•  

    « Rien. Il ne cherche rien. Il marche ce qui ne l'empêche pas d'être attentif à tout le reste comme il l'a été chaque jour de sa vie. Et ce qu'il ne cherche pas lui est donné. » (p.123)

    (La joie en herbe, Claude Vincent)

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  • « Plus nous sommes éloignés de quelque chose, plus nous nous en méfions, Peter. Nous rejetons l'inconnu, le non-familier : les gens qui ne pensent pas comme nous, les sociétés vivant selon un modèle différent du nôtre. Et les enfants sont très différents de nous. Les jeunes aiment contredire leurs aînés. » (p.97)

    (La Résistance, Gemma Malley)

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  • "Pas de progrès sans la croyance au progrès !" (p.352)

    (La Garçonne, Victor Margueritte)

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  • « Chapeau bas

     

    Est-ce la main de Dieu,

    Est-ce la main de Diable

    Qui a tissé le ciel

    De ce beau matin-là,

    Lui plantant dans le cœur

    Un morceau de soleil

    Qui se brise sur l'eau

    En mille éclats vermeils ?

     

    Est-ce la main de Dieu,

    Est-ce la main du Diable

    Qui a mis sur la mer

    Cet étrange voilier

    Qui, pareil au serpent,

    Semble se déplier,

    Noir et blanc, sur l'eau bleue

    Que le vent fait danser ?

     

    Est-ce Dieu, est-ce Diable

    Ou les deux à la fois

    Qui, un jour, s'unissant,

    Ont fait ce matin-là ?

    Est-ce l'un, est-ce l'autre ?

    Vraiment, je ne sais pas

    Mais, pour tant de beauté,

    Merci, et chapeau bas.

     

    Est-ce la main de Dieu,

    Est-ce la main de Diable

    Qui a mis cette rose

    Au jardin que voilà ?

    Pour quel ardent amour,

    Pour quelle noble dame

    La rose de velours

    Au jardin que voilà ?

     

    Et ces prunes éclatées,

    Et tous ces lilas blancs,

    Et ces grosselles rouges,

    Et ces rires d'enfants,

    Et Christine si belle

    Sous ses jupons blancs,

    Avec, au beau milieu,

    L'éclat de ses vingt ans ?

     

    Est-ce Dieu, est-ce Diable

    Ou les deux à la fois

    Qui, un jour, s'unissant,

    Ont fait ce printemps-là ?

    Est-ce l'un, est-ce l'autre ?

    Vraiment, je ne sais pas

    Mais pour tant de beauté,

    Merci, et chapeau bas !

     

    Le voilier qui s'enfuit,

    La rose que voilà

    Et ces fleurs et ces fruits

    Et nos larmes de joie...

    Qui a pu nous offrir

    Toutes ces beautés-là ?

    Cueillons-les sans rien dire.

    Va, c'est pour toi et moi !

     

    Est-ce la main de Dieu

    Et celle du Malin

    Qui, un jour, s'unissant,

    Ont croisé nos chemins ?

    Est-ce l'un, est-ce l'autre ?

    Vraiment, je ne sais pas

    Mais pour cet amour-là

    Merci, et chapeau bas !

     

    Mais pour toi et pour moi

    Merci, et chapeau bas !... »

     

    (Barbara)

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  • "Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté."

    (Alain)

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  • « Les mots cheminent. C'est ça, les mots : jetés au hasard, ils s'éteignent ou poursuivent leur route. » (p.84)

    (La joie en herbe, Claude Vincent)

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    « Les désastres sont de bons maîtres, bien que leurs méthodes soient rudes. » (p.102)

    (Les enfants de Noé, Jean Joubert)

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  • « On ne reste jamais celui que l'on découvre en s'observant. » (p.184)

    (Les autres, Alice Ferney)

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  • "Etait-ce donc les autres, Hypocrite et Cie (...) qui, étant dans le faux, étaient dans le vrai ?... Et n'était-elle, elle, qu'une anormale avec sa soif toujours plus altérée de sincérité et de justice ?" (p.341)

    (La Garçonne, Victor Margueritte)

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  • « Derrière l'ironie manifeste de mon regard, le soupçon, sans doute, que celui qui aime la vie l'aime sous toutes ses formes.

    Serions-nous si étroits que l'attention portée aux animaux nous détourne de la détresse humaine ? » (p.43)

    (La joie en herbe, Claude Vincent)

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