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J'aimerais pouvoir vous montrer ce que je brode en ce moment mais ce ne sont presque que des "chuts" (cadeaux secrets !) alors il faudra attendre...
Pour patienter, voici le deuxième dragon né de l'atelier poterie pendant les vacances de Noël :
Moins abouti que le premier, celui-ci est modelé dans une terre rose (non, non, je ne débloque pas complètement, cette terre d'aspect noir sera rose pâle une fois cuite !) plus souple et malléable que la glaise rouge que j'aime tant ce qui permet d'autres effets.
Bon, il faut savoir que j'étais partie pour essayer de reproduire un chien... mais mon imagination a légèrement dérivé !!!
Il a tout de même une bonne tête...
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"J'aime l'humilité du camping. N'avoir pour demeure qu'une toile de tente tenue par quatre piquets, ondulant au vent, se creusant sous le poids de la pluie ; sentir toute la précarité de son abri ; dormir au contact de la terre et endurer ses imperfections ; vivre à l'étroit et en faire un univers ; ne rien posséder et avoir le monde à portée de main ; à tout moment pouvoir plier bagage et prendre la route ; trôner dans son pauvre refuge au milieu de la vastitude et se délecter de sa petitesse effrontée." (p.74)
(Le cri, Laurent Graff)
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Bonjour !
Aujourd'hui je veux vous présenter un livre qui va prendre une place bien particulière dans ma bibliothèque...
Tout d'abord parce qu'il s'agit d'une édition à tirage limité, un objet précieux au beau papier et à la présentation extrêmement soignée jusque dans les détails. Vous pouvez déjà admirer la couverture reliée de fil pourpre :
C'est Laurence qui m'a offert ce trésor qui faisait partie de cet envoi (clic clic).
Donc, ce livre est tout d'abord spécial à mes yeux parce que c'est un vrai cadeau d'amitié et qu'il ravirait tout bibliophile digne de ce nom. Mais les qualités de l'ouvrage ne s'arrêtent pas là !!!
Il est ensuite superbement illustré par Françoise Malaval. Je ne connais pas la technique employée mais le graphisme me fait penser à la linogravure et il faut savoir que les images qui ouvrent chacun des dix chapitres utilisent toutes des couleurs différentes qui apportent leur touche vive au texte. Je ne me lasse pas, notamment, d'admirer les deux images qui représentent des arbres (pour les chapitres "le rêve" et "le hérisson").
Quant au texte de ce court roman dont la narratrice est une fillette, je l'ai trouvé très fort. Avec des mots simples, la fillette évoque la séparation de ses parents et les émotions qui la submergent tout au long de l'histoire, des disputes du début à "l'acceptation" de la fin. C'est un livre qui peut accompagner un enfant vivant la même situation en l'aidant à mettre des mots sur ce qu'il ressent ou tout simplement en lui renvoyant dans un miroir ce qu'il peut vivre et ses interrogations.
Merci Laurence pour cette très belle découverte...
P.S. : Un autre roman pour ados qui m'avait beaucoup plu sur le même thème : "Chère Théo".
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Nous sommes aujourd'hui le 13, c'est le jour idéal pour vous montrer mon treizième coeur brodé dans la cadre du projet de Mady :
Après Le treizième conte, le treizième coeur ! Un vrai coup de coeur celui-là... Je les aime tous beaucoup mais celui-ci a un petit quelque chose, un je ne sais quoi de plus... ou de moins...
J'y retrouve la pointe qui forme un coeur quadrillé, les deux coeurs superposés au centre et de petites ailes équilibrées dans chaque oreillette ; il n'y a rien à y redire !
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Je n'ai pas l'habitude de parler musique ici et vous ne trouverez ni morceaux à écouter ni vidéos chez moi... d'autres le font bien mieux que moi (allez donc faire un tour chez Laurence, Chrisalain ou Freezia par exemple !). En revanche, vous devez commencer à connaître mon attachement aux chansons d'Anne Sylvestre dont l'univers musical et les textes me "parlent", me touchent et font écho en moi.
J'aime tous ses albums qui, dans leur évolution conservent tous une sensibilité et une humanité indémodable. Ils continuent de coller à l'actualité parce que les portraits que l'artiste fait vivre nous ressemblent ; ce sont nos voisins, nos parents, nos amis... avec leur cortège de joies et de douleurs, de petites manies et de grandes passions.
Si vous ne connaissez toujours pas Anne Sylvestre, jetez un oeil (et même un peu plus !) sur les textes de ses chansons...
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Pour ma fête l'autre jour, j'ai eu l'agréable surprise de recevoir cette belle carte brodée de la part de Christelle (qui est par ailleurs la 50ème abonnée dont je vous parlais dimanche...) :
Je trouve ce motif floral vraiment harmonieux avec une composition "en cadre" très intéressante.
Alors merci Christelle pour ta délicate attention !
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"Les préfixes
A mesure que je vois
j'oublie j'oublie
j'oublie tout ce que je vois.
A mesure que je pense
je dépense je dépense !
A mesure que je vis
je dévie je dévie !
mais à mesure que je meurs
je demeure je demeure."
(Jean Tardieu)
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