ça y est ! j'ai été prise d'une folie d'ATC (une de plus me direz-vous...) !!! Je pense ATC, je découpe ATC, je collecte des matériaux ATC, je recadre ATC, je glitter glue ATC, bref je vois des ATC partout !!!
ça tombe bien parce que je me suis inscrite à un échange chez Freezia, spécial "débutants".
cette fois-ci c'est la couverture très psychédélique d'un Télérama (ma première source d'images depuis... des lustres !) consacré à la révolution pop des sixties qui m'a inspirée. En fouillant dans mes tiroirs, j'ai retrouvé de petits autocollants marrants et un peu de papier brillant... et voilà le résultat :

J'ai ma petite idée sur les destinataires de ces cartes mais j'attends encore un peu...

"On peut ranger les hommes en hommes de droite et en hommes de gauche, en bossus et en non bossus, en fascistes et en démocrates et ces distinctions sont inattaquables. Mais la vérité, vous le savez, c'est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos. La vérité, c'est le langage qui dégage l'universel. (...)
La vérité ce n'est point ce qui se démontre, c'est ce qui simplifie."

(Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry)

Ces deux lettres étant très rapides à broder, cela m'a motivée pour essayer de rattrapper mon retard (nous venons de recevoir le W et le X !!!).



Le S est brodé avec un Anchor multicolore n°1325 et pour le T j'ai utilisé un fil Atalie Hors Collection.
Pour bien faire, il faudrait que je continue sur ma lancée et entame le U et le V...

Pour voir le reste de ce SAL
Le blog du SAL organisé par Corinne

"Ma mémoire, qui me retrace uniquement les objets agréables, est l'heureux contrepoids de mon imagination effarouchée, qui ne me fait prévoir que de cruels avenirs." (p.426)

(Jean-Jacques Rousseau, Confessions)

C'est curieux que je n'en ai pas encore parlé mais sans doute parce que je ne considère pas cela comme une collection (j'ai plusieurs fourchettes dans le tiroir de la cuisine mais ce n'est pas pour cela que je les collectionne !).
Il est vrai que, pour moi, les marque-pages sont avant tout utiles, pratiques et osons le mot INDISPENSABLES !

Je les range (enfin, ceux qui ne traînent pas sur les meubles ou à côté du lit !) dans cette belle boîte en cuir ouvragé.

Vous pouvez voir que ma conception du marque-page est assez large...
J'aime utiliser les Cart'com,  ces cartes postales publicitaires que l'on trouve notamment dans les Offices de Tourisme. Elles ont un format compatible avec les livres de poche.
Vous pouvez aller visiter la collection de signets d'Anjelica qui en recherche avec des fées...
Au fait, à quoi cela sert-il d'avoir autant de marque-pages alors qu'on ne lit qu'un seul livre à la fois (en théorie !!!) ?
Eh bien, en ce qui me concerne, j'ai commencé il y a quelques temps à en laisser un dans chaque livre de ma bibliothèque une fois lu. Je le glisse à une page dont le texte m'a particulièrement marquée par exemple.
Et vous, comment utilisez-vous vos marque-pages ?

C'est l'histoire d'une très vieille mache, Jojo, avec "des cormes dessus, des gamelles dessous et derrière une queue pour chasser les mouches."
Mais cette mache "drôlement joyeuse" commence à disparaître petit à petit laissant chaque jour partir un peu d'elle-même...

C'est, vous l'aurez compris, un livre pour les petits qui aborde le thème de la mort avec une fin apaisante qui apporte une "explication" en montrant qu'un peu de Jojo reste dans le firmament.

Les illustrations d'Olivier Douzou qui accompagnent son texte sont superbes et c'est vraiment un album coup de coeur !!!

A lire à des enfants à partir de 3 ou 4 ans...

"ça m'inquiète toujours de rencontrer des gens nouveaux, dit-il. Je n'aime pas les gens nouveaux. Je n'aime que les gens anciens. Je déteste devoir faire la conversation. J'imagine qu'il va falloir que je fasse la conversation avec lui. J'aime me mettre dans un coin et observer. Je suis une tapisserie. Une étoile de mer. Je m'accroche aux surfaces immergées et je me contente d'observer la vie sous-marine. Il n'y a que comme ça que je suis bien." (p.204)

(Embrasser une fille qui fume, Randy Powell)

Je crois que vous aurez dorénavant compris que je suis avant tout une "collectionneuse de collections" (pour reprendre le titre d'un opuscule d'Henri Cueco que j'aurai aimé vous présenter mais je n'arrive plus à mettre la main dessus ; j'ai dû le prêter...).
C'est pourquoi lorsque j'ai découvert cet album (à l'époque où j'écumais les bouquineries) je n'ai pas hésité !

C'est l'histoire d'Adeline qui vit dans une famille de collectionneurs (papillons, coquillages, timbres...). Elle se sent un peu à l'écart et aimerait avoir une passion puisque cela semble combler les membres de son entourage. 
Et puis, un jour, elle ramasse un bouton par terre dans la cour de récréation... 
J'ai retrouvé décrits dans ce livre tout ce qui fait le plaisir des collections : l'accumulation, le tri et les classements multiples, la joie des échanges... 
Il se trouve que j'ai toujours adoré les boutons et vous pouvez avoir un aperçu de ma collection ici.
Vous pouvez aussi lire ce que pense Sarah de cet album dont l'auteur est Francine de Boeck et qui a été publié aux Editions du Carrousel.