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J'avais lu des critiques enthousiastes sur divers blogs de ce roman que j'ai déniché un peu par hasard dans une bouquinerie :
C'est une histoire d'immeuble avec des personnages qui se croisent comme le célèbre roman de Perec "La vie mode d'emploi" que j'adore (mais qui pour moi est indétrônable dans le genre).
L'héroïne, Pat, jeune fille issue d'un milieu aisé, emménage dans un appartement au n°44 de Scotland Street, en colocation avec un Bruce gominé et suffisant assez détestable. Ses sentiments à son égard vacillent entre répulsion et fascination au fil des chapitres mais, pour ma part, j'ai surtout trouvé qu'il prêtait à rire. Nous suivons également la trajectoire de Matthew, directeur de la galerie d'art qui embauche Pat et antihéros plutôt attachant au bout du compte. Sans oublier Big Lou et son café philosophique, Angus Lordie et son chien qui fait des clins d'oeil, le petit Bertie malheureusement surdoué... bref une sympathique "famille" de personnages qui mêlent trois ou quatre intrigues dans ce roman très agréable à lire.
Il est intéressant de savoir en lisant la préface que ce roman a été publié en feuilleton dans un journal écossais ce qui peut expliquer la structure en chapitre cours et un certain exercice d'écriture de ce fait.
P.S. : Du même auteur mais dans un style très différent, j'ai également lu "Vague à l'âme au Botswana".
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"En attendant le beau jour où la tolérance deviendra aimante, nous dirons que la tolérance, la prosaïque tolérance est ce qu'on peut faire de mieux ! La tolérance -- si peu exaltant que soit ce mot -- est donc une solution passable : en attendant mieux, c'est-à-dire en attendant que les homme puissent s'aimer ou simplement se connaître ou se comprendre, estimons-nous heureux qu'ils commencent par se supporter. La tolérance est donc un moment provisoire. [...] Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de s supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer."
(Vladimir Jankélévitch)
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Je continue à déballer mes cadeaux avec vous...
Une belle pochette agrémentée d'un superbe coeur rouge en céramique que m'envoie Marie-Françoise. Vous avez vu le raffinement des galons et dentelles dont elle a le secret !
Et dans la pochette, tout de rouge harmonisés : un marque-page à l'effigie de Louise Michel, une carte pour brodeuse et une autre avec un mignon chromo sans oublier Monsieur Ginger en personne, adorable sujet en feutrine !!!
Merci chère Cigale.
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Vivette m'avait annoncé avoir trouvé de sympathiques dragons dans une librairie...
Je ne connaissais pas du tout ces fiches dragonesques de Cressida Cowell (dont Nath m'a offert un romanl'été dernier) imprimées par Casterman. Il y en a de vraiment géniales comme le Dragon de Jardin, le Cauchemar Monstrueux, le Vermichoc, ou encore le Gronk, sans oublier l'oeil mystérieux de Fatalosaure ! Ami visiteur, sauras-tu les retrouver parmi les dix cartes présentées ci-dessus ?
Merci Vivette !!! Sans toi, je serais sans doute passée à côté...
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Quel est le point commun entre une bougie et un dragon ? Ben... y en a pas vraiment sauf que j'ai reçu deux paquets comprenant ces deux thèmes et qu'un dragon bien entraîné doit être capable d'allumer une bougie sans problème !
De la part de Kaline, de mignons oursons pour décorer mes vitres, une bougie dorée et un dragon chevalier rouge que je vous montre de plus près :
Il est allé rejoindre son frère sur une étagère de la bibliothèque.
Et puis Cathdragon qui m'avait déjà offert de beaux coupons d'aïda pailletée a encore frappé :
Une carte de Toulouse, une bougie en forme de sapin, une grosse boule pleine de friandises et un coussinet à pendouiller sur lequel elle a transféré une image de dragon... enroulé autour d'un bougeoir !!!
Si ça c'est pas du cadeau personnalisé...
Merci à toutes les deux !
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Voilà qui va nous changer un peu des sapins...
J'ai brodé une grille offerte par Kikengrogne pour faire une carte de voeux pour la nouvelle année !
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"Sur un fil
Que dit le funambule en abordant son fil
Ou qu'aimerait-il dire ou bien que pense-t-il
Il dit qu'il est fragile et que la terre est basse
Il pense que son fil faudrait pas qu'il se casse
Il a peut-être peur ou bien peut-être pas
Peut-être bien qu'il aime quelque part en bas
Mais il n'y pense pas car c'est une autre histoire
Il n'a plus de visage il n'a plus de mémoire
Mais il marche pourtant
Il marche lentement
Il ne veut pas penser
Qu'on le ferait tomber
Pour rien pour voir sans méchanceté
ce n'est pas méchant de souffler
De s'amuser à balancer
le fil de sa vie
Le fil de sa vie
Je suis le funambule et j'aborde mon fil
Je le connais par coeur mais ce n'est pas facile
Je suis toujours fragile et puis la terre est basse
Je pense que mon fil se pourrait bien qu'il casse
Que j'ai peut-être peur ou bien peut-être pas
Et puis que je vous aime vous qui êtes en bas
Que vous m'aimez peut-être ou que je veux y croire
Qu'il me reste mon coeur et toute ma mémoire
Mais je marche pourtant
Je marche lentement
Je ne veux pas penser
Qu'on me ferait tomber
Pour rien pour voir sans méchanceté
ce n'est pas méchant de souffler
De s'amuser à balancer
le fil de ma vie
Le fil de ma vie"
Anne Sylvestre
Pour retrouver les paroles d'autres chansons d'Anne Sylvestre
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Mon opinion est un peu partagée sur ce roman...Mary est en prison parce qu'elle a mis le feu au bâtiment dans lequel elle venait de se faire recaler à un concours « d'espoirs de stars ». C'est le point de départ de l'intrigue même si on ne découvre le déroulement des faits qu'au fur et à mesure par les témoignages des différents protagonistes interrogés.
Ce qui m'a déroutée, c'est l'alternance des chapitres qui se passent en prison et qui en fait sont les lettres que Mary écrit à sa cousine pour lui raconter et des chapitres qui reprennent le témoignage soit de l'entourage de la jeune fille soit des personnels du concours. Autant j'ai aimé les lettres de Mary et la rencontre de Cathy qui partage sa cellule et lui fait découvrir la poésie et l'atelier d'écriture pour l'aider à se reprendre, autant les témoignages à côté, en langage très oral avec la reprise à une voix des questions du journaliste qui interroge m'ont semblé sonner faux. Le thème de l'emprisonnement est vraiment bien traité et m'a rappelé les « Lettres de l'intérieur » alors que la simili critique de la mode des concours de chants pour jeunes me semble plus vaine.
Bref, je vous conseille cette lecture pour le personnage de Mary auquel on s'attache tout de suite et qu'on essaye de comprendre mais ce n'est pas un livre sur l'espoir de devenir une star comme le titre et la quatrième de couverture pouvaient le laisser supposer.
(à partir de 13 ans)
P.S. : Du même auteur et dans la même collection "Métis" de chez Rageot, j'ai également lu le très sensible "H.S.".