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Cette bande dessinée de Will Eisner est la suite du premier tome également emprunté à la médiathèque la fois précédente.
Willie est désormais adolescent et même jeune homme et suit ses parents de déménagement en déménagement au gré des expériences professionnelles de son père qui n'est décidément pas un homme d'affaires. On voit ici se développer la vocation artistique de Willie pour le dessin, son amitié avec Burt avec lequel il va entreprendre de construire un bateau.
Mais c'est avant tout un témoignage de l'ambiance et de la mentalité en Amérique dans les années qui ont précédé la seconde guerre mondiale. La cohabitation des immigrés d'origines diverses dans certains quartiers de New York, le racisme, l'antisémitisme, la montée des nationalismes...
J'ai trouvé que cette lecture pouvait faire un contrepoint intéressant à Maus (surtout au tome 1) et montrer un autre parcours. Il y a des similitudes entre le récit du père de Willie et celui du père d'Artie.
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"La petite fille doit prendre garde à ne pas passer trop de temps à se parler dans sa tête ou à se fondre dans ce qu'elle observe, parce qu'elle s'éloigne du monde alors, et ne perçoit plus les bruits ni la présence des autres." (p.63)
(La petite cinglée, Janine Teisson)
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J'ai continué à mon rythme à broder la bannière d'été proposée par Anne-Marie :
Un motif que je trouve vraiment très beau.
La répétition des chevrons déjà présents l'étape précédente et des flocons.
Une petite vue d'ensemble.
Un vrai régal à broder (toujours avec le fil "Amitié" de Un fil un rêve) !!!
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Vous avez été nombreux à trouver, Ysabeau la première. Il s'agissait bien de toits en ardoise...
Vus du dessus parce que pris en photo à travers une grille.
Sur le chemin de ronde d'une des tours du château de Malbrouck dont je vous ai déjà parlé. Bravo à Marie-Françoise pour la localisation !
J'ai eu un peu de mal à la prendre celle-là, agenouillée au-dessus de la grille !!!
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Je ne sais plus trop ce qui m'a attiré en premier dans ce roman mais je pense que c'est le titre.
Au début de ma lecture j'ai découvert une histoire fortement ancrée dans une période avec des enjeux politico-sociaux et je n'étais pas sûre que cela me plaise mais en fait je me suis attachée aux personnages et j'y ai surtout vu des histoires individuelles, une belle solidarité et beaucoup d'humour.
On suit pendant 4 ans, le jeune Michel (de 12 à 16 ans) dans sa fréquentation du Club.
Au début des années 60, Michel vit dans une famille un peu improbable entre un père fils d'immigré italien communiste et une mère issue de la bourgeoisie catholique parisienne, héritière d'une entreprise d'installations sanitaires et électroménager. Elève paresseux mais lecteur acharné, il se passionne pour le rock et le baby-foot. Jusqu'au jour où il découvre dans l'arrière-salle du café où il vient jouer une curieuse réunion d'hommes aux accents étrangers qui disputent des parties d'échec silencieuses...
C'est ainsi que Michel va faire la connaissance d'Igor, Léonid, Pavel, Vladimir, Werner et Sacha, exilés d'Europe de l'Est en attente d'un asile politique sans cesse repoussé. Il va petit à petit découvrir leurs histoires, leur vie, et leur solide sens de la débrouille.
Il y aurait encore à dire tant ce pavé traverse de thèmes de la guerre d'Algérie à la photographie, du régime soviétique à la poésie...
Je suis tentée de rapprocher ce livre des gros romans d'Anna Gavalda pour ces beaux portraits dont les destinées s'entrecroisent. En tout cas pour moi un énorme coup de coeur et une lecture que j'ai eu du mal à lâcher.
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"Il existe un trésor éthique de l'humanité, des valeurs fondamentales que l'on retrouve dans toutes les grandes traditions (...). Et si ces valeurs nous sont communes, alors la paix entre les religions doit être possible. Il n'y aura pas, en effet, de paix entre les nations sans paix entre les religions ; pas de paix entre les religions sans dialogue entre elles ; et pas de dialogues sérieux sans des standards éthiques communs."
(Entretien avec le théologien Hans Küng pour Télérama n°3159)
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En août (je sais je sais c'est fou ce que le temps passe vite quand on programme ses articles...), j'ai eu l'agréable surprise de trouver un colis dans ma boîte aux lettres :
C'est Nath qui m'a gâtée avec des attentions pour toutes mes petites manies !
Les dragons bien évidemment avec un coussinet pour afficher ma passion et un livre pour apprendre à élever des dragons.
Et plein de fournitures pour la broderie et le bricolage : de l'aïda orange que j'adore, des échevettes de fil à broder, des passe-partout pour faire des cartes... et aussi une adorable paire de boucles d'oreilles avec de petites têtes de chats bleues !
Merci Nath !
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« La femme est l'avenir de l'homme
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme »
Jean Ferrat
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J'ai emprunté cette BD à la médiathèque ; elle me faisait penser aux albums de Pétillon...
Mais je n'y ai pas trouvé le petit quelque chose d'absurde ou de tendre, je ne sais pas qui me plaît dans les enquêtes de Jack Palmer.
A l'occasion d'un grand forum contre la mondialisation, les dirigeants de grandes firmes que les actions de José Bové gêne mettent sa tête à prix. L'un engage un tueur professionnel qui décide d'infiltrer le forum pour approcher sa cible, un autre le fait cloner par les raëliens et le dernier organise une anti manifestation.
Bon, ça se lit bien et les caricatures sont sans doute sympa mais je n'ai pas plus accroché que ça.
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Je vous souhaite un agréable dimanche et vous laisse en compagnie de l'énigme en image de cette semaine :
A votre avis, de quoi s'agit-il ?
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