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"Dans la vie, on est obligé de se taper tous les moments sans intérêt que la littérature évite soigneusement : les petits pipis, les files d'attente, les jours où il pleut tellement qu'on ne peut pas sortir, les semaines de vacances où les autres sont partis et pas nous, les trois minutes qu'il faut au micro-ondes pour réchauffer le repas... La liste est infinie. Si on réfléchit, la vie est même beaucoup plus pleine de ce genre de moments idiots que d'instants cruciaux.
La rencontre magique, l'échange de regards qui bouleverse le cours des choses, la conversation géniale, les événements clés qui font le tissu des livres sont éparpillés au hasard dans la vraie vie." (p.36)
(La plus belle fille du monde, Agnès Desarthe)
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Bravo vous êtes très nombreux à avoir trouvé la bonne réponse ! Mais j'ai bien aimé la proposition de Mamie Dany qui y voyait du roquefort et la vue aérienne de Symiote...
Il s'agissait bien de taches de moisissure sur le plâtre d'un mur...
Au cours d'une séance de détapissage, j'ai fait de curieuses découvertes "archéologiques".
J'aime bien essayer de deviner le motif de la tapisserie bleue et verte (qui était antérieure à celle que j'ai arrachée...).
On en a sans doute une petite idée sur cet autre cliché même si la couleur est passée. Vous noterez les graffitis authentiques au passage !
Un bon exemple de palimpseste domestique en quelque sorte...
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J'avais lu le premier volume des aventures de Monsieur Chatastrophe et c'est Martine 27 qui m'avait fait connaître ce second titre reçu en cadeau à Noël.
Le style assez familier et parlé (pas dans le sens de grossier mais je ne sais pas trop comment dire) pourrait vite me lasser mais je dois reconnaître qu'une des vertus de ce livre aura été de me faire glousser de rire toute seule voire rire aux larmes à certains passages ce qui n'est pas si commun !
Il faut dire que l'auteur a l'art de décrire les scènes de maladresse de Brum son chat catastrophique pour nous les faire partager et que ça vaut son pesant de cacahouètes...
Brum est donc toujours ce chat qui semble inadapté à une vie féline et qui arrive à se fourrer dans des situations impossibles. L'auteur raconte sa vie en famille avec sa femme sa fille la petite Maya ainsi que les rencontres avec divers membres de son entourage qui ajoutent autant d'anecdotes à ce journal.
Alors comme je le mentionnais au début, ce n'est pas de la grande littérature si tant est que l'on puisse qualifier ainsi les livres mais c'est vraiment drôle et Brum est si attachant...
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Voici une partie des cartes envoyées par Capucine en février :
Une série rose.
Une série que je trouve très riche et diversifiée.
Quelques Tour Eiffel...
Des cartes en vrac avec grands formats et marque-pages.
Aux couleurs du reggae.
Et pour une visite virtuelle de la capitale que vous pouvez découvrir sur son autre blog !
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J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque parmi les nouveautés en rayon.
Il s'agit d'une histoire que je qualifierais de fantastique dans une ambiance de montagne. Une famille voit ses membres mourir étouffés la nuit dans d'étranges circonstances. Le récit débute avec la mort d'un homme jeune dont la femme n'est pas intégrée à la famille de son mari car son père est soupçonné d'être à l'origine de la mort « accidentelle » du père de celui-ci quelques années plus tôt.
Lorsque les morts dans cette famille se succèdent à un rythme anormal, les soupçons de la police se portent sur cette jeune femme... mais ne pourrait-il s'agir d'un « nonicide » ? Une légende prétend que lorsqu'un chat saute sur le lit d'un mourant, l'âme de celui-ci revient chercher les 9 personnes qu'elle a le plus aimées.
Une histoire bien menée qu'on imaginerait bien en nouvelle mais que je trouve très bien adaptée ici de manière graphique.
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« Il faut tourner la page
Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge
Il faut tourner la page
Toucher l'autre rivage
Littoral inconnu
Nu
Et là, enlacer l'arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel
Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel
Il faut tourner la page...
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu
Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh yeah
Il faut faire silence
Traversé d'une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc
Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant
Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire »
(Claude Nougaro)
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Voici ce que je vous ai dégoté cette semaine :
A quoi cette énigme en image vous fait-elle penser ?
Si vous n'avez pas d'idée, allez donc faire un tour chez Plouf ou chez Laurence !
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J'ai particulièrement aimé ce volume où Shizuku et Miyabi sont confrontés à un défi parallèle à celui des Douze Apôtres. Un amour d'enfance de Miyabi réapparaît et il va s'agir de lui faire comprendre qu'un vin excellent n'est pas forcément un vin de marque très cher, que la qualité du vin dépend plus de « La Terre, le ciel, les hommes » que de sa prestigieuse étiquette. Les jeunes héros vont avoir recours à l'aide de Pépé Robert (à la tête d'Einstein) dont j'adore le personnage et de la douce Madame du Pin.
Le volume suivant montre en parallèle à la recherche de Shizuku qui prend de l'assurance, la quête personnelle d'Issei Tomine dont le personnage gagne en sympathie.
C'est décidément une excellente série. J'en ai réservé la suite à la média et j'ai hâte de la lire !!!