non-violente à lire à partir de 7 ans.

J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque mais j'ai été un peu déçue.

Je l'ai trouvée moins bien que les deux dernières de cette série : « La secte à Raymonde » et « L'ancêtre ».

On y voit le petit frère tête à claque d'Agrippine en pleine crise d'identité sexuelle, ses parents au bord du divorce n'en sont que plus amoureux (?), sa grand-mère qui se la joue jeune est plutôt antipathique, un oncle, intermittent de la télé essaye de monter un coup médiatique en théâtralisant la mort de sa mère, Zonzon, l'AGM (comprenez Arrière-Grand-Mère) qui s'initie aux tags, sans oublier Agrippine toujours aussi futile que j'ai trouvé plus agaçante qu'autre chose.

Je ne sais pas trop, moins de rythme, de la dispersion dans le sujet ? Ou peut-être tout simplement n'étais-je pas d'humeur ce jour-là...

J'avais acheté ce livre à l'occasion d'une braderie organisée par la médiathèque de la ville voisine.

J'ai lu avec plaisir ce recueil de nouvelles bien que je les ai appréciées de manière inégale. J'ai beaucoup aimé celle qui donne le titre au recueil et à laquelle fait allusion l'illustration de couverture un peu spéciale : un écrivain et une femme avec laquelle il correspond depuis fort longtemps vont enfin se rencontrer en vrai mais cette visite va vite tourner à la catastrophe.

Ces récits tournent beaucoup autour des relations entre membres d'une même famille ou amis proches, cela évoque les petites rancoeurs, les désillusions. J'ai également trouvé qu'on y buvait beaucoup avec la nouvelle que j'ai trouvé très triste de la jeune mariée que son époux oublie le soir de la nuit de noce après s'être saoulé au bar...

Dans une autre histoire il est question d'une jeune fille qui revient de pension s'installer à la maison où son père a épousé sa meilleure amie. Elle a 18 ans et lui 53...

Dans une autre deux soeurs, célibataires, prennent des vacances séparément pour essayer d'oublier une routine dans laquelle elles ne s'épanouissent pas.

J'ai bien aimé aussi l'ambiance de la nouvelle où un homme revient voir la femme qu'il a passionnément aimée dix ans auparavant d'un amour partagé mais impossible car elle était (et est toujours) mariée avec des enfants.

Une des histoires que j'ai préférées après la première que j'ai évoquée est celle dans laquelle une gouvernante confrontée à un jeune élève charmeur pense perdre la tête et perd finalement sa place. C'est la seule nouvelle qui appartient au genre fantastique et je la trouve plutôt réussie.

Bon évidemment si vous recherchez plutôt l'action et l'aventure ce genre de livre n'est pas pour vous !

J'avoue que désormais lorsque je trouve à la médiathèque un titre que j'ai vu dans le classement , je l'emprunte pour essayer de me faire ma propre opinion...  Merci à Yaneck  pour cette initiative intéressante !

Dans ce nouveau classement, vous trouvez en rouge les bandes dessinées que j'ai lus mais les liens renvoient vers les billets critiques de divers blogueurs. L'entrée d'une BD de Comès et de "Rural !" de Davodeau me font plaisir...

J'ai beaucoup ri en lisant cette bande dessinée reçue pour mon anniversaire.

Pico avec sa coiffure improbable est un peu le cousin de Mafalda qui philosophe et rend les adultes chèvre par la pertinence de ses remarques.

Il a une petite soeur Ana Ana, des copains et des parents... épuisés !

J'ai aimé l'humour et la justesse de bien des saynètes (avec un hilarant bras de fer au camembert... enfin personnellement moi j'ai hilaré !).

On peut difficilement résumer ce genre de livre mais si vous êtes d'humeur morose ça peut faire un bien fou !!!

P.S. : le dessin un peu « flou » à la Sempé m'a sans doute un peu moins convaincue.

Ce petit roman pour enfants de Benoît Broyart, illustré par Hervé le Goff, m'a été offert par Laurence. Il est très court et s'adresse aux lecteurs débutants mais j'ai beaucoup aimé les dessins, des dragons gentils comme ceux que j'aime gribouiller.

L'histoire part un peu du même postulat que « Le dragon déglingué », un jeune dragon au lieu de cracher des flammes se met à cracher de l'eau...

Mais finalement on a besoin de tout pour faire un monde et la différence est une richesse. Ce petit dragon-là va bien trouver sa place dans la société et même savoir se rendre indispensable !

J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque en me disant que je verrai bien...

C'est le récit autobiographique du dessinateur et de comment il a vécu cette journée où les tours jumelles dans le quartier où il vivait à New-York ont été détruites.

On suit son évacuation avec son plus jeune fils, son inquiétude concernant son aîné à l'école dont il est sans nouvelles, ses communications avec sa femme partie travailler à l'autre bout de la ville.

Je pense que la situation est très bien décrite et par ce témoignage personnel l'auteur donne une idée de ce que cela a pu représenter pour les citoyens américains. Il n'y a pas de pathos ni de scènes directes de la catastrophe. Malgré tout, je n'ai pas accroché plus que ça à cette histoire.

C'est ma chère Flo qui m'a fait parvenir ce livre après l'avoir fait voyager chez Sabine.

Sous-titré « Histoire d'une différence » ce récit est le témoignage d'une maman et de son parcours auprès de sa fille autiste. De la naissance de Marine dans les années 70 à ses vingt ans, sa famille a tout fait pour qu'elle grandisse et s'épanouisse dans l'environnement le plus propice.

Mais l'auteur raconte surtout le peu de place qui est fait dans la société pour ces enfants, la difficulté à rencontrer des médecins et spécialistes bienveillants, à trouver structures et méthodes adaptées...

J'ai beaucoup aimé suivre les progrès de Marine, la solidarité de ses frère et soeur, la volonté de ses parents de la sortir de son incommunicabilité. Un regard tendre et un témoignage touchant.

Merci à Flo pour cette découverte qui peut aller rejoindre des romans sur le même thème comme Rien que ta peau,  Simple et Le temps d'une averse de Marie-Sophie Vermot.

J'ai lu avec bonheur cette bande dessinée de Tardi d'après un scénario de Pennac. On y retrouve les personnages et l'ambiance des romans du second (la série des Malaussène) bien servis par les dessins du premier.

Dans le zoo du Jardin des Plantes où travaille la belle Lili, soigneuse épatante au caractère entier, un homme s'est fait enfermer dans une cage et expose sa misère, se nourrissant de pâtée pour chiens... Voilà qui fait les choux gras des médias jusqu'au jour où on le retrouve pendu.

Justin qui est chargé de l'enquête n'est autre que le petit ami de Lili.

Une excellente intrigue sur fond de critique de la société et notamment de l'univers impitoyable de la D.R.H.. Des personnages hauts en couleur et des dialogues pleins d'humour : j'ai adoré et vous recommande chaudement ce livre !!!