"La bonne volonté raccourcit le chemin."

(Proverbe)

Je continue à vous dévoiler ce que contenait le colis envoyé par Aude :

Une salière et une poivrière avec un chien et un chat, l'un dans une panière à linge, l'autre dans une poubelle. J'ai déposé les deux sur une étagère dans ma lingerie, où ils me tiennent compagnie ! Le chat roux a un petit air fripon qui me plaît tout à fait...

"Un regard est dans tout pays un langage."

(G. Herbert)

Comme promis mardi, je vous montre mes réalisations de l'après-midi récréatif avec Sarah :
J'ai cousu et rebrodé deux coeurs en feutrine en laissant libre cours à mon inspiration...

Recto avec quelques point d'épine

Verso avec des points d'épine et des points de noeud (et beaucoup de superpositions de couleurs !).
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette activité (tiens, il faudra que je recommence !!!) et j'espère que ces cadeaux feront la joie des enfants auxquels ils vont être offerts.

J'ai lu en une soirée un des deux romans pour ados emprunté à la médiathèque.
J'avais déjà lu plusieurs textes de Bernard Friot dont les excellentes "Histoires pressées" que je trouve si drôles... mais alors là ce n'est absolument plus le même registre.

"Rien dire" a été publié dans la collection "D'une seule voix" chez Actes Sud Junior, collection qui se présente comme"Des textes d'un seul souffle. Les émotions secrètes trouvent leur respiration dans la parole. Des textes à murmurer à l'oreille d'un ami, à hurler devant son miroir, à partager avec soi et le monde."
Le livre se lite en effet d'une traite, en temps réel avec la narration.
Brahim est en stage de préparation pour le bac de français dans un centre de "vacances" qui accueille sa classe quelques jours. Chaque soir, le professeur de français demande à l'un d'entre eux de s'asseoir sur la chaise au milieu de la pièce et de laisser libre cours à sa parole...
Brahim ne veut rien dire... ne pas laisser déborder ce qu'il retient au fond de lui comme rancune, amertume, désespoir.
J'ai trouvé ce texte écrit à la première personne très fort et la voix du narrateur très juste. On entre dans sa vie d'adolescent français... que les gens voient comme un Magrhébin. Brahim dit sa tristesse de ne pas être juste considéré comme un bon élève mais comme "un étranger qui maîtrise bien la langue française". Il évoque sa découverte des joies de la pâtisserie chez un oncle en Allemagne... C'est un texte triste car le personnage de Brahim est désabusé face à une société qui refuse de l'intégrer. Mais c'est un texte très fort où l'on suit une relation mère-fils très tendre, et c'est avant tout un beau portrait, humain.
A découvrir (à partir de 13 ans)

Régulièrement, à raison d'une demi-heure chaque matin, mon Douce Brise avance...

J'ai désormais terminé tout le bas et entrepris d'attaquer les lettres du dessus. Y a pas à dire, lorsqu'on se discipline en brodant un peu tous les jours, le modèle progresse !!!
Pour voir l'avancée depuis la dernière fois et comparer.

"Accuser les autres de ses malheurs est le fait d'un ivrogne, s'en prendre à soi-même est d'un homme qui commence à s'instruire. N'en accuser ni un autre, ni soi-même est d'un homme parfaitement instruit."

(Epictète)

Mais que fabrique miss Mousse ?!!!

Elle a repéré un petit papillon de nuit de l'autre côté de la vitre et entreprend des manoeuvres d'intimidation. Sa technique de chasse est bien rôdée : elle le fixe d'abord intensément du regard depuis le sol, puis saute sur le rebord de la fenêtre (en rebondissant sur la tour de mon PC !) ; elle s'agrippe ensuite aux rideaux (mes beaux rideaux neufs auxquels il ne reste presque plus aucun pompon...) en émettant de petits bruits de claquement de langue ou grincement de dents je ne sais trop. Dommage que je n'ai jamais réussi à saisir sa grimace à ce moment-là avec l'appareil photo parce que ça vaut son pesant de cacahuètes !!!
Vous noterez ici qu'elle a osé braver l'antre de Gaspard...

"Ce qui est, est une coquille flottant dans l'infinitude de ce qui n'est pas."

(Eddington)