• Après «  Happy End » dans lequel des villas étaient menacées par la montée des eaux, voici que je me suis trouvée plongée dans une histoire de maison menacée par l'effondrement d'une falaise !

    kdo anniv sarah 2011

    Le narrateur est un garçon d'une dizaine d'années que la situation perturbe au point de l'empêcher de suivre en classe (ça c'est mon interprétation). Il est considéré par le maître d'école et par ses camarades comme un demeuré et sa mère entre en guerre contre cet instituteur qui est tout de même payé pour enseigner à son fils ! Le refuge du garçon, c'est la ferme de ses grands-parents où il se sent à sa place, à s'occuper des animaux, aider pour les confitures ou sur le tracteur, ce que sa mère ne voit pas d'un bon œil.

    Entre les disputes de ses parents, les longues journées d'école et son béguin pour la sœur de Paulo, « l'Anéanti » comme l'appellent les autres, rêve d'échappée à la montagne et se cogne la tête contre les murs.

    J'ai trouvé ça vraiment très triste avec ce héros qui subit une situation qu'il ne maîtrise pas. Il y a heureusement des adultes pour lui tendre la main malgré les réticences de sa mère. On voit bien aussi comment une catastrophe, un dégât matériel, peut entraîner des conséquences dramatiques au niveau psychologique, social et familial.

    Merci Sarah pour cette très très belle histoire.

     

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  • J'avais très envie de lire ce roman dont le thème ne pouvait que me séduire. Je me le suis donc offert avec le bon-cadeau de mes collègues.

    bon cadeau fnac

    L'auteur y imagine la reine d'Angleterre découvrant par hasard un bibliobus derrière les cuisines du château et empruntant par politesse un roman qui va la mener sur le chemin de la lecture.

    Conseillée par le « page » qu'elle a rencontré dans le bibliobus et qui va devenir son tabellion particulier (assistant littéraire), elle dévore les livres, passant des histoires d'amour aux biographies, des chroniques historiques aux récits d'animaux. Cette passion va prendre le pas sur ses activités professionnelles de représentation qu'elle trouve de plus en plus ennuyeuses.

    J'ai beaucoup aimé d'une part le personnage de Norman et sa relation avec la reine et d'autre part suivre l'évolution de celle-ci au fil de ses lectures, les modifications de son caractère, les changements dans ses préoccupations et comment ça bouleverse la vie au palais et les rituels royaux.

    Il est certain que c'est une lecture légère et drôle et que la reine décrite par l'auteur est purement fictive mais je pense que c'est plus subversif que ça n'en a l'air et le propos a le mérite de montrer comment la lecture peut changer la vie.

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  • C'est Véro bis qui m'a offert ce roman.

    J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre l'histoire avec les différents personnages et les versions qui se recoupent.

    kdo anniv 2011 vero bis

    La plupart des personnages ont comme point commun de posséder une villa en bord de plage sur la côte normande. Ils forment un microcosme, un genre d'élite qui, même s'ils ne vivent pas là à l'année, se reconnaissent et s'apprécient (?) comme appartenant au même monde privilégié de ceux qui ont accès à la mer de leur terrasse. Mais voilà, avec la montée du niveau des océans supposée (?) par le récit, les villas sont menacées et l'expropriation à venir.

    Sur ce fond d'intrigue, on découvre les histoires de famille des uns et des autres : la relation amoureuse entre Eliane et Ben, avortée suite à la maladie de la petite Brigitte, les courses en mer, l'allergie d'Yvette aux crustacés, et puis les morts les une après les autres.

    Peut-être parce que c'est un univers qui m'est bien étranger mais je n'ai pas été tellement touchée par ces histoires.

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  • Je me suis offert cette bande dessinée que j'avais envie de lire depuis longtemps grâce au bon-cadeau de mes collègues.

    bon cadeau fnac

    Et je ne regrette pas mon choix !

    C'est vraiment un très beau livre sur la vieillesse, l'amour, la solitude... la vie tout simplement.

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    Emile et Edmond sont deux amis, deux petits pépés, qui vont à la pêche ensemble. Leur vie semble bien réglée entre leur intérieur, leur petite popote, les relations du café du coin ou du marché du village... jusqu'au jour où Emile découvre qu'Edmond rencontre des femmes par petites annonces et qu'il est encore vert pour son âge. Il découvre par la même occasion les nus que peint son ami d'après des photos de magazines. C'est tout d'abord un choc pour le sage Emile mais à la mort brutale de son ami, il décide de se prendre en main à son tour.

    J'ai adoré les personnages des petits vieux mais aussi la galerie de portraits qui gravite autour d'eux, des personnages plutôt solidaires et sympathiques.

    L'auteur a mis beaucoup de tendresse mais aussi de la malice dans cet ouvrage que je vous recommande chaleureusement.

    P.S. : Dans les thèmes, j'ai retrouvé un peu de « La tournée d'automne ».

     

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  • C'est un tout petit livre des éditions de l'Atelier dans la collection « La porte à côté ».

    Une nouvelle fantastique mais dans un genre différent de celle de Laurent Gaudé. Elle relève plutôt du thème du double.

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    Le narrateur est un lecteur compulsif qui utilise les livres pour s'évader. Alors qu'il vient de divorcer, il croit se reconnaître dans les relations de couple d'un roman qu'il est en train de lire. Pensant que sa situation est somme toute assez banale ou tout du moins universelle, il l'oublie jusqu'à ce que des amis lui offrent le second roman du même auteur. Il hésite à se plonger dedans entre fascination et répulsion. Mais le jour où il en entreprend la lecture, il découvre entre les lignes le récit de ce qui vient de se produire et qu'il a soigneusement caché à ses proches !

    Pour tenter de sortir de ce cauchemar, le narrateur décide donc de partir à la rencontre de cet auteur australien afin d'éclaircir ce mystère.

    J'ai adoré découvrir la fin finalement très logique. Le livre est vraiment bien construit.

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  • J'ai dévoré ce roman prêté par une collègue !

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    A la mort de sa tante Rosamond, Gill découvre que dans ses dernières volontés celle-ci la charge de retrouver une certaine Imogen à qui elle lègue, entre autres, une série de cassettes audio qu'elle a enregistrées accompagnées de photos. Après avoir tenté en vain de retrouver cette personne que Gill n'a rencontrée qu'une fois il y a plusieurs décennies, la nièce se décide à écouter les cassettes avec ses filles à la recherche d'indices.

    C'est le début d'un beau récit, une histoire de famille avec ce qu'elle peut avoir de conflits et de secrets. Rosamond raconte à Imogen ce qui les lie alors que leur parenté est assez vague. Dans ces cassettes Gill découvre donc à la fois l'enfance d'Imogen, la vie de ses parents et grand-parents, mais aussi tout un pan de la vie de sa tante.

    J'ai trouvé le procédé littéraire vraiment très bien mené et j'ai adoré l'histoire de Rosamond, sa personnalité, ses choix de vie et surtout la façon dont elle les analyse et rapporte sur ses derniers jours.

    Un gros coup de cœur pour cette saga familiale sensible !

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  • C'est Véro bis qui m'avait fait cadeau de cette nouvelle à la couverture sombre.

    kdo anniv 2011 vero bis

    Il faut dire que l'histoire se passe pendant la première guerre mondiale alors que le canon tonne dans un hiver boueux.

    Un homme arrive dans une ferme isolée, chargé d'un message curieux « je n'ai pas pu le contenir ». Devant le choc que cette annonce provoque au vieil homme qui la reçoit, il accepte d'écouter son récit. Comment les hommes d'un village avaient accepté de se partager les restes d'un monstre de terre, enfermés dans 7 caisses scellées afin d'éviter qu'il ne puisse se reconstituer et retourner à la terre pour accomplir ses forfaits. Mais en ces temps de guerre, la Terre n'a-t-elle pas raison de chercher à détruire l'homme qui la martyrise ainsi ?

    Un texte fantastique très fort qui m'a fait frissonner. L'ambiance est particulièrement réussie je trouve.

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  • Ce roman, sous-titré "Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou" m'a été prêté par une collègue.

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    Il s'agit du récit de la vie d'un homme. Son enfance effrayée par un père violent, son éducation en pension. Sa formation de peintre à l'encontre du désir de son père de le voir prendre la succession de son commerce de meubles.

    Sa rencontre avec sa femme, Elisabeth, qui va l'épauler fidèlement tout du long. Ses enfants, ses relations avec le monde de l'art et surtout sa maladie. Garouste est sujet à des crises délirantes de ce qu'on appelle aujourd'hui bipolarité.

    Après la lecture du roman de Houellebecq, je suis restée dans l'univers artistique avec un autre personnage. On sent que c'est un homme qui a cherché son identité jusque dans l'apprentissage de l'hébreu, lui qui a épousé une femme juive alors que son père est antisémite.

    Je ne sais pas si j'ai "aimé" ce livre mais je l'ai en tout cas trouvé d'une écriture forte qui marque.

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  • Après « C'est Bécassine qui assassine » j'ai eu envie d'essayer un autre roman du même auteur dans la même collection mais se passant à Metz cette fois-ci, ville que je connais un peu mieux.

    Bon ça ne change pas grand chose à l'intrigue de toute manière de connaître ou non les lieux « en vrai »...

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    L'histoire cette fois-ci implique une jeune femme qui est sur le point d'ouvrir une librairie spécialisée dans le roman policier et découvre un cadavre entre les rayonnages le jour de l'ouverture. L'homme qui a été assassiné n'avait pas d'ennemi déclaré, chanteur dans les choeurs à l'Opéra, il menait une vie sans excès et l'inspecteur en charge de l'enquête piétine. Mais surtout quel peu bien être le lien entre cet homme et son entourage et la libraire chez laquelle il s'est fait assassiner alors que la porte était fermée à clef ?

    Une intrigue efficace doublée d'une histoire sentimentale, une écriture que j'ai trouvée plus sobre que dans « C'est Bécassine qui assassine». Une lecture sympathique en somme.

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  • Après avoir lu une critique sur un des blogs que je fréquente, je me suis souvenue avoir vu ce manga à la médiathèque. Il ne m'avait pas attirée car je n'en trouve pas les dessins très beaux. Mais l'histoire m'intéressait alors j'ai emprunté le premier volume.

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    Les personnages que nous suivons dans cette histoire sont d'une part un brahmane à la recherche d'un être élu dont le destin va changer le monde, d'autre part Chaprah, un esclave très adroit au combat qui va sortir de sa condition en sauvant un général qui va l'adopter et en faire un vaillant soldat et enfin Tatta, un enfant aux pouvoirs surprenants, capable d'intégrer le corps des animaux.

    Mais ce volume s'achève surtout sur la naissance de Siddarthâ, enfant béni dont j'ai hâte de découvrir l'histoire dans les volumes à venir.

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