« Dans les yeux de Guy, au moins, elle est toujours Gaby. Il ne s'arrête pas à la surface. Comme ce miroir de pacotille. Il plonge la chercher là où elle se cache, l'éclaire de son amour. » (p.91)

(Et puis Paulette... de Barbara Constantine)

« Quand on ne peut pas mettre un mot précis sur un objet, c'est comme si une partie du monde vous échappait. Savoir nommer les choses donne du pouvoir sur elles. » (p.51)

(Les substituts, Tome 1, Johan Heliot)

"Gagner la guerre sans préparer le paix n'avait servi à rien." (p.94)

(Andreas, le retour de Christian Lehmann)

"Peut-être était-elle trop sensible. (...) C'est ce qu'on reprochait à ceux qui voyaient ce qui ne se dit pas." (p.14)

(Ava préfère les fantômes, Maïté Bernard)

« L'une des choses qui m'embrouillent, c'est de ne jamais savoir, quand une réminiscence émerge de mon passé, si cela est vraiment arrivé de cette manière ou si c'est la manière dont cela m'est apparu à l'époque, ou si je l'invente. » (p.123-124)

(Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes)

"Un Travail

C’est parce que le désespoir

finira toujours

par nous avoir à l’usure, 

qu’il nous faut construire

des quotidiens joyeux."

(Nicolas Poupon, À la croisée, éd. Scutella, 2012)

« Heureusement, il arrive que le temps se mette à passer plus vite. Parfois, sans s'en être trop aperçu, on est déjà deux jours plus tard. (Parfois, c'est le contraire. Il est la même heure pendant des années.) » (p.86)

(Un amour de geek de Luc Blanvillain)

« Longtemps je m'en suis voulu de n'avoir rien su retenir mais peu à peu j'ai compris qu'on ne choisit pas. On ne garde pas ce qu'on veut du passé. C'est comme ça... il faut accepter. » (p.85)

(Jeanne cherche Jeanne de Martine Delerm)

« L'avant-avant-dernière. L'antépénultième, on dit. J'aime bien ce genre de mots. Un peu rares. Un peu tarabiscotés. Sur la langue, ils ont une saveur particulière. » (p.9)

(Là où je vais, Fred Paronuzzi)

"Tout bonheur
Que la main n'atteint pas
Est un leurre"

(Jacques Higelin)