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« Pourquoi Vous ?
J'ignore si ce que j'aime en vous, c'est vous
Mes idées deviennent floues, je suis à bout
Pourquoi vous ?
Et ce vertige qui me prend tout à coup
Il me viendrait d'où ?
De moi ou de vous ?
Je me sens vraiment en dessous de tout
Je ne tiens plus bien debout,
Sans doute un coup de grisou.
Inutile de me mettre en joue, j'avoue,
Comme un arrière goût d'amour fou,
D'amour...
N'essayez pas de m'attacher
La moindre bribe du moindre regret
Lever le voile pourrait cacher
Tout ce qui nous lie de loin ou de prés
Je ne viendrais jamais à bout du flou
Qui brouille mes vues sur vous,
Mais si j'échoue,
On s'en fout
Se peut-il qu'il y ait l'un de nous qui joue
A tendre l'autre joue ?
Si c'est vous,
J'absous.
Vous resterez au grand jamais
Le plus brûlant de tous mes secrets
Nous resterons au grand jamais
Loin l'un de l'autre et pourtant tellement près »
(Françoise Hardy)
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J'ai reçu cette bande dessinée au format rectangulaire allongé dans le cadre de la dernière Masse Critique organisée par le site Babelio.
C'est un très beau livre à la couverture épaisse et travaillée avec des différences de textures, une couverture dont j'adore le motif de vagues et une très belle qualité de papier.
J'ai été un peu déroutée par l'histoire et la façon d'aborder les thèmes mais j'ai admiré l'intelligence de l'organisation du dessin dans les cases et des cases entre elles. Le choix de n'utiliser que quelques teintes, du bleu, du brun et du noir et blanc, ne me pose pas de problème dans ce genre d'ouvrage et même si je n'ai pas trouvé les personnages « jolis » j'ai aimé le trait de l'artiste.
Alors, concernant le contenu de cette bande dessinée... Le narrateur est un adolescent australien habitant une petite ville de bord de mer, adepte du surf et de l'école buissonnière. Il raconte parfois de son point de vue d'adolescent mais on voit aussi un adulte qui se souvient de son adolescence, et je pense qu'il s'agit de la même personne. D'après le long texte explicatif de l'auteur en guise de postface « Généalogie du crétin : images, souvenirs et comics de surf australiens », on comprend qu'une partie de ce qui se passe dans la bande dessinée est autobiographique mais remanié pour expliquer un mode de vie particulier à cette région et dénoncer le racisme et la politique de ces petites villes.
Au fil des cases de la bande dessinée, on suit donc Christian avec ses copains Verne et Muck un jour d'école buissonnière, jour de « swell », conditions météorologiques impressionnantes pour vagues de surfeurs. Ils vont finalement abandonner l'idée de surfer, la mer étant trop agitée et se rabattre sur un fait divers qui a marqué la nuit précédente : aller voir les traces d'un cadavre sur la voie ferrée voisine. Parallèlement à cette trame narrative assez mince, il y a le thème des immigrants bleus dont on aperçoit les silhouettes d'extra-terrestres et des motifs graphiques qui envahissent progressivement le paysage, tant au niveau de la végétation que des graffitis sur les bâtiments. On entend aussi le discours d'habitants de cette petite ville, commerçants ou élèves que rencontrent les trois jeunes et qui traduisent un rejet de ces « bleus » qui arrivent sur des embarcations de fortune par voie de mer en ville. On n'en sait pas beaucoup plus ; il ne ressort qu'une ambiance malsaine et un peu angoissante comme dans les mangas de Junji Ito (Spirale …).
C'est vraiment un album très étrange dont je ne sais trop que penser mais qui ne laisse pas indifférent.
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Il y a quelques semaines, avant les fêtes de fin d'année, Véronique D. fêtait son anniversaire.
Pour l'occasion, je lui avais confectionné un chèche dans les coloris gris (en pensant aux tricots de cette couleur qu'elle avait montrés sur son blog).
Et en gris aussi... un marque-pages en feutrine en forme de souris ! (Le deuxième est parti chez une autre copinaute).
J'y avais aussi joint un marque-page brodé (grille de Patati et petites croix).
Je profite de cet article pour vous montrer mon amaryllis et sa première fleur.
On aperçoit un peu le paysage enneigé début décembre par la fenêtre...
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Ce livre a été réédité avec comme nom d'auteur Anne Calife.
C'est le récit à la première personne de Maud. Son enfance dans le sud entre des parents brillants intellectuellement mais relativement froids.
Maud regrette tout le blanc qui l'entoure, la maison, sa chambre, ses vêtements. Elle rêve d'une chambre de petite fille aux murs roses. Elle n'a que 5 ans.
Après plusieurs déménagements et quelques années, rien n'a changé. Non seulement son environnement est toujours aussi blanc mais également silencieux, sans fantaisie.
Maud ne veut pas décevoir ses parents et elle s'applique à l'école, s'efforce de correspondre à l'image qu'ils attendent d'elle. Mais elle en souffre.
Elle recherche l'amitié de camarades, de voisines mais sa marginalité familiale la dessert et elle se retrouve seule.
Elle va trouver une compensation découverte dans la nourriture à l'adolescence.
Ce texte exprime fortement la mécanique qui entraîne cette jeune fille sur la pente de la boulimie.
Un témoignage puissant.
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Pour offrir à une collègue qui admirait mes "boîtes à chaussures"...
J'ai confectionné (enfin je me suis contenté de la recouvrir en fait) une boîte à trésors.
J'avais brodé quelques petits motifs en "Soleil" sur fond rouge.
J'ai choisi des teintes allant du rouge au noir.
Que j'ai égayées par des collages divers et variés.
Dont quelques coeur en tissu.
Je crois que ça lui a fait plaisir et que la boîte a été adoptée !
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J'ai emprunté les 3 bandes dessinées de cette série à la médiathèque. Elles m'avaient été recommandées par ma soeur.
Dans le premier volume, on fait connaissance avec 3 familles qui vivent dans le même immeuble.
Il y a un jeune couple d'étudiants, un couple de quadragénaires (?) avec leur gros chien et une maman enceinte qui élève seule son petit garçon.
Nous suivons d'une part en parallèle trois histoires mais aussi les liens qui peuvent se nouer entre elles, les interférences quand les gens se croisent.
Le jeune homme du premier couple va ainsi sauver la femme du second qui était en train de s'étouffer, et le mari de celle-ci rend service à la maman seule en la ramenant en voiture.
Je trouve très intéressant de voir ainsi l'évolution de ces relations de voisinage avec de la solidarité entre autres.
Dans le second tome, on en apprend un peu plus sur chaque histoire.
La jeune maman décide de "rompre" avec le père de ses enfants qui est marié à une autre. Son fils s'est pris d'amitié pour le jeune couple chez lequel il va jouer de temps en temps.
L'homme du second couple regarde cette jeune maman qui ne le laisse pas insensible mais rien n'est jamais dit, on le comprend dans le dessin.
Ils n'ont pas d'enfant avec sa femme mais se partagent l'affection du chien.
Quant au jeune couple, on rencontre leurs nombreux amis.
Dans le troisième tome, il y a des intrigues amoureuses entre les étudiants, de l'inquiétude envers le gros chien, de l'amitié aussi et des projets de déménagement...
Et puis un épilogue qui met fin à cette trilogie.
Bref voilà une lecture qui m'a beaucoup plu pour son humanité et son étude psychologique des caractère très sensible.