• Voici un autre album prêté par la collègue qui m'a fait découvrir "Le violoniste".
    jardin-des-quatre-saisons.jpg
    Celui-ci, écrit par Michelle Nikly, est publié chez Albin Michel Jeunesse.
    Il s'agit d'un conte situé au Japon je pense (d'après les superbes illustrations...). L'histoire aborde le thème du vieillissement, de l'âge et de la mort, de la fuite du temps. L'héroïne, Nasumi est employée comme servante dans une riche demeure. Un jour, elle sauve un papillon que les enfants avaient attrapé. La nuit venue, le Roi des Papillons en personne la fait venir pour la remercier d'avoir libéré un de ses sujets. Il lui remet en cadeau une petite boîte ornée d'un magnifique paysage en lui faisant promettre de ne surtout pas l'ouvrir...
    Il y a également une très belle réflexion sur l'écriture et son évolution à mesure que la vie s'écoule. Bref, j'ai adoré cet album dont les illustrations sont très douces et extrêmement soignées. A lire sans modération !!!

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  • A votre avis, à quoi pourra bien me servir ceci ?

    De la laine bleue...


    C'est un échantillon de ma collection de pelotes de laines dont je vous ai déjà parlé ici et ...
    J'en profite aussi pour vous inciter à aller découvrir
     ce texte que j'adore si vous êtes passé à côté !

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  • "Ah mais non il dort pas, ce bébé !
    Il dort pas, le zoli bébé, madame !
    Il regarde le monde, ce bébé ! Oui madame !
    C'était un zoli monde, ça ! Comme il était zoli, ce monde !
    -- Tu sais, Manu, t'es pas obligé de lui parler un charabia débile !
    -- C'était un monde multipolaire, ça, madame... avec des problématiques néolibérales assez complexes !"

    (Manu Larcenet, Le retour à la terre 4)

    P.S. : Bon, j'avoue que sans les dessins c'est un peu moins drôle...

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  • C'est un album que m'a prêté une collègue. Du même auteur, Gabrielle Vincent, je connaissais les histoires d'Ernest et Célestine, l'ours et la petite souris, mais ce livre est tout à fait différent. Edité par Rue du Monde, le trait en est beaucoup plus réaliste.
    La succession des crayonnés dans ce livre est telle que l'on a l'impression de voir les personnages s'animer. Le personnage principal que l'on voit jouer du violon est triste et en colère, il rumine et souffre. Il crie après le petit garçon qui le regarde jouer du violon à travers la vitre...
    C'est une histoire très forte, d'autant plus que tout passe par le quasi monologue du violoniste.
    Vraiment je vous conseille d'ouvrir ce livre si vous en avez l'occasion car c'est un album très intense.

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  • "J'ai au coeur comme le reflet d'un beau rêve dont je ne me souviens plus." (p.107)

    (Jules Renard, Journal)

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  • Je vous avais montré ici un début d'écharpe que j'étais en train de me crocheter en poils de Muppet. La voici terminée :
    Crinoline-ehcarpe.JPG
    C'est Crinoline qui m'a servi de mannequin aujourd'hui ; elle ne peut pas se permettre d'attraper froid à la gorge si elle veut pouvoir produire de belles flammes !

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  • La main gauche (Danièle Messia)

     

    Je t’écris de la main gauche

    Celle que je n’ai jamais montrée

    Elle hésite, elle est si gauche

    Que je l’ai toujours cachée

     

    Je la mettais dans ma poche

    Et là elle broyait du noir

    Elle jouait avec les croches

    Et s’inventait des histoires

     

    Je t’écris de la main gauche

    Celle qui n’a jamais compté

    C’est celle qui faisait les fautes

    Du moins on l’a raconté

     

    Je m’efforçais de la taire

    Pour trouver le droit chemin

    Une vie sans grand mystère

    Où l’on ne se donne pas la main

     

    Des mots dans la marge étroite

    Tout tremblants qui font des dessins

    Je me sens si maladroite

    Et pourtant je le sais bien

     

    Tiens voilà, c’est ma détresse

    Tiens voilà c’est la vérité

    Je n’ai jamais eu d’adresse

    Rien qu’une fausse identité

     

    Je t’écris de la main même ouverte

    Qui n’a pas le poing serré

    Pour la guerre elle est pas faite

    Pour le pouvoir l’est pas douée

     

    Voilà que je la découvre

    Comme un trésor oublié

    Une mue que je recouvre

    Pour les entiers égarés

     

    On prend tous la ligne droite

    C’est plus court, oh oui c’est plus court

    On ne voit pas qu’elle est étroite

    Qu’il y a plus de place pour l’amour

     

    Je voulais dire que je t’aime

    Sans espoir et sans regret

    Je voulais dire que je t’aime

    T’aime parce que cela semble vrai…

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  • Voilà, je viens de terminer de broder la cinquième partie...
    SAL-Motifs-d-antan-5.JPG
    Les couleurs sont loin d'être fidèles à la réalité ; pour une meilleure représentation vous pouvez vous reporter à la partie 4.
    Le motif semble complet mais il me reste à broder deux ou trois bouts supplémentaires qui serviront pour les "accessoires" de la trousse. Eh oui, car le plus dur pour moi va être le montage de la trousse. A l'origine j'avais opté pour la trousse souple mais comme j'ai brodé la première partie à l'envers, je suis censé suivre le schéma de la trousse cartonnée !
    Aïe aïe aïe... si ça me semble trop insurmontable, je pense que je demanderai un coup de main à Sarah.

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  • Ce roman m'avait été recommandé par un collègue et je dois dire effectivement que l'on ne s'ennuie pas en le lisant !
    slip-qui-tue.jpg
    L'histoire débute lorsque Jiggy se voit contraint par sa mère de porter le nouveau slip qu'elle vient de lui acheter au marché. Un slip ignoble, laid... et pour tout dire magique ! En effet, le héros, un adolescent, se rend vite compte que chaque fois qu'il essaye d'enlever son slip, l'élastique se resserre au point de l'étouffer. Nous suivons donc les aventures désopilantes de Jiggy aux prises avec son slip magique qui va lui attirer des ennuis au collège et faire fuir jusqu'à ses meilleurs amis d'enfance...
    Un lecture absolument distrayante (et pas si scabreuse que ça !).
    A mettre entre toutes les mains (si je puis me permettre) à partir de 11 ans.
    Je rappelle les références : "Le slip qui tue" de Michael Lawrence publié chez Pocket jeunesse.

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  •  

    “Je n’arrive pas à regretter ma crédulité. Car la désillusion, si elle nous apporte, avec l’expérience, quelques amères satisfactions, traîne aussi après elle son lot de déconvenues et de rancoeurs, et les âmes réputées lucides sont souvent celles qui tournent le plus vite à l’aigre.” (p41)

    (Marcel Lévy, La vie et moi)

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