• Gros coup de coeur pour ce roman jeunesse emprunté à la médiathèque. J'ai pourtant traîné les pieds avant de me décider n'étant pas férue d'histoires de fantômes...

    Il me semble que Luna et Lisbeï l'ont également lu.

    Il s'agit donc d'une histoire dont la plus grande part se déroule dans un cimetière.

    nobody owens

    Le roman débute par le massacre dans une maison de toute une famille par un « Jack », tueur impitoyable. Seul le bébé y échappe miraculeusement, aussitôt pisté par l'assassin.

    Il va inconsciemment trouver refuge dans un cimetière tout proche dont les habitants vont se laisser attendrir et promettre aux défunts parents éplorés de veiller sur lui.

    Voilà donc le petit Dorian, rebaptisé Nobody, élu citoyen libre du cimetière sous la responsabilité conjointe de parents adoptifs, Dame Owens et son époux, et du mystérieux Silas, lui-même citoyen libre du cimetière. Ce dernier n'étant pas tout à fait mort va pouvoir assurer le ravitaillement de l'enfant et le préparer au monde extérieur...

    J'ai trouvé ce roman fantastique excellent dans son intrigue mais surtout dans les relations que Nobody noue avec les fantômes et son éducation complètement décalée.

    Une lecture que je recommande donc à partir de 12 ans.

     

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  • J'ai eu l'occasion de lire ce manga illustré par Taniguchi d'après des histoires d'Utsumi.

    orme du caucase

    Ce sont en fait des nouvelles. Elles tournent beaucoup autour des relations parents-enfants au Japon mais aussi sur la vieillesse, sur les choix de vie et de carrière. Je ne les ai pas aimées de façon égale.

    J'ai trouvé superbe la première qui donne son titre au recueil où un couple de personnes âgées achète une maison dont le jardin s'orne d'un arbre magnifique qui fait leur joie mais leur vaut l'inimitié des voisins qui doivent balayer ses feuilles...

    Une des nouvelles aussi où un homme d'âge mûr va retrouver son frère qui vit seul en s'étonnant de ce choix de vie et découvre qu'il est bien plus heureux et libre que lui-même ainsi.

    Toutes ces histoires sensibles sont bien servies par le dessin soigné de l'artiste.

    Un beau livre même si ce n'est pas mon préféré de cet auteur.

     

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  • J'ai tout de suite lu ce roman reçu pour mon anniversaire.

    J'en ai lu plusieurs du même auteur avant : "M.Ibrahim et les fleurs du Coran", "Oscar et la dame rose", "L'enfant de Noé", "Lorsque j'étais une oeuvre d'art", "Zoo ou l'assassin philanthrope" (adaptation théâtrale des Animaux dénaturés de Vercors).

    J'aime bien ces petites fables qui se lisent vite mais font parfois réfléchir longtemps.

    sumo

    Il s'agit ici d'un garçon japonais qui a fugué et vit de débrouille en vendant à la sauvette dans la rue. Il est solitaire, taciturne, méfiant et en colère contre la vie et la société, assez cynique en fait.

    Depuis quelques temps, un homme s'arrête devant lui et lui lance « Je vois un gros en toi » et le garçon pense qu'il se moque de lui qui est bien gringalet... jusqu'à ce qu'il lui propose de suivre l'entraînement dans son école de Sumo.

    C'est une histoire sur l'acceptation de soi et la découverte de son potentiel, sur la haine et l'amour, sur la famille et les liens du sang, sur la volonté et la force de l'esprit.

    J'ai beaucoup aimé ce livre et je pense que je le relirai avec plaisir dans quelques temps.


     

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    Je pense que c'est le dernier tome. Il résout une partie des questions que l'on se posait avec le tueur sur les commanditaires et les motivations de certains contrats.

    le-tueur-5

    Il y a plus d'action que dans le précédent mais du coup je l'ai trouvé un peu moins intéressant au niveau psychologique même si je trouve que la série a été bien menée finalement.

    Un genre auquel je ne suis pas trop habituée mais qui ne m'a pas déplu avec un graphisme que je qualifierais de classique, « propre » et efficace.

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  • J'ai dévoré ce roman emprunté à la médiathèque !!!

    iris par ci iris par la

    C'est une histoire d'immeuble comme « La vie mode d'emploi » de Perec et  « 44 Scotland Street ». Iris vient d'emménager avec sa mère et son frère dans un appartement à New York dans un quartier où vit un mélange de populations. Ce sont les grandes vacances et l'adolescente s'ennuie un peu d'autant que sa mère lui a interdit de sortir.

    Heureusement qu'Iris est débrouillarde et plutôt que de passer ses journées à s'entraîner à la dactylo en vue de la rentrée scolaire, elle va commencer à devenir indispensable en rendant service aux différentes personnes de l'établissement. Iris-Secours se propose d'aller faire vos courses ou garder vos enfants par exemple.

    J'ai adoré le personnage d'Iris, volontaire, dynamique, plein de ressources et les rencontres qu'elle va faire dans son voisinage : le garçon en fauteuil roulant, la vieille dame aux chats...

    Une lecture que je recommande à partir de 11 ans.

     

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  • le-tueur-4

    Le tueur (il ne sera pas appelé autrement de toute la série) s'est retiré après quelques contrats pour le « Parrain » auprès duquel il avait une dette. Il se repose à Paris et surtout soigne sa fiancée salement amochée par des « méchants » dont il compte bien se venger...

    J'ai bien aimé ce tome qui aborde des questions d'attachement sentimental ou amical et font sans doute paraître le « héros » plus humain. J'ai aimé l'arrivée du personnage d'Antoine, son voisin, flic dont la conception du métier contrebalance le discours du tueur.

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    Je me suis fait offrir ce livre dont j'avais lu d'excellentes critiques et je ne le regrette pas.

    Même si j'ai été un peu déroutée par la forme du récit au départ, j'ai plongé dans cette histoire émouvante qui se passe dans l'Allemagne nazie.

    la voleuse de livres

    La narratrice est La Mort (mais pas la même que chez Pratchett) qui est présentée comme un personnage qui fait son travail du mieux qu'elle peut en prenant soin des âmes qu'elle emporte.

    Elle va donc intervenir tout au long du roman et souvent annoncer les événements (la figure de style doit s'appeler analepse ou prolepse quelque chose comme ça il me semble) ce qu'elle dit :

    « Je vous ai annoncé deux événements, parce que mon but n'est pas de créer un suspense. Le mystère m'ennuie. Il m'assomme. Je sais ce qui se passe, et du coup vous aussi. Non, ce qui m'agace, me trouble, m'intéresse et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent. » (p.241)

    Au début du roman, Liesel, une petite fille qui vient de perdre son jeune frère, est placée dans une famille d'accueil chez Hans et Rosa Hubermann. Sa mère nourricière est un peu spéciale, qui jure comme un charretier mais au fond elle a bon coeur et Liesel se prend surtout d'affection pour Hans, peintre en bâtiment un peu désoeuvré en temps de crise, qui lui joue de l'accordéon, la console quand elle se réveille au milieu de la nuit après un cauchemar... et surtout va lui apprendre à lire et écrire. Il y a aussi son voisin, Rudy, avec qui elle joue au foot, chahute... et vole.

    Liesel éprouve un attrait irraisonné pour les livres avant même d'être capable de pouvoir les déchiffrer. Le roman est jalonné des livres qu'elle va dérober, pour une bonne part dans la bibliothèque de la femme du maire qui n'est pas dupe.

    Et puis il y a Max, le juif que les Hubermann vont cacher dans leur cave...

    J'ai aimé cette galerie de personnages très humains, les relations qui se tissent entre eux. Il y aurait tellement à dire mais je crois que le plus simple est de lire ce livre qui réussit à parler de l'horreur sans la minimiser et pourtant sans la mettre sur le devant de la scène.

    « Une fois encore, je vous donne un aperçu de la fin. C'est peut-être pour amortir le choc, ou bien pour mieux me préparer, moi à en faire le récit. » (p.479)

    Je suppose que c'est cela, pas vraiment une mise à distance mais cela permet de mettre en lumière les gestes des personnages sans les écraser par l'Histoire.

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  • le tueur 3

    Le tueur est rattrapé dans sa retraite du Vénézuela par des trafiquants de drogue qui estiment avoir soufferts d'un de ses « contrats » et lui proposent d'effectuer deux ou trois missions (rémunérées) pour effacer cette dette.

    J'ai moins aimé ce volume que le précédent. L'intrigue m'intéressait moins, juste une suite de personnes à tuer, pas de réelle intrigue.

    J'ai emprunté les deux suivants à la médiathèque, je verrai bien où ça nous mène.

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  • J'avais déjà lu un roman (d'anticipation)de cet auteur, « Le Monde d'en-haut » qui m'avait beaucoup plu alors quand j'ai trouvé ce titre dans une brocante, je me suis dit que ce devait être bien.

    C'est en fait ici un récit complètement différent, solidement ancré dans la réalité.

    les larmes de l'assassin

    Amélie, dite « Mélie », est une fillette (une ado de 13 ans) un peu ronde et solitaire qui vit seule avec son père, médecin, qui travaille de nuit à l'hôpital. Mais Mélie a peur le soir dans la grande maison pleine de bruits étranges...

    Un week-end que son père est retenu aux Urgences, elle découvre un homme qu'elle ne connaît pas, étendu dans l'herbe du jardin, blessé.

    Il s'agit en fait d'un terroriste en cavale et Mélie ne sait pas bien pourquoi elle l'aide alors qu'il ne lui est pas spécialement sympathique.

    J'ai trouvé ce roman très bien construit et intéressant et pour tout dire assez original sur le thème du secret de famille même s'il peut se rapprocher de « L'alibi » et de « Un rêve si simple ».

    Je le conseillerais à partir de 13 ans.

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  • J'ai emprunté ce manga à la médiathèque mais je n'ai franchement pas été emballée.

    DesCourgesParMilliers

    Cela se passe dans un « univers sub-tropical légèrement rétro » vu à travers les yeux d'un enfant d'après la quatrième de couverture et des personnages adultes y égrènent leurs histoires de coeur ou de travail...

    Je n'ai pas compris grand chose, ce sont des bouts d'histoires mais je n'ai pas vu le lien entre elles et j'ai trouvé certains passages à la limite du vulgaire. Bref, une mauvaise pioche !

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