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J'avais acheté cette grille sur le blog des Brodeuses généreuses il y a quelques temps...
Je l'ai brodée avec un fil nuancé dont j'aime les teintes.
Et voilà une petite carte qui est partie chez Véro bis il y a un moment déjà ! Sous forme de mail-art protégée par un plastique (pas terrible pour prendre en photo au dernier moment le soir avec le flash !).
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Après avoir lu « Battement d'ailes » ma chère Flo m'a proposé de me prêter cet autre roman de Milena Agus.
C'est l'histoire d'une jeune Sarde qu'on juge folle dans sa famille. Sans doute trop sensible, fantaisiste et artiste à une époque, entre les deux guerres mondiales, où l'on attend des filles à la campagne qu'elles effectuent des tâches domestiques et se marient rapidement.
Alors que sa famille la tenait recluse dans sa chambre pour l'empêcher de sombrer et de se jeter dans le puits comme elle avait déjà tenté de le faire, ils recueillent un exilé que la guerre a mis en fuite. Cet homme demande la main de la jeune femme qui accède ainsi à une nouvelle vie. S'ensuit un passage sur leur vie conjugale à la sexualité un peu spéciale (qui fait écho pour moi étrangement au récit de la mère dans « Laver les ombres »). Mais l'héroïne, Lia, est atteinte du mal de pierres (des calculs) qui l'affaiblit, la fait souffrir et lui refuse la maternité. Elle est envoyée en cure sur le continent et c'est là qu'elle va rencontrer « Le Rescapé » qui va lui faire comprendre ce que signifie l'amour...
C'est une très belle histoire autour de cette femme pas ordinaire, une belle histoire d'amour, l'histoire d'une rencontre qui va bouleverser sa vie.
Ce qui m'a un peu perturbée (mais peut-être que je n'étais pas assez concentrée) c'est que le récit débute avec la petite fille de l'héroïne comme narratrice mais le point de vue change au fil des pages et plusieurs vies de femmes s'entrecroisent et se répondent ce qui fait que je me suis parfois perdue.
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"Cette idéologie oblitère du même coup les économies vernaculaires (que le langage abusif des pseudo-économistes appelle "informelles") et les richesses non monétaires des nations, rendues artificiellement pauvres, en dépit de toutes leurs potentialités sociales et vitales et de leur capacité à survivre avec peu ou pas d'argent." (p.51)
(Manifeste pour la terre et l'humanisme, Pierre Rabhi)
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Je vous montre aujourd'hui des cartes envoyées par Capucine cet automne.
Accompagnées de grands formats.
Elles présentent spectacles et concerts dans sa région.
Celles-ci ont attiré mon attention.
Une autre série.
Et un autre envoi !
Un peu en vrac.
Il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs.
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J'avais noté ce titre des racontars scandinaves de Jorn Riel il y a déjà longtemps dans ma Liste à Lire mais j'ignorais qu'ils avaient été adaptés en bande dessinée.
C'est pourtant à la médiathèque dans les rayonnages « Nouveautés en BD » que je les ai trouvés.
En ouvrant ce livre on entre dans un univers à part, j'ai envie de dire « hors-temps » aussi, le monde des chasseurs qui passent leur année au Groenland dans un bel isolement. Beaucoup de vieux de la vieille et quelques petits jeunes venus tenter l'aventure. Il hivernent par deux dans de petites cabanes sur la banquise (?) à plusieurs jours de traîneau les uns des autres mais se rendent des visites de courtoisie pour rompre la déprime engendrée par la longue nuit polaire et l'inaction.
Sans doute une préférence pour l'histoire du tatoueur qui relie tous les personnages en une sympathique communauté.
J'ai adoré les illustration d'Hervé Tanquerelle pleines d'humour et ces hommes qui sous de rudes dehors d'ours sont des tendres. Une excellente découverte.
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Il s'agissait bien de laine... Bravo à tout le monde !!!
Comme l'an passé j'ai fait des mélanges avec la laine rose duveteuse que Sarah m'avait donné et une pelote de coton à chaussette gagnée chez Jaffy.
J'adore les motifs de fils qui s'entrecroisent et l'action de "peloter" en elle-même est plutôt apaisante je trouve.
J'ai crocheté une écharpe à motif de fleurs que Capucine m'a encouragée à tenter.
Qu'en pensez-vous ? Trop rose ?
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« Nous déployons dans la vie beaucoup d'efforts pour nous conformer aux idées reçues, qui nous semblent les meilleures parce que la plupart des gens s'y rangent, alors que très souvent nous ferions mieux d'utiliser cette énergie pour changer l'opinion commune, et qu'il faut bien que quelqu'un commence. » (p.12)
( Battement d'ailes de Milena Agus)