• "Les choses appartiennent à ceux qui les rendent meilleures."

    Bertold Brecht

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  • J'ai très tôt aimer afficher belles images et messages sur les murs de ma chambre. Je découpais beaucoup de publicités dans les magazines que je détournais parfois en changeant les lettres ou en rajoutant des mots.

    Des affiches originales ou colorées

    A force de récupérer à droite et à gauche les posters qui m'attiraient, je commence à en avoir une belle collection !

    Parmi les plus curieuses de mon stock, celle du Prix Littéraire de la Gendarmerie...

    Des affiches originales ou colorées

    J'en ai aimé l'illustration façon vitrail, qui rappelle certaines œuvres de Gaston Chaissac.

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  • Je viens de terminer de lire ce manga publié chez "Ego comme x".

    homme_sans_talent.jpg 

    C'est l'histoire d'un homme dont tous les projets échouent faute d'ambition ou à cause de concours de circonstances. Dessinateur de bandes dessinées, il ne croit pas à l'avenir de cet art. Il entreprend alors de faire commerce de vieux appareils photos qu'il répare, puis d'antiquités, et enfin de pierres...

    Je suis ressortie de cette lecture un peu déprimée par tout le poids de l'échec qui émane de cette hsitoire. Les relations familiales décrites dans le livre (et notamment avec sa femme) sont dures, sans tendresse, marquées par la misère.

    On suit le héros rêveur qui ne trouve pas sa place dans la société et est considéré par ses voisins et ses proches comme un bon à rien. On aimerait qu'un de ses projets au moins aboutisse...

    J'ai lu avec intérêt les explications autour de l'art des pierres au Japon qui s'était développé autour de "cailloux" aux formes évocatrices, souvent représentant des paysages de montagne avec cascade... Le trait du dessin est très expressif comme toujours dans ce type de manga.

    Je ne peux pas dire que ce livre m'ait emballée comme les histoires de Taniguchi ; c'est un récit d'auteur, une histoire de vie... pour amateur de ce genre.

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  • Il y a quelques temps, je me suis aperçue que j'avais dix abonnés à la newsletter de mon blog. Comme j'avais trouvé cette pratique sympa sur d'autres blogs, j'ai décidé de "gâter" mon ou ma 10ème abonné(e). J'aurais pu "fêter" l'occasion en faisant un tirage au sort par exemple mais je pense que de temps en temps j'organiserai de petits jeux ou des surprises pour avoir la joie de vous offrir de petits cadeaux... Qu'en pensez-vous ?

    Quoi qu'il en soit, le marque-page que j'ai brodé est parti vendredi chez sa destinataire. J'espère qu'il lui aura plu. C'est un petit modèle que j'ai trouvé dans "Broderies en perles" et que j'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser.

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  • Bonjour !

    Je ne pense pas être la seule a avoir été atteinte de cette maladie : la passion des jolis carnets...

    Depuis l'adolescence, je "craque" régulièrement au rayon papeterie et notamment pour de beaux cahiers reliés ou de mignons petits carnets.

    Je vous montre donc un échantillon de cette collection :

    Carnets et cahiers de toute sorte : ma folie papetière !

    Certains ont toute une histoire, il y a des cadeaux auxquels le tiens précieusement, d'autres sont encore vierges de toute encre, attendant une envie ou un projet qui les sollicitera.

    Il faudra que je vous montre mon carnet de brodeuse un de ces jours...

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  • "Le fait est que j'ai eu une vie très agréable jusqu'à il y a un mois : travailler dix heures par semaine en soirée, lire, me promener, écrire des petites nouvelles, etc., participer à des concours si j'en ai envie, fabriquer des propositions d'écriture, une vie de célibataire sans enfants, chien ni poisson rouge, qui écoute la radio, regarde la télévision, et passe une heure par jour devant son micro pour écrire son journal, ce le matin, après bain, petit déjeuner, cague ménage fait (ma table de travail doit être en ordre), et esprit clair. C'est immensément agréable. Curieusement cela fabrique de la compagnie entre soi et soi, on se fabrique de l'autre en soi, on s'agrandit, on réfléchit, on se réfléchit, c'est beaucoup plus qu'une hygiène, c'est une invitation à exister, à être le personnage numéro 1 de la vie que l'on se construit. On se met en perspective, on s'écoute, on est très important, on se devient incontournable, et, du coup, le rapport au monde se modifie. Dans quelle mesure, je n'en sais rien, mais cela tient de la mise à distance de celui-ci, ou bien de soi devant lui. ça constitue aussi un écran, une mince pellicule entre soi et les autres, une fenêtre ouverte, une porte fermée en même temps (impossibilité pour moi de répondre au téléphone lorsque j'écris), c'est tout autant un atout supplémentaire, une chance que l'on se donne d'exister autrement, d'exister en plus, une manière de se gagner un supplément d'âme, le verbe vivre décliné dans le sens du déploiement. J'y acquiers une solidité, une position de repli, un lieu de prière, une courtoisie envers moi-même, une belle politesse, un miroir, une double vie (on revit les choses, à les écrire, on extrapole ou on minimise), un lieu où tout est possible, où on ne se laisse pas faire, une chambre à soi, des parages de liberté, des preuves de liberté. En effet, j'y philosophe, pleure, ris, m'analyse, analyse, me répands, observe les nuages, le plein ciel, à la fois romancière à suspens et romancière du ciel, des nuages, de la lune, de ce que j'ai mangé hier soir, de la robe que j'achèterai demain matin."

    (p.60 de "Cher écran..." de Philippe Lejeune sous-titré "Journal personnel, ordinateur, internet")

    Vous pouvez lire une critique de cet ouvrage dans la rubrique Lectures

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  • Surprise !

    J'ai vu déferler depuis quelques jours sur les blogs, une vague de jeux de questions mais je pensais vraiment ne pas être concernée, étant relativement nouvelle dans la blogosphère...

    Eh bien c'est Mimi avec ses chipotages qui me demande de prendre le relai et révéler 7 choses me concernant.

    Il est indiqué dans la notice que je dois auparavant rappeler le règlement du jeu, alors voici :

    Les "tagués" doivent écrire sur leurs blog 7 choses à leur propos ainsi que ce réglement. Vous devenez ensuite tagueur et devez taguer 7 autres personnes et les énumerer sur votre blog. Vous laissez alors sur les blogs de ceux que vous souhaitez taguer un commentaire leur indiquant qu'ils ont été tagués et les invitant à lire votre blog..

    1) J'adore partager ce que je sais et ce que j'aime.

    2) Ma couleur préférée est le pourpre mais j'aime ce qui est coloré en général.

    3) J'ai un goût prononcé pour l'asymétrie.

    4) Je ne suis pas à l'aise pour parler au téléphone, je préfère avoir mon interlocuteur en face.

    5) Je gesticule en parlant et prodigue moult grimaces.

    6) Je consomme beaucoup de thé pour rester alerte toute la journée (sinon, il faut que je fasse la sieste !)

    7) Je suis une bavarde de l'écrit (mais ça vous l'aurez remarqué !)

    Je vais proposer ce petit jeu à mes amies Isa et Sarah, ainsi qu'à DocBrodyzenChristelleAril, et miss T. si elles n'ont pas déjà été "taguées".

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  •  

    J'ai toujours adoré les images que je découpe dans des magazines et dont les tiroirs de mon bureau débordent...

    Je pioche dans cette réserve pour illustrer mon courrier, couvrir des boîtes ou réaliser des collages au gré de mon humeur.

    Merryl : héroïne de Fantasy

     

    Voici l'exemple d'un collage inspiré du personnage de Merryl dans Von Köln dont j'ai parlé dans la rubrique Lectures.

    Merryl est une dryade arrachée à son élément, littéralement "déracinée". Dans le roman, elle trouve une place parmi les hommes en suivant la formation des Dames Blanches, soigneuses et femmes de paix.

    Vous pouvez voir la présentation que l'auteur en a fait sur son site, et si le thème des dryades vous inspire vous pouvez lui proposer vos propres illustrations féériques...

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  • "Non seulement lire n'est pas sans risque, mais c'est une passion invalidante. Elle rend dure de la feuille ("Quand tu auras fini de lire, ça ne t'ennuierait pas trop d'aller acheter une salade ?" -- ";;;"). Seuls les furieux sifflements de la cocotte-minute arrivent à tirer le lecteur de sa surdité élective. Les carottes peuvent brûler, il ne sent rien (syndrome d'anosmie temporaire).

    La lecture rend insomniaque. Le lecteur rate délibérément le "train du sommeil" (qui ne passe que toutes les deux heures) plutôt que d'abandonner son chapitre. Assis sur la cuvette des cabinets ou le bidet pour ne pas déranger son conjoint (personnellement, j'ai installé un fauteuil dans la salle de bains), il oublie le temps et laisse filer la nuit, volant de page en page. Il prétendra toujours que, victime d'une insomnie, il a lu kusqu'à l'aube et n'admettra jamais que la lecture lui a fait perdre le sommeil.

    Le lecteur est capable de se crever les yeux à la lumière mourante d'une lampe de poche, d'un réverbère, d'un néon clignotant, d'une veilleuse de voiture, d'une bougie. Il binocle souvent jeune.

    Le lecteur est émotif. Il passe du rire aux larmes. J'ai dû me dissimuler derrière "Un petit tour dans l'Hindou Kouch" d'Eric Newby pour cacher ma tonitruante hilarité (et faire accessoirement connaître à mes voisins le titre de cette merveille). Je pleure de chagrin sans vergogne ; quand le héros meurt, mon coeur lui aussi cesse de battre.

    Le lecteur est versatile, il enchaîne le classique au polar, la sociologie au livre de voyage, le récit historique au livre de cuisine, le recueil de correspondance à la saga. (...)

    Comment le lecteur peut-il emmagasiner tout ça ? Il n'emmagasine pas. Il est amnésique. Un clou chasse l'autre. Pour limiter les dégâts de l'oubli, il note ce qu'il lit. Mais il oublie de noter pendant des semaines et ne se souviendra jamais dans quel roman il a lu une étonnante critique de l'exposition "Le sexe de l'art" (Ah ça me revient, c'est dans "Moloch" de Thierry Jonquet). Il a oublié quel est le thème de "Comme à la guerre" de Norman Lewis, n'a qu'un vague souvenir de "Lhomme est un grand faisan sur terre" de Herta Müller. Inutile de s'étendre : Süskind décrit tout cela de manière irrésistible dans un article paru dans... ? repris dans...? Je jure que je ne le fais pas exprès. J'ai un trou. Et impossible de retrouver le bouquin dans mon foutoir."

    "Bouquiner" d'Annie François

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  • Je vous présente deux bébés dragons rouges qui viennent de percer la coquille de leur oeuf.

    Si mes souvenirs sont exacts, j'ai dû trouver cette figurine lors du Festival des Imaginales à Epinal il y a quelques années...

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