Dans les années 1870-1876, on retrouve Martha Jane sédentaire (?) alors que sa fille Janey n'a que quelques mois. Elle a été embauchée dans un ranch où elle aide aux gros travaux et s'occupe du bétail. On comprend très vite que la vie sauvage et le grand air lui manquent. Après un habile « flash back » où elle raconte qui est le père de son enfant, elle quitte le ranch. Elle va tenter de gagner sa vie en ville mais alors qu'on lui propose une place d'éclaireur qui lui permettrait de reprendre la route, elle « place » sa fille auprès d'un couple de bourgeois en mal d'enfant...

La vie de Jane est dure d'un bout à l'autre mais je trouve qu'elle devient particulièrement triste lorsqu'elle commence à se transformer sous l'effet de l'alcool.

Ce volume est toujours aussi bien mené. Il me semble qu'il doit en exister un troisième que je vais essayer de trouver à la médiathèque où j'ai emprunté les deux premiers.

Voici le classement des BD du Top des Blogueurs pour le mois de juin compilé par Yaneck :

1- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 19.67

2- (=) Maus, Art Spiegelman, Flammarion 19

3- (=) Le grand pouvoir du Chninkel, Jean Van Hamme, Gregorz Rosinski, Casterman  18.5

4- (=) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics 18

5- (=) Le retour à la terre tome 2, Jean-Yves Ferri, Manu Larcenet, Dargaud 18.375

6- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman 18

7- (=) Couleur de peau miel tome 1, Jung, Quadrants 18

8- (=) Pyongyang, Guy Delisle, L'Association 18

9- (=) Couleur de peau miel tome 1, Jung, Quadrants18

10- (=) Où le regard ne porte pas tome 1, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud  17.75

11- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.75

12- (+) Le photographe tome 2, David Guibert, Didier Lefèvre, Dupuis 17.7

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.67

14- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67

15- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.67

16- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.6

17- (=) Le chat du Rabbin tome 2, Joan Sfar, Dargaud 17.58

18- (=) De cape et de crocs tome 2, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.56

19- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis 17.5

20- (N) De cape et de crocs tome 8, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.5

21- (-) De cape et de crocs tome 3, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.44

22- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.43

23- (=) De cape et de crocs tome 1, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.4

24- (=) Batman guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33

25- (N) De cape et de crocs tome 6, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.33

26- (=) Fables tome 6, Willingham, Akins, Buckingham, Panini Comics 17.33

27- (=) Il était une fois en France tome 1, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat 17.33 

28- (=) Le sursis tome 2, Jean-Pierre Gibrat, Dupuis 17.33

29- (=) Okko le cycle de l'eau tome 2, Hub, Delcourt 17.33

30- (=) Magasin général tome 2, Jean-Louis Tripp, Régis Loisel, Casterman   17.29

31- (-) La guerre d'Alan tome 2, Emmanuel Guibert, L'Association 17.25

32- (=) Animal'z, Enki Bilal, Casterman 17.17

33- (N) Batman the Killing Joke, Alan Moore, Brian Bolland, Panini Comics 17.17

34- (N) De cape et de crocs tome 5, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.17

35- (=) Aya de Yopougon tome 3, Marguerite Abouet, Clément Oubrérie, Gallimard 17.13

36- (=) Lou! tome 5, Julien Neel, Glénat  17.13

37- (=) Blacksad tome 1, Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido, Dargaud 17.11

38- (=) Blacksad tome 2, Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido, Dargaud 17.11

39- (=) Petit Pierrot, Alberto Varanda, Soleil 17

40- (N) De cape et de crocs tome 4, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17

41- (N) Jéronimus tome 1, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis 17

42- (N) Les gouttes de dieu tome 1, Tadashi Agi, Shu Okimoto, Glénat 17

43- (=) Le sommet des dieux tome 1, Yumemakura Baku, Jirô Taniguchi, Casterman 17

44- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17

45- (=) Une aventure rocambolesque tome 2, Manu Larcenet, Dargaud  17

46- (=) Lulu femme nue tome 1, Etienne Davodeau, Futuropolis 16.95

47- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt 16.9

48- (=) L'orchestre des doigts tome 1, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud  16.8

49- (=) Canoë Bay, Patrick Prugne, Tiburce Oger, Editions Daniel Maghen  16.75

50- (=) Où le regard ne porte pas tome 2, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 16.75

En rouge, les titres que j'ai lus...

C'est Marie  qui a fait voyagé ce livre pour nous permettre de le lire.

Il ne s'agit pas d'un roman mais plutôt d'un essai, d'un témoignage sur l'art des collections de livre, comment organiser sa bibliothèque.

L'auteur part de son expérience (il est éditeur et traducteur et possède une bibliothèque importante) et cite aussi d'autres célèbres amoureux des livres.

J'ai aimé les idées que j'ai pu y retrouver. En tant que lectrice et propriétaire d'une petite bibliothèque (de taille raisonnable disons) les images de bibliothèques et de livres (tels que nous les montre ce blog que j'ai découvert chez Sarah) me font rêver.

A part ça, j'ai trouvé sur ce thème que le livre d'Annie François « Bouquiner » se lisait mieux (mais bon c'est dans mon souvenir uniquement). Là j'ai trouvé certains passages un peu longs ou techniques, vraiment pour bibliophiles. Sans doute aussi les passages consacrés aux autres livres que la fiction qui m'intéressent un peu moins !

J'avais déjà lu une bande dessinée sur l'histoire de Calamity Jane mais celle-ci est différente.

« La vie aventureuse de celle que l'on nommait Calamity Jane » se présente par périodes avec pour ce premier tome les années allant de 1852 à 1869.

On découvre quelle fut la petite enfance de Jane dans une famille de pauvres pionniers et comment elle se retrouva très jeune en charge de ses petits frères et soeurs. Sa fuite avant de se retrouver mariée à un vieux mormon qu'elle n'aimait pas... La dure vie dans la nature qu'elle va apprendre sur le tas puis son expérience de l'armée où elle se fait passer pour un homme.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour la force de caractère du personnage qui est présenté dans sa complexité et pour le trait du dessin qui me plaît énormément. Très expressif sans être caricatural.

Renault est le fils d'un concessionnaire... Renault ! Un battant, un vendeur à la technique de vente bien rodée qui rêve pour son fils d'un avenir en or. Renault est d'ailleurs le premier de sa classe depuis toujours et il fait tout pour faire plaisir à son père et satisfaire ses ambitions... Jusqu'au jour où son bulletin excellent ne le classe que second derrière une petite nouvelle, qui de plus ne pense qu'à s'amuser (et à lire des oeuvres qui ne sont même pas au programme !!!).

Commence alors le défi, orchestré avec l'aide de son père, de battre cette camarade en la déstabilisant et en se montrant plus assidu qu'elle. Mais que faire face à une élève surdouée ?

C'est avant tout un petit roman des éditions la Joie de Lire (titres qui sortent souvent de l'ordinaire) qui montre les ravages que peuvent causer l'ambition familiale lorsqu'elle n'a plus rien de modéré et prend de telles proportions. C'est assez triste dans le fond même si la fin permet au héros de découvrir d'autres raisons de vivre.

J'avais entendu d'excellentes critiques de ce manga alors quand j'ai découvert que ma médiathèque l'avait acheté je me suis précipitée !!!

Je me demandais comment je le lirais sachant que ça traite d'œnologie et que je ne bois pas de vin moi-même et n'y connais rien...

Eh bien j'ai adoré cette histoire très sensuelle (beaucoup de descriptions de vins sont des comparaisons avec des paysages, des saisons, des odeurs et des goûts...).

Le fils d'un célèbre œnologue, à la mort de son père, est mis au défi par le testament de son père pour entrer en possession de la maison familiale et de la collection de vins rares de ce dernier. Ce duel « œnologique » (il s'agit de reconnaître 12 grands crus et un 13ème surnommé « les gouttes de Dieu ») va opposer ce fils à un homme qui lui est inconnu et que le grand maître a adopté sur la fin de sa vie. Or Shizuku (le fils) n'a jamais bu une goutte de vin alors que son rival est un œnologue réputé qui a appris avec le maître !

Voilà la trame. Là-dessus vont se greffer des personnages secondaires : une apprentie sommelière assez douée qui va venir en aide à Shizuku, son patron qui se prend au jeu, un vieil homme ami du maître...

Le tout est très bien ficelé, le héros attachant ainsi que l'équipe qu'il forme avec la jeune sommelière.

Dans le premier tome, nous prenons connaissance de la situation : le contenu du testament et le caractère de Shizuku, qui, sans connaître le vin, a reçu une éducation lui permettant de l'apprécier et de développer des talents œnologiques très affûtés. L'intrigue secondaire de ce volume concerne le patron du bar à vin dans lequel travaille l'apprentie sommelière : celle-ci a cassé une bouteille de très grande valeur et doit la remplacer avec l'aide de Shizuku...

Dans le second tome, on découvre un peu plus le concurrent de Shizuku qui lui commence à prendre goût au vin et à s'impliquer dans ce défi.

J'attends avec impatience la suite et suis la première étonnée de ce suspense qui même s'il n'égale pas celui d'une série comme Monster ou 20eth Century Boy est bien réel !

Je me suis précipitée sur cette nouveauté à la médiathèque tant j'aime les romans de SF-fantasy de cet auteur. Je me suis demandée s'il y avait un rapport avec « Le passeur »... mais non si ce n'est dans la notion de « passage-transmission ».

L'héroïne se nomme « Petite » et elle est apprentie auprès de « Tatillonne » qui ronchonne parce que son élève pose trop de questions. Leur travail consiste à collecter des informations et des souvenirs en touchant les objets d'une maison afin d'en construire des rêves qu'elles soufflent aux habitants.

Petite s'occupe donc d'une vieille femme qui vit seule avec son chien. Grâce à son toucher très délicat elle arrive à merveille à faire naître des rêves précieux. Ce don lui sera bien utile lorsque la vieille femme va accueillir un garçon retiré à sa mère et qui fait de terribles cauchemars.

J'ai beaucoup aimé cette idée de comment naissent les rêves et me suis attachée à l'héroïne bien évidemment. C'est un roman très sensuel qui fait appel aux petits bonheurs du quotidien contenus dans une couleur, un parfum ou un son chéris.

A lire sans modération à partir de 11 ans.

Gros coup de coeur pour cette bande dessinée de Laprun, Béhé et Surcouf, empruntée un peu par hasard à la médiathèque...

J'aime beaucoup ce graphisme au trait noir comme Chabouté par exemple le pratique mais aussi Dupuy et Berbérian.

L'histoire débute par l'enterrement d'une femme et on découvre les membres de sa famille dont on va suivre la vie pendant quelques mois. Guilhèm, le fils, qui termine sa thèse au Groenland, Bernat, le père, éleveur de volailles et Marilis, la fille qui aide son père à la ferme avec son caractère bien trempé. Apparemment Guilhèm était très proche de sa mère qui lui a appris à regarder la nature et à l'aimer mais rien ne semble l'attacher au reste de sa famille... et puis il va proposer à son père de venir lui rendre visite au Groenland.

Les relations entre les personnages sont finement évoquées je trouve et l'on s'attache à ce père bougon qui découvre un univers complètement différent. J'ai aussi apprécié l'évolution de Marilis, « libérée » par le départ de son père.

Un livre que je vous recommande !

Parce qu'on m'avait vivement recommandé cette lecture, je m'y suis essayée.

Les Cantos d'Hypérion sont la première partie d'un cycle de science-fiction et à vrai dire j'ai lu très peu de SF de ce genre (je lis principalement des romans d'anticipation en littérature jeunesse qui plus est). J'ai donc eu un peu de mal à rentrer dedans...

Sept pélerins sont sollicités pour aller tenter de mettre fin à un terrible conflit sur Hypérion où le Gritche s'est réveillé. Le voyage est long et va permettre à chacun des pélerins de conter son histoire, son lien avec la planète Hypérion et la raison pour laquelle il a été choisi pour cette mission. Dans ce premier tome, j'ai ainsi découvert les histoires du prêtre Hoyt qui reprend les carnets du père Huet, celle du général Kassad et celle du poète Silenus. Inégales en longeur et en style, pour l'instant je ne saurais dire où tout ceci va nous mener. J'ai trouvé intéressant le premier récit avec sa découverte de la tribu des Soixante-dix très curieuse. Dans le second j'ai aimé l'aspect fantastique de la rencontre du soldat avec son amante. Et dans la troisième qui parle de création c'est le regard sur cette société futuriste où la technologie a balayé la culture qui m'est resté.

Donc j'attends de lire le tome 2 pour vous en dire un peu plus !

Emmanuel Guibert continue de mettre en images les souvenirs d'Alan Ingram Cope.

Dans ce troisième volume, c'est la vie d'Alan après la guerre qui est en fait racontée . Il insiste sur les personnes qu'il a revues dans un autre contexte tout au long de sa vie.

J'aime bien sa façon d'évoquer les anecdotes et les rencontres qui ont émaillé son parcours. On découvre une première vocation religieuse puis diverses occasions qui l'ont mené de l'Amérique en Europe.

C'est un peu curieux parce que c'est un récit personnel et en même temps il est présenté presque exclusivement du point de vue de ses relations sociales...

Un petit roman dans la collection DoAdo du Rouergue qui peut se révéler déroutante. Par l'auteur de « Passer au rouge » que j'avais déjà lu.

Claire et Yvan ont grandi ensemble comme frères et soeurs, enfants respectifs de deux couples amis... jusqu'à ce que la liaison passionnée entre le père de l'une et la mère de l'autre et sa fin brutale ne les sépare.

Six ans ont passé lorsque Claire apprend qu'Yvan est mort dans un accident. C'est le choc et le flux de souvenirs... elle va essayer de faire le point sur ses sentiments et de s'imaginer un avenir sans lui.

C'est un livre globalement triste mais comme souvent dans cette collection il nous permet de nous mettre dans la peau d'une ado et essayer de comprendre ce qu'elle peut ressentir, pourquoi elle réagit ainsi, la complexité des émotions et décisions à cet âge-là.

J'ai préféré l'évocation de la très belle amitié fusion des deux enfants que la partie au présent où la grande jeune fille en colère cherche ses repères.