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Tout au long de ce roman que j'ai trouvé super, je me suis dit que ça me rappelait quelque chose mais ce n'est qu'en abordant le dernier chapitre que j'ai dû me rendre à l'évidence : je l'avais déjà lu ! Je suis incorrigible...
"Circé" raconte l'histoire d'un garçon qui a perdu ses parents (et à vrai dire toute sa famille) et se retrouve donc placé en foyer. Le livre est assez dur car il montre comment d'un garçon plutôt gentil et sans histoire, les placements successifs et surtout le fait de côtoyer d'autres enfants "détruits" ou fragiles en font un petit sauvage grossier et violent. L'auteur ne critique pas le système mais il expose dans cette fiction qu'il ne suffit pas de grand chose pour faire basculer un enfant "du côté obscur de la force" pour reprendre une image "starwaresque".
Néanmoins le roman offre une ouverture et un bel espoir sur la fin mais c'est une histoire plutôt triste et je ne sais pas si elle peut présenter de l'intérêt à être lue par un enfant chez qui cela n'éveillera pas d'écho... Mais je la recommande aux adultes et parents qui passent par là !
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Avant les fêtes, une collègue qui pratique l'origami m'a offert ces ornements confectionnés dans de très beaux papiers aux motifs graphiques recherchés (il y a même des petits chats sur fond brun !!!) :
J'ai choisi de les présenter simplement suspendues sur des branches fagotées et j'ai accroché le tout au mur :
Voilà une décoration très originale dont j'adore l'effet "japonisant" !
P.S. : Je suis désolée que la photo ne soit pas plus lumineuse...
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Aujourd'hui, je vous montre comment mes collections s'agrandissent en cette période de courrier abondant...
Je remercie tout d'abord Vivette qui a su trouver comment allier mon goût des puzzles à ma passion des dragons :
Un puzzle dragon en trois dimensions à monter soi-même !!! Ouh là ! J'espère que je vais y arriver car je n'en ai jamais fait en relief de la sorte...
Il était accompagné de marques-pages :
J'en profite pour ajouter ce très beau spécimen (photo un peu sombre...) de la part de l'incorrigible Caro qui doit être remontée dans son camion à l'heure qu'il est...
Et encore une fournée de la part de Valérie :
Merci à toutes !!!
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J'ai reçu cette très belle carte brodée par Didou juste avant Noël :
Je trouve que cette association de rouge et de vert rend vraiment très bien (et puis le galon festonné est une belle trouvaille) !
Vous avez vu, c'est la jolie grille de Carmela que j'ai aussi brodée...
Merci Didou !!!
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J'avais repéré ce titre dans les nouveautés de la rentrée (il me semble) et je me suis empressée de l'emprunter à la médiathèque.
Je l'ai lu d'une traite dans la soirée ! On a envie de suivre l'année de cet adolescent plein d'humour qui est amoureux d'une grande de Terminale qui ne lui prête aucun regard... Il n'est pas si courant d'avoir le point de vue d'un garçon dans un roman pour ados de ce genre (qui plus est un journal intime !) alors je vous conseille d'y jeter un oeil, ne serait-ce que par curiosité.
A découvrir à partir de 12 ans.
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"Comme toujours lorsqu'elle était gênée ou importunée, maman s'absorba dans son travail, n'accordant à l'intrus qu'une attention marginale et des réponses évasives. Chère Maria-Barbara ! C'était sa façon de dire non, laissez-moi tranquille, allez-vous-en ! Je ne l'ai jamais vue aller plus loin dans le renvoi, le rejet, que cette soudaine absorption dans une occupation quelconque, voire dans la simple contemplation d'une fleur ou d'un nuage. Le refus n'était pas son fort." (p.166)
(Les météorites, Michel Tournier)
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« Flou
Quand elle lui disait je t'aime
Il prenait un air surpris
C'était l'évidence même
A quoi bon l'eût-elle dit
Quand elle insistait regarde
Suis-je vraiment à ton goût
A son expression hagarde
On l'aurait pris pour un fou
Et quand elle le secouait
Il lâchait d'un air distrait
Flou, je te vois flou
Je vois comme un brouillard
Autour de tes yeux de tes joues
Et ton corps qui est en dessous
Je ne le vois plus du tout
Flou je te vois flou
Tu peux bien te pendre à mon cou
Tu peux m'arracher des mots doux
Tu peux grimper sur mes genoux
Je te vois flou
Elle lui disait ça m'inquiète
Tu me voyais bien pourtant
Il te faudrait des lunettes
Tu pourrais de temps en temps
Me dire que je suis belle
Mais ses yeux étaient restés
Tout au fond de ses jumelles
Où il était enlisé
Car en face il regardait
Une autre qui s'en doutait
Flou tu me vois flou
Et moi qui t'aime et qui l'avoue
Je ris je pleure et tu t'en fous
Mais de la fille qui se joue
Tu connais tout tout tout
Flou tu me vois flou
Je peux me tatouer partout
je peux me teindre en acajou
Je peux te faire un charme fou
Tu me vois flou
Un jour pour que ça lui passe
Elle partit s'installer
A la fenêtre d'en face
Où il la vit s'exposer
Mais sans plus la reconnaître
Alors il la découvrit
Cramponné à sa fenêtre
Il la guettait jour et nuit
mais c'est elle qui pensa
En l'apercevant là-bas
Flou je te vois flou
Et moi qui croyais bien que nous
Vivions un amour à genoux
Tu es un homme comme tous
Ceux que je vois partout
Flou je te vois flou
Il y a quelque chose là-dessous
Qui me chagrine un peu beaucoup
Où est passé mon amour fou
Je te vois flou
Flou on se voit flou
Mais pourquoi se rouer de coups
Pourquoi hurler comme des loups
Si tu dis que ces jeux de fous
ne changent rien pour nous
Flou on se verra flou
Et quand je ferai les yeux doux
Toi tu ne seras pas jaloux
On pourra vivre tranquillou
Un amour flou, flou, flou
Flou et voilà tout »
Anne Sylvestre
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