Les éditions du Rouergue osent aborder dans les romans publiés dans la collection doAdo toutes sortes de thèmes parfois assez durs.

C'est la première fois que je lisais un texte qui parle de la maltraitance des personnes âgées ou dépendantes.

Gaëlle rentre de l'école un soir et découvre sa grand-mère en larmes dans la salle de bain, blessée...

Sentant qu'elle ne peut plus se taire, elle se rend au commissariat. C'est la femme d'un policier qui habite là qui la trouve devant la porte et va recueillir son histoire. Gaëlle raconte sa vie avec sa mère qui l'élève seule dans un petit appartement, la prise en charge de sa grand-mère qui n'arrive plus à se déplacer sans fauteuil roulant, la complicité entre la petite-fille et sa mamie si gentille, le changement de comportement de sa mère et les remarques insidieuses...

C'est un récit dur et triste et même si j'ai du mal à m'imaginer ça, je le crois malheureusement très réaliste.

J'ai reçu cette bande dessinée en livre voyageur propulsé par Mo' la fée.

Sous-titré "Crudad perdida", ce premier tome raconte comment un père apprend que son fils a été enlevé en Colombie où il passait une année sabbatique.

Michel s'aperçoit qu'il ne sait même pas ce qui a pu pousser son fils Etienne d'une vingtaine d'années alors qu'il avait obtenu un poste d'ingénieur sur le chantier naval, à prendre la route ainsi.

Le père décide de prendre l'avion et d'aller à la recherche de son fils ou tout du moins sur ses traces. Il va rencontrer des compagnons de route qu'il va questionner pour essayer de deviner "qui" est son fils désormais.

C'est un très émouvant récit sur cette quête filiale. Pas si loin de "La mémoire dans les poches" dans le propos finalement.

Bon, il ne me reste plus qu'à trouver le deuxième volet...

Merci à Mo' pour cette découverte et à Typhanya pour le relais !

J'avais retenu ce titre après lecture de la critique sur le blog de Pyrausta...

Un maçon d'origine portugaise rencontre pour la première fois la jeune institutrice de son fils et en ressort tout troublé. Celle-ci vit seule près de l'école, une vie bien rangée, et se prend à rêver de passion. Au fil des pages, les deux protagonistes vont se frôler, perdre la tête, changer leurs habitudes... mais Antonio est marié et sa femme Anne-Marie attend un bébé.

Je crois que j'ai été un peu déçue par ce roman, outre les clichés sur les différences de « classes ». Il ne se passe pas grand chose et les sentiments sont peut-être bien décrits mais je ne vois pas trop ce que ça apporte à l'histoire. On sort du livre peut-être avec la même frustration que les héros ?

J'avais lu plusieurs critiques sur cette BD sur les blogs mais j'ai du mal avec l'écriture de Jean Teulé, les sujets historiques et la crudité du langage (en même temps je n'ai pas vraiment essayé...).

Je me suis dit que la BD pouvait être une bonne approche et comme je l'ai trouvée à la médiathèque...

Le marquis de Montespan épouse une jolie jeune femme qui va devenir la maîtresse du roi. Montespan refuse de considérer cela comme un honneur...

J'ai vraiment bien aimé le personnage du marquis de Montespan, le dessin n'est pas désagréable mais ce n'est pas une histoire qui m'a passionnée. Le roman est sans doute plus riche pour ceux qui aiment ce genre historique. Il me semble que Plouf le Loup en avait parlé.

J'ai emprunté ce roman pour ados de la collection Karactère(s) du Seuil à la médiathèque.

C'est l'histoire de deux adolescents. Shayna est élevée seule par sa mère qui lui voue peu de tendresse et la pousse à prendre son envol le plus tôt possible. Or Shayna est bonne élève et aimerait poursuivre ses études. C'est l'été et dans son quartier marseillais règnent quelques loubards, des cris et beaucoup de misère. Heureusement, quelques immeubles plus loin, il y a Enzo, son petit ami et l'amour qu'ils se portent...

J'ai trouvé ce récit réaliste triste dans les relations que Shayna entretient avec sa mère. Heureusement qu'ils sont contrebalancés par ceux d'Enzo avec son père, beaucoup plus sains.

Une lecture dans la lignée de « Ils sont votre épouvante... » même si ce n'est pas aussi sombre mais tout de même.

J'ai été ravie de la découverte de cette bande dessinée. Le thème est fortement similaire à celui de la trilogie de Gilles Fontaine « La survivante » mais bien traité.

Un matin, quelques enfants se réveillent dans une ville déserte. Les parents, les frères et sœurs, ont disparu, tout est laissé à l'abandon et les animaux d'un cirque se sont échappés...

L'intérêt de ce premier volume réside dans la rencontre de cinq enfants et ados qui vont rester ensemble pour mieux résister aux dangers qui les guettent et tenter de survivre et de comprendre ce qui a bien pu se passer. Il y a Leïla la bricoleuse, Dodji l'orphelin, Terry le tout petit, Camille la petite fille modèle et Yvan le fils d'un homme important.

Je suis curieuse de savoir quelles aventures les attendent.

Ce roman était dans ma liste à lire sans que je me rappelle trop pourquoi.

Le narrateur de ce récit est un vieil homme veuf qui cherche à graver le souvenir de sa femme dans sa mémoire en faisant réaliser son portait par un artiste. J'ai été étonnée de faire le rapprochement avec Brooklyn Follies dont je trouve le ton proche.

Ce petit livre est divisé en chapitres dont chacun est consacré à un artiste (officiel ou en herbe) auprès duquel Max Opass va poser sa requête. Le tout entrecoupé de lettres à sa fille et son fils qui nous révèlent un peu de sa vie.

J'ai beaucoup aimé.

 C'est en voyant la suite de cette série sur le blog de Yaneck  que j'ai eu envie de ma procurer la suite.

Je m'étais arrêtée au tome 4. Dans le cinquième volume il y a deux nouveaux avis de mort délivrés par le héros. Une des histoires tourne autour d'un tagueur dont le père a contrarié la voie artistique, l'autre autour d'un jeune qui aspire à devenir un héros de la nation et une fierté pour son père en dénonçant des éléments « dégénérés » (c'est-à-dire qui ne croient pas au système). Les deux abordent donc la question du destin et des relations avec la famille. Elles avancent aussi petit à petit des critiques sur le système de la prospérité nationale...

J'ai bien envie de poursuivre pour voir si une rébellion peut se mettre en place.

J'ai reçu ce roman sous-titré « L'histoire d'un chien » pour mon anniversaire.

L'histoire se déroule en Hongrie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et prend comme toile de fond la vie sous le régime soviétique.

L'héroïne de ce récit est une petite chienne qui se prend d'affection pour l'ingénieur des mines M.Ancsa qui va l'adopter après quelques hésitations. Le thème de la responsabilité est très présent dans ce livre qui décrit aussi ce que peuvent être des relations entre homme et animal. L'auteur a dû bien observer les chiens car les comportements canins sont extrêmement bien décrits.

Les choses se compliquent lorsque l'ingénieur est arrêté et emprisonné, laissant sa femme seule et sans ressources pendant de longs mois au cours desquels, la chienne va l'aider à survivre moralement. La chienne Niki est vraiment devenue un personnage à part entière auquel l'auteur choisit d'attribuer des pensées et des émotions.

C'est une belle histoire d'amour un peu triste toutefois.

Je me suis fait offrir ce deuxième tome pour mon anniversaire pour le plaisir de poursuivre les aventures de ce chaton japonais.

Chi a trouvé sa place dans la famille qui l'a recueilli et il n'est pas avare en bêtises.

L'épisode du bain est amusant et celui de la sieste très tendre. La rencontre avec le gros chat du voisinage m'a fait penser à Miss Annie .

On retrouve plein d'attitudes félines et je me suis attachée à Chi. Je me demande comment l'auteur va faire évoluer la série.