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...pour une deuxième Marie-Françoise née également un 9 mai ; quelles coïncidences !!! Il s'agit cette fois-ci de Comme la Cigale...
Je lui ai brodé ce modèle des Petits Soleils d'or avec un Fil du Rhin couleur "Lie de Vin".
Je l'ai monté en coussinet (comme c'est original de ma part !) doublé de feutrine crantée.
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J'avais déjà lu un roman de cet auteur, "Les murs bleus", un texte très fort.
"Rien que ta peau" fait partie de la collection "D'une seule voix" chez Actes Sud junior dont j'avais déjà apprécié plusieurs titres ("Rien dire", "Un endroit pour vivre") ce qui a motivé mon choix à la médiathèque la dernière fois.
Je l'ai bien sûr lu d'une traite et j'ai trouvé cette histoire d'amour vraiment très belle et très bien écrite.
C'est Ludivine qui parle, elle a 17 ans et fréquente un lycée spécialisé car elle est lente et ses parents la disent immature, voire idiote. Un soir, en descendant du bus, elle fait la connaissance de Mathis, apprenti menuisier... Leurs solitudes et leurs différences vont se croiser jusqu'à fusionner.
Je ne veux pas trop en dire mais j'ai trouvé cette lecture un peu magique par la force de ses émotions et sa pudeur aussi alors je vous le recommande chaudement.
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La première étape me faisait penser à des remparts mais là on a rajouté un oeil alors je ne sais plus trop quoi en penser :
Il ne reste plus qu'à attendre la suite !
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Ben non, je n'ai toujours pas terminé de déballer mes cadeaux au bout de trois semaines !!!
Une enveloppe est arrivée du Canada, postée par Jo :
Elle ne contenait que des merveilles !!!
J'adore mon nouveau pinkeep pourpre moitié petites croix moitié blackwork avec ce mignon minou ! Et le tissu à vignettes pour la "mémère aux chats" que je suis est génial !
Merci chère Jo !!!
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Je vous avais annoncé que je me lançais dans un nouveau puzzle...
En voici le début avec une belle dame alanguie sur une pile de grimoires.
Bon, c'est la partie la plus facile avec des couleurs claires ou bien marquées par rapport au noir du dragon et au bleu du ciel !
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Toute à ma période de points complices, j'ai craqué sur les grilles proposées dans le De Fil En Aiguille "Rouge blanc bistre" dont j'ai déjà brodé le "Santé" pour Flo.
En voici une deuxième avec le message "Amitié" brodée pour l'anniversaire de mon amie Marie-Françoise.
Et montée en coussinet cranté en ravioli !
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« Marie
Quand Marie passait seulette
Oh ! Comme on la regardait !
Quand Marie passait simplette
Sans rubans et sans apprêts
Les crétins devant leur verre
Les chipies à leur carreau
Qui jugeraient la terre entière
Qui voient pas ce qui est beau
Disaient : "Elle fait sa fière
Marie qui ne compte pas
Marie taillée à la serpe
Marie au visage ingrat"
Et Marie disait le soir
A Clément, à son espoir :
"Dis-moi ce qu'ils me trouvent
Qui ne leur plaît pas
Dis-moi ce qu'ils me trouvent
C'qu'ils n'me trouvent pas
Qu'ils aillent demander à ma mère
De quelle peau elle m'a cousue
Qu'ils aillent demander à mon père
De quel amour il m'a voulue
Et à ma fille, à Maïté
Si j'suis pas la plus douce à embrasser"
Et Marie, devant sa glace
Se disait à demi-voix :
"J'peux me regarder en face
J'aime bien ce que je vois
J'ai tant au long de ma vie
Cherché la beauté que, si
J'étais pas un peu jolie
J'serais déjà plus ici
J'ai pourtant la peau si douce
J'ai pourtant les plus beaux yeux
Qu'on ait vu d'mémoire de source
De mémoire d'amoureux"
Et Marie disait toujours
A Clément, à son amour :
"Dis-moi ce qu'ils me trouvent
Qui ne leur plaît pas
Dis-moi, dis-moi, ce qu'ils me trouvent
C'qu'ils ne me trouvent pas
Qu'ils aillent demander à ma mère
De quelle soie elle m'a tricotée
Qu'ils aillent demander à mon père
De quelle tendresse il m'a parée
Et à ma fille, à Maïté
Si j'suis pas la plus douce à embrasser
Et Marie, la toute fière
Se disait d'un ton bien las :
"Quelle serpe a pu me faire
Ce visage et ces mains-là ?
S'ils ne peuvent pas comprendre
Qu'au moins ils ne disent rien
Je suis femme et je suis tendre
Certains s'en souviennent bien
Et si l'amour se rappelle
Autant que je l'aime, moi
Il faut bien que je sois belle
Sinon je ne vivrais pas"
Et lui répondit Clément
En cherchant ses mots longtemps :
"J'sais pas ce qu'ils te trouvent
Qui ne leur plaît pas
J'sais pas ce qu'ils te trouvent
Moi, je ne trouve pas
J'sais que le jour où je t'ai vue
J'ai eu envie de te garder
Que le jour où je t'ai connue
Moi, ma maison, j't'ai tout donné
Et que pour moi, pour Maïté
Tu restes la plus douce à embrasser
T'es toujours la plus douce à regarder »
Anne Sylvestre 1964 "T'en souviens-tu la Seine"
Pour retrouver les paroles d'autres chansons d'Anne Sylvestre
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Encore un livre dont j'avais lu des échos sur internet... et que j'ai trouvé à la médiathèque.
C'est une bande dessinée mais avec beaucoup de texte et pas seulement des bulles, un format original donc, qui se lit comme un roman psychologique.
On y suit l'héroïne, Gemma, de l'Angleterre à la Normandie, de la vie de couple à l'adultère, du malheur au bonheur, de la vie à la mort...
Le narrateur est le boulanger du village normand où le couple d'Anglais que forme Gemma, artiste peintre décoratrice, avec son mari Charlie, restaurateur de meubles, ont acheté une vieille demeure. Il est frappé par le nom de l'héroïne et va s'attacher à faire des parallèle avec le roman de Flaubert jusqu'à provoquer (ou penser provoquer) des événements similaires dans la vie de Gemma.
C'est une histoire sur la vie quotidienne, la routine et l'ennui mais aussi sur les situations familiales complexes, le divorce et les familles recomposées. Ce n'est pas ce qui m'a le plus intéressée mais plutôt la peinture des caractères et notamment l'évolution du personnage de Gemma auquel je me suis attachée.
Je pense que ça vaut le coup de découvrir ce livre vraiment particulier.
(Ce n'est pas une BD que je conseillerais pour des ados même s'ils étudient "Madame Bovary" en classe...)