A la demande insistante d'Aurélie-Marie, voici la réponse à la devinette d'hier (le commentaire de Tchou m'a bien fait rire !) :



Il s'agit d'un vide-poche monté en bannière pour lequel je n'ai utilisé que des motifs gratuits proposés par Miss T. Elle a notamment créé tout un alphabet illustré par des mots qui lui sont chers. Cela faisait un moment que j'engrangeais ces petites grilles dans la perspective de les broder un jour (mon sport favori !... engranger bien sûr quoi que broder aussi !) et le 29 juin dernier, la Miss a lancé un concours de réalisations libres à partir de ses grilles justement !
Après petite réflexion, j'ai opté pour ce vide-poche à graines qui sera très utile à mes parents qui jardinent beaucoup.
Petit détail : sur chaque poche, j'ai cousu un petit bouton en céramique modelé par ma mère justement !

"La manière de donner vaut mieux que les dons ; la manière de dire, diction ou lection, vaut mieux que les mots : mais la manière de ces manières vaut mieux que tout, et elle dépasse la donation, la diction et l'opération autant que celles-ci dépassent le don, la chose dite ou l'oeuvre. Et tout de même : la façon de faire est infiniment plus que la chose faite." (p.29)

(Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien, 1. La manière et l'occasion)

Bonjour !

Je ne crois pas vous avoir déjà montré ce chat roux :

C'est un modèle gratuit trouvé sur un site anglophone (peut-être "Cross-stitching" ?...). J'ai trouvé ce chat stylisé très à mon goût avec son air filou de celui qui sait qu'il fait une bêtise (personnellement, lorsque Mousse s'attaque à mes fils, je ne suis pas contente !).
J'ai brodé ce chat pour faire le fond d'une bourse à fils qui allait dans le nécessaire de brodeuse pour l'anniversaire de ma maman en mars dernier. Je trouvais amusant de placer ce chat à la pelote justement à l'endroit où je n'aurais pas voulu qu'il mette la patte !

C'est Brigitte qui m'a donné l'idée de "recycler" ma collection de timbres de cette manière...

Voici donc une série d'ATC qui mettent en scène des timbres.
L'idée me plaît d'autant plus qu'elle supplée à mon crayon pour introduire des personnages dans ces petites cartes à échanger.
J'ai ouvert un nouvel album où vous pouvez voir toutes mes ATC plus en détail, celles que j'ai fabriquées mais aussi celles que j'ai reçues (sauf les toutes premières qui étaient déjà classées ailleurs et j'avais vraiment trop la flemme pour toutes ces manip' !!!)

Encore une surprise dans ma boîte aux lettres ce midi !

C'est Sarah qui m'envoie une magnifique carte en feutrine avec une fleur toute douce : j'adore !!! Elle propose d'autres ATC à échanger, si vous êtes intéressés, allez faire un petit tour sur son blog qui parle aussi de cartonnage (entre autres).

A votre avis, que suis-je ne train de préparer ?

"Ma bouche avait un goût d'exaltation, et mon coeur, rempli de joie, se soulevait comme une voile et m'entraînait." (p.42)

(Le portrait de Jennie, Robert Nathan)

Un lycéen de Dijon, Saul, sauve une petite chienne qui allait se faire écraser par un autobus. Le vieux monsieur qui avait laissé échapper l'animal le remercie et lui propose d'aller rencontrer le véritable propriétaire du chien, son voisin de palier. C'est ainsi que Saul rencontre Kyle et qu'il découvre un homme malade, très maigre, qui se déplace avec difficulté. Saul accepte alors de venir deux fois par semaine afin de sortir la chienne Lola qui est devenue trop turbulente pour le vieux voisin. La motivation de l'adolescent est l'argent qui devrait lui permettre de s'acheter la guitare de ses rêves. Au fil des pages on voit se nouer des liens amicaux entre le malade (dont Saul sait désormais qu'il est sidéen) et le jeune garçon.

Thierry Magnier propose de courts romans pour les adolescents (souvent moins de 100 pages avec beaucoup de dialogues) qui abordent des questions parfois graves mais toujours essentielles à cet âge là : amour, anorexie, violence, relations familiales... De Marie-Sophie Vermot j'avais déjà pu apprécier la sensibilité et le talent en littérature jeunesse, notamment avec "Le temps d'une averse" mais aussi "Pouvoir se taire et encore".

Dans ce nouveau roman qui parle du sida mais plus particulièrement du regard des gens sur les malades, j'ai été touchée par la simplicité des mots et de l'intrigue. Face aux réactions de Saul, on se demande comment on aurait nous-même réagi. C'est une histoire sur la fin de vie et son accompagnement. C'est une histoire simple et forte.

"L'amitié n'est ni une compensation ni une consolation aux amours malheureuses. Il ne s'agit pas non plus de choisir entre elle et la passion amoureuse : l'amitié a cette caractéristique de n'être point exclusive et d'élargir l'être plutôt que de le confiner ou le restreindre." (p.12)

(Aimer d'amitié, l'amour véritable commence avec l'amitié, Jacqueline Kelen)