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« Ces petits riens
Mieux vaut n'penser à rien
Que n'pas penser du tout
Rien c'est déjà
Rien c'est déjà beaucoup
On se souvient de rien
Et puisqu'on oublie tout
Rien c'est bien mieux
Rien c'est bien mieux que tout
Mieux vaut n'penser à rien
Que de penser à vous
Ça n'me vaut rien
Ça n'me vaut rien du tout
Comme si de rien
N'était je pense à tous
Ces petits riens
Qui me venaient de vous
Si c'était trois fois rien
Trois fois rien entre nous
Évidemment
Ça ne fait pas beaucoup
Ce sont ces petits riens
Que j'ai mis bout à bout
Ces petits riens
Qui me venaient de vous
Mieux vaut pleurer de rien
Que de rire de tout
Pleurer pour un rien
C'est déjà beaucoup
Mais vous vous n'avez rien
Dans le cœur et j'avoue
Je vous envie
Je vous en veux beaucoup
Ce sont ces petits riens
Qui me venaient de vous
Les voulez-vous ?
Tenez ! Que voulez-vous ?
Moi je ne veux pour rien
Au monde plus rien de vous
Pour être à vous
Faut être à moitié fou. »
Serge Gainsbourg
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J'avais acheté ce petit kit sur le blog des Brodeuses généreuses en ayant déjà une petite idée de la personne à qui je le broderai...
Nath collectionne en effet les grenouilles ! et c'était son anniversaire fin août alors... nous ne sommes que fin octobre !
J'ai juste eu quelques soucis au moment de l'assemblage du porte-clefs qui ne voulait pas se clipser mais tout est bien qui finit bien.
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J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque pour essayer de me réconcilier avec les histoires illustrées par Bilal et sur les conseils de mon amie Marie-Françoise.
Le dessin est néanmoins assez différent des ouvrages de Bilal que je connaissais.
L'intrigue se déroule dans une ville touchée par une crise économique, dont l'usine de fonderie est menacée de fermeture alors que dans l'usine de confection voisine on exploite les ouvrières.
Cette cité a longtemps été gérée de façon paternaliste par le « seigneur » local mais celui-ci vient de mourir.
La reprise en main du patrimoine par son héritière, sa petite-fille désormais une femme en fauteuil roulant, va bouleverser les habitudes tant des cadres que des ouvriers. Elle rêve de faire bâtir une cité idéale...
J'ai trouvé ce récit intéressant et j'ai bien aimé voir les modifications apportées par l'héritière même si l'utopie se révèle au bout du compte assez triste.
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Il y a quelques temps, j'ai eu la délicieuse surprise de trouver dans ma boîte aux lettres un marque-page confectionné par Douce Eilof...
Juste pour le plaisir !!!
Une pure merveille brodée d'une phrase qui me touche.
En remerciement, ces quelques photos colorées.
Prises au début de l'automne sur ma terrasse.
La plante violette serait une variété de Véronique arbustives....
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C'est une collègue qui m'a prêté ce livre dont j'avais entendu parler à sa sortie.
L'auteur explique qu'il ne s'agit pas d'une biographie mais bien d'un roman construit avec une bonne part d'imagination à partir de personnages ayant existé.
L'héroïne et narratrice, Zelda, y raconte, y évoque ses souvenirs, sa vie, entremêlant les époques, des années 20 à la fin des années 40.
Fille du juge de la ville où elle est née en Alabama, elle s'encanaille et porte une réputation de dévergondée. C'est en fréquentant les bals organisé sur les terrains d'aviation ou au Country Club qu'elle fait la connaissance de Scott, beau lieutenant qui aspire à l'écriture.
Leur liaison puis leur mariage en fera le couple américain le plus célèbre des années 20 avant que le scandale, l'alcool et la jalousie ne les détruise.
L'auteur a brossé un beau portrait de femme libre mais j'ai quand même trouvé l'histoire assez sordide mise à part la parenthèse passionnée avec l'aviateur français.
Le caractère excessif de l'héroïne, vu du côté de son mari qui cherche à la brider comme une pathologie, de la folie, est intéressant mais le roman montre que ce qui est toléré voire admirer chez une jeune et belle femme n'inspire même plus de pitié ni de compassion lorsque celle-ci n'est plus que l'ombre d'elle-même, affaiblie, droguée...
Je suis contente de cette découverte mais c'est plus l'histoire d'une déchéance qu'une « belle vie ».
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"Ce qui relève de la conviction et de l'espoir échappe à la logique. Quand un homme accomplit son rêve, il n'y a ni raison ni échec ni victoire. Le plus important dans la Terre promise, ce n'est pas la terre mais la promesse." (p.449)
(Le club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia)
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J'ai récemment eu besoin d'une belle boîte sur le thème de la lecture...
J'ai donc choisi de recouvrir une ènième boîte à chaussures !
Des livres pour tous les goûts : se faire peur, rêver, apprendre...
La lecture est un véritable tremplin vers la vie !!!
Je termine cet article en vous montrant mon avancée sur l'aventure de broderie collective des chapeaux de sorcières, orchestrée par Claire d'après une grille de Barbara Ana.
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Roman (au prénom prédestiné ?) est un adolescent de bonne famille qui préfère s'évader dans la lecture de récits d'aventure plutôt que d'accompagner son père dans des réceptions mondaines au début des années 1930.
Sa vie bascule le jour où à la bibliothèque municipale, un mystérieux individu lui remet un livre ancien avec une petite clef en le mettant en garde contre les personnes qui chercheraient à s'en emparer...
Commence alors une course poursuite d'abord pour échapper aux « hommes en blanc » puis pour essayer de récupérer son bien.
Car ce livre si convoité révèle à celui qui le lit non seulement l'histoire de sa vie mais également son destin.
A suivre !