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J'ai emprunté ce roman pour ados de la collection « Tempo » chez Syros à la médiathèque.
Je trouve que la couverture ne correspond pas à l'image qu'on se fait du héros / narrateur...
James est en effet décrit dès le début comme un garçon aux cheveux longs mais il a les cheveux qui lui arrivent au-dessus des fesses et souvent attachés en queue de cheval ou tressés d'une natte dans le dos. Sa mère qui l'élève seul a quitté Paris pour Valence et le voilà nouvel élève dans son collège où il se fait remarquer par ses résultats excellents, attisant la jalousie de certains camarades qui occupaient jusqu'à présent la meilleure place. Le titre fait allusion à diverses péripéties qui en découlent (ou pas d'ailleurs). Un jour au collège, des statuettes sont volées dans la salle de musique et l'une d'entre elles se retrouve comme par hasard dans le sac de James ! Il y a aussi cette histoire de figurine très précieuse offerte à James par son grand-père pour son anniversaire et qu'il retrouve en morceaux dans la poubelle après une soirée d'anniversaire entre copains assez... débordante.
Une lecture sympathique avec un héros auquel on s'attache rapidement pour toutes ses qualités.
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« La Marie-Joseph
Ça nous a pris trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l'a dit, c'était trop beau
Pour les vacances nous avions un bateau
D'un bond d'un seul et sans hésitations
On s'documente sur la navigation
En moins d'huit jours nous fûmes persuadés
Que la mer pour nous n'aurait plus de secrets
[Refrain] :
Encore heureux qu'il ait fait beau
Et qu'la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu'il ait fait beau
Et qu'la Marie-Joseph soit un bon bateau
Le père alors fit preuve d'autorité
"J'suis ingénieur, laissez-moi commander"
D'vant le résultat on lui a suggéré
Qu'un vrai marin vienne nous accompagner
[Refrain]
Alors j'ai dit : "j'vais prendre la direction
Ancien marin, j'sais la navigation"
J'commence à croire qu'c'était prématuré
Faut pas confondre Guitare et Naviguer
[Refrain]
Au bout d'trois heures de notre exhibition
L'un d'nous se r'lève avec stupéfaction
Car on s'était pas beaucoup déplacé
Rapport à l'ancre qu'on n'avait pas r'montée
[Refrain]
Côté jeunes filles, c'était pas mal
Ça nous a coûté l'écoute de grand-voile
En la coupant Suzon dit : "J'me rappelle
Qu'un d'mes louv'teaux voulait de la ficelle"
[Refrain]
Pour la deuxième fallait pas la laisser
Toucher la barre ou même s'en approcher
Car en moins d'deux on était vent debout
"J'aime tant l'expression, disait-elle, pas vous ?"
[Refrain]
Quand finalement on a pu réparer
Alors on s'est décidé à rentrer
Mais on n'a jamais trouvé l'appontement
Car à minuit on n'y voit pas tellement.
[Refrain]
On dit : "Maussade comme un marin breton"
Moi j'peux vous dire qu'c'est pas mon impression
Car tous les gars du côté d'Noirmoutier
Ne sont pas prêts d'arrêter de rigoler ! »
Les Frères Jacques
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Cette bande dessinée est la suite du premier volume. Elle s'ouvre donc sur le rappel des faits, la découverte de deux cadavres de femmes identiques, la première mutilée au niveau des seins et la seconde aux mains coupées. L'histoire est toujours menée par le vieil homme qui observe au télescope et consigne tout depuis son chalet perché.
Luka reste persuadé qu'on lui cache quelque chose, un des polaroids, découverts dans la chambre de la victime qui faisait chanter les personnes publiques importantes de la ville, ayant disparu.
Sexe, crime et politique sont la toile de fond de cette BD, intéressante mais un peu trop glauque à mon goût.
Je profite de cet article pour vous communiquer le Top BD des Blogueurs pour novembre orchestré par Yaneck :
1- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis 19.172- (-) Persépolis, Marjanne Satrapi, L'Association 19.063- (N) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial 194- (-) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d'Ouest 18.835- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion 18.86- (N) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis 18.757- (- ) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 18.678- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.69- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là 18.4410- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt 18.3311- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius 18.3312- (-) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 18.3113- (-) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman 18.2514- (=) Garance, Gauthier, Labourot, Lerolle, Delcourt 18.2515- (-) Urban tome 1- Les règles du jeu, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis 18.2516- (-) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.2217- (-) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.1418- (N) Atar Güll ou le destin d'un esclave modèle, Fabien Nury, Brüno, Dargaud 18.1319- (+) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt 17.0720- (=) L'ascension du haut-mal, David B, L'Association 1821- (-) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 17.9422- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 17.923- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.86
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,24- (=) Les enfants de Jessica tome 1, Luc Brunschwig, Laurent Hirn, Futuropolis 17.8325- (+) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis 17.826- (N) La Brigade Chimérique, Serge Lehman, Fabrice Colin, Gess, L'Atalante 17.1827- (+) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël 17.7528- (+) L'orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17.6929- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.6730- (N) Je ne suis pas un homme, Usamaru Furuya, Casterman 17.6731- (=) La chronique des immortels tome 1, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet 17.6732- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.6733- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics 17.6334- (+) Alpha... Directions, Jens Harder, Editions de l'An 2 17.5435- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.5336- (N) Chaque chose, Julien Neel, Gallimard 17.537- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis 17.538- (N) En chemin elle rencontre, Marie Moinard, Collectif, Des ronds dans l'eau 17.539- (=) Les aventures de Michel Swing, Brunö, Pascal Jousselin, Treizetrange 17.540- (N) Mezek, Yann, André Juillard, Le Lombard 17.541- (N) Période Glaciaire, Nicolas De Crécy, Futuropolis 17.542- (N) Taïga Rouge, Arnaud Malherbe, Vincent Perriot, Dupuis 17.543- (N) Umbrella Academy, Gérard Way, Gabriel Ba, Delcourt 17.4944- (-) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.4445- (N) American Born Chinese, Gene Luen Yang, Dargaud 17.3846- (+) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud 17.3847- (=) En mer, Drew Weing, Editions Ca et là 17.3348- (N) Solanin, Inio Asano, Kana 17.3349- (-) Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur, Corbeyran, Gwangjo, Dargaud 17.350- (=) The Unwritten tome 1, Mike Carey, Peter Gross, Panini Comics 17.25
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Voici ce que je propose à votre sagacité cette semaine :
Que vous inspire cette énigme en image ?
N'hésitez pas à aller jouer aussi chez Plouf le Loup !
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Jocelyne est arrivée sur mon blog, il me semble, après un commentaire sur le blog de Claire qui agrandit sa propre collection de marque-pages...
Et elle a gentiment proposé de m'envoyer les marque-pages qu'elle a en double !
De la lecture...
Une série créative (floue ).
Et encore de la lecture (j'adore la pile qui menace de tomber sur le dernier !).
Et puis plein de petites cartes de visite qui vont sans doute me servir à bricoler. Jocelyne les collectionne si vous en trouvez de jolies ou des originales...
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Je me suis offert ce titre qui faisait partie de ma Liste à Lire avec le bon-cadeau de mes collègues cet été.
Ce roman et son écriture, la façon de tourner autour des pensées et de la psychologie des personnages principaux sur une longue durée, m'ont fait penser au « Carnet d'or » de Doris Lessing lu il y a pas mal d'années mais qui m'avait fait forte impression.
C'est l'histoire de Léo et des personnes qui l'entourent. Léo est spécialiste en Histoire de l'Art et donne des cours à l'université. Il vit avec Erica qui écrit des articles plutôt sur la littérature. Le couple se lie d'amitié avec des voisins : Bill est artiste peintre (et plus largement plasticien) et sa femme Lucille poète. Ils ont des garçons du même âge, Mark et Matt. Mais Lucille et Bill vont se séparer et ce dernier vivre finalement avec son modèle, Violet, qui est chercheuse en sociologie, notamment sur tout ce qui tourne autour de la névrose des femmes au XIXè siècle.
Ces deux couples vont s'épauler l'un après l'autre après avoir subi des drames : la noyade du fils d'Erica et Léo alors qu'il est âgé d'une dizaine d'années, puis la découverte quelques années plus tard que Mark, le fils de Bill est un menteur pathologique qui vole et commet des actes très louches.
Ce sont les relations croisées entre ces personnages, les épreuves qu'ils traversent, l'évolution de leur caractère qui pousse le lecteur à avancer dans les pages. Et puis à partir de la moitié ou du dernier tiers de ce copieux roman, l'ambiance vire aussi au thriller avec l'amitié de Mark pour un artiste qui met en scène des corps mutilés de façon extrêmement violente et se trouve mêlé à une disparition inquiétante.
J'ai préféré les deux premières parties du livre je pense mais la personnalité de Mark est un des attraits de cette lecture malgré tout. J'ai énormément aimé le personnage de Violet, si entier, et celui de Bill pour tout ce qui touche à sa conception de l'art et ses créations. Dans les personnages secondaires , il y a aussi Dan, le frère de Bill, et Laszlo, l'assistant de Bill qui devient un ami de Léo.
Un récit très riche que je vous recommande donc.
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"Il a voulu regarder encore plus loin ou, si l'on aime mieux, d'encore plus près. Et il n'a pas été long à apercevoir ce qui se dissimule derrière le monologue intérieur : un foisonnement innombrable de sensations, d'images, de sentiments, de souvenirs, d'impulsions, de petits actes larvés qu'aucun langage intérieur n'exprime, qui se bousculent aux portes de la conscience, s'assemblent en groupes compacts et surgissent tout à coup, se défont aussitôt, se combinent autrement et réapparaissent sous une nouvelle forme, tandis que continue à se dérouler en nous, pareil au ruban qui s'échappe en crépitant de la fente d'un téléscripteur , le flot ininterrompu des mots." (p.97-98)
(L'ère du soupçon, Nathalie Sarraute)