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    Sous-titrée « 50 gestes simples pour continuer à nier l'évidence », cette bande dessinée empruntée à la médiathèque met en scène deux petites filles (jeunes femmes?) qui dialoguent sur les moyens de sauver la planète (de la pollution et de la surconsommation entre autres). L'une d'elles pense que recycler, économiser l'énergie, mettre en commun au niveau des particuliers est la marche à suivre et est heureuse de pouvoir faire quelque chose de concret. L'autre, très proche de la nature, lui rétorque que le problème est ailleurs et que c'est le système qui est coupable et qu'il faut attaquer.

    En parallèle sont représentés les maîtres du monde sous les traits (caricaturés) d'un industriel et du président des Etats-Unis (les auteurs sont américains) ainsi que d'un communicant je pense.

    Je trouve que le dessin aussi bien que le propos fait mouche et je vous laisse la surprise des robots extra-terrestres qui ont leur rôle à jouer dans cette histoire.

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  • J'avais déjà lu plusieurs romans de Le Clezio avec sans doute une préférence pour « Désert »...

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    Dans ce livre, Ethel, une petite fille au début du récit, évoque sa famille originaire de l'île Maurice et désormais installée à Paris. Les tensions entre son père et sa mère. Un père à la forte personnalité, qui tient salon et engage son argent dans toutes sortes de projets qui sont autant de chimères. C'est aussi l'histoire d'un « déshéritage » (ça ne doit pas se dire...). J'ai aimé la relation très proche entre Ethel et son grand oncle Soliman. Ce dernier qui lui a tout légué à sa mort ne se doutait pas que le père de la petite trouverait le moyen de « gérer » l'argent à sa place. Mais par-dessus tout c'est l'histoire de l'arrivée de la seconde guerre mondiale, la montée du nazisme vue de France, l'antisémitisme « ordinaire » de certains milieux. Ethel désormais presque majeure et sa mère qui se débrouillent pour essayer de nourrir tout le monde et sauver les apparences, puis la fuite vers le Sud avec le père devenu grabataire.

    J'ai aimé le personnage d'Ethel et son parcours. Et j'ai trouvé ce récit différent de ceux que j'avais pu lire sur la même période mais je ne saurais trop dire en quoi.

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  • Je me suis aperçue que je n'avais pas terminé de lire cette série qui ne s'arrête pas juste après la catastrophe nucléaire d'Hiroshima mais se poursuit bien des années plus tard.

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    Dans le sixième volume, Gen se bat toujours pour que sa famille s'en sorte, sa mère guérisse. Il ne va à l'école que très épisodiquement, préférant chercher des combines avec ses amis pour gagner un peu d'argent et surtout trouver de la nourriture. Entre larcins et petits boulots ils sont devenus très débrouillards et endurcis. Gen sauve une seconde fois Natsue, une jeune fille défigurée qui a tout perdu et tente de se suicider.

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    Dans le volume suivant, Gen et ses amis qui avaient recueillis un vieil homme écrivain, tentent de faire publier son livre qui dénonce les atrocités de la bombe avant qu'il ne meure. On découvre ce que les Américains ont fait au Japon pendant cette période d'occupation, la répression et la censure de tout ce qui s'élève contre la guerre et le nucléaire. Natsue et Katsuko décident de monter une entreprise de confection de vêtements.

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    Le huitième volume après la mort de la mère de Gen débute autour du personnage d'un professeur pacifiste qui enseigne à ses élèves à réfléchir par eux-même et ne pas reproduire les erreurs de leurs aînés mais... ce n'est pas très bien vu par ses supérieurs et il va avoir des ennuis. Mais ce qu'il a insufflé à ses élèves (notamment en les traitant respectueusement et sans violence) ne va pas s'éteindre aussi facilement. Ryuta le meilleur ami de Gen, après son passage rapide chez les Yakuza et un séjour en maison de redressement est devenu un vrai caïd mais a su garder un cœur tendre. Avec Gen ils s'en prennent à ce qu'ils trouvent injuste et Gen a de plus en plus de mal à réprimer sa colère et la violence qu'elle entraîne quand il pense à tous ces morts et à ceux qui continuent à se faire de l'argent sur la catastrophe qui a détruit tant de familles.

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    Le tome suivant va permettre à Gen de canaliser un peu cette énergie en se lançant dans la peinture sur les traces de son père pour pouvoir par la suite témoigner de ce qu'il a vu et vécu par delà les frontières.

    C'est vraiment une excellente série et sans doute un témoignage indispensable. Même si le thème est dur, le choix de raconter les souvenirs des enfants et leur incroyable énergie, la volonté de leur caractère que les événements ont forgé, en fait un récit très fort dirigé vers la vie.

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    C'est l'histoire de Betty, douze ans, la cinquième fille du directeur d'un hôpital psychiatrique dans les années 60. Elle habite une maison juste à côté et a toujours évolué au milieu des malades que son père refuse de soigner par les électrochocs ou la camisole de force. Certains sont jardiniers et connaissent bien « la fille du docteur », il y a aussi Rose qui aide à la maison pour la cuisine ou le ménage. Alors que ses sœurs plus grandes sont en pension, Betty s'ennuie un peu malgré la relation privilégiée qu'elle entretient avec son père lorsqu'il rentre le soir après le travail.

    Est-ce la raison pour laquelle elle décide de cacher « le fou » qui vient de fuguer et auquel elle offre l'abri de sa cabane de jardin, lui apportant à manger ?

    J'ai beaucoup aimé ce roman pour la description des relations entre Betty et « son fou » mais aussi pour la tendresse du portrait fait du père.

    Une très belle histoire d'amitié et un beau regard extérieur sur les malades internés.

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  • Le premier volume s'arrêtait après la journée portes ouvertes de la Minoterie et l'acceptation par le voisinage de cette communauté de jeunes gens hippies mais pas trop.

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    Cette suite voit évoluer à la fois le lieu (avec la construction de nouveaux bâtiments), l'organisation de la communauté (avec le développement d'une économie autour de la production de jouets artisanaux) et les relations entre les personnes qui en découlent.

    Le gendre de Yann essaye de comprendre comment les conflits et les dissensions ont réussi à faire éclater cette structure utopique qui semblait bien fonctionner.

    J'aime vraiment beaucoup le parti pris de dessiner en petit les deux hommes qui dialoguent et visitent l'histoire de cette communauté. Cela donne lieu à de petites scènes parfois absurdes (où ils se font transporter par des insectes par exemple) et du méta-texte sympa qui fait des retours incessants entre passé et présent.

    En conclusion, je trouve cette bande dessinée très réussie tant au niveau du graphisme que du reportage, de la forme que du fond. Une excellente découverte.

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  • C'est  mon amie Sarah qui m'a prêté ce roman (enfin elle me l'a mis d'office entre les mains!!!) et elle a bien fait !

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    J'avais été très touchée par le dernier lu de cette auteur « Présent ? » qui parlait du collège et de l'éducation. Celui-ci évolue dans un univers totalement différent et le style en est différent également.

    C'est l'histoire de Léa, qui a fait de la danse toute sa vie. Elle aime Bruno, un artiste peintre, mais a toujours rompu ses relations jusque là avant de trop s'attacher... La danse est à la fois sa passion, sa discipline et ce qui l'aide à lutter contre ses démons intérieurs. Au moment du récit elle s'inquiète pour sa mère vieillissante qui vit seule dans une maison au bord de la mer où une tempête est annoncée.

    Le récit est par ailleurs entrecoupé de chapitres qui retracent la jeunesse de sa mère, Romilda, italienne, qui, pendant la seconde guerre mondiale a succombé au charme d'un beau français... qui l'installe dans une maison close sous le nom de Suzanne.

    Le roman est le dénouement de ce secret qui lie Romilda au malaise inconnu de sa fille qu'elle a peur de perdre si elle lui révèle cet épisode d'avant sa naissance.

    J'ai trouvé ce livre très fort, les mots denses n'en sont que plus puissants.

    A lire.

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    Cette fois-ci, Blacksad, accompagné de Weekly, part sur les traces de jazzmen dans ce qui ressemble à la Nouvelle-Orléans (?). Un certain Faust, producteur qui a découvert des artistes talentueux, lui demande de retrouver Sebastian Fletcher, pianiste de génie, mais également héroïnomane. Blacksad frôle la mort et met le nez dans une sombre histoire là encore. Le passé qui lie certains des musiciens du label de Faust, dont l'un est en prison et un autre a trouvé la mort dans des circonstances louches, le met sur une piste...

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    J'adore la couverture de ce livre !!!

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    C'est l'histoire de Kim Lange, célèbre animatrice à la télévision allemande. Une femme ambitieuse qui privilégie sa carrière sur sa vie de famille, laissant son mari, Alexandre, s'occuper de leur petite Lili. Mais le soir de la remise des prix qui la couronne meilleure animatrice d'une émission d'information, elle commet l'adultère avec son beau rival... et meurt écrasée par les restes d'une station orbitale !!!

    Ce n'est pourtant que le début du roman puisqu'il va donner lieu au récit de ses réincarnations successives au cours desquelles elle va découvrir qu'elle a raté une part importante de son existence et apprendre comment atteindre enfin le nirvana. Elle aura pour compagnon et complice dans ces aventures Casanova lui-même qu'elle rencontre alors qu'ils sont des fourmis rebelles.

    J'ai beaucoup ri et finalement sous des aspects très légers ce livre aborde des questions intéressantes sur notre société actuelle et ses valeurs.

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    J'ai emprunté cette bande dessinée , sous-titrée « Les petits riens de Lewis Trondheim », à la médiathèque parmi les nouveautés.

    Sous forme de planches sans titres qui parfois s'enchaînent, l'auteur y raconte des bribes de vie qui tournent beaucoup autour du voyage : l'avion, les hôtels, le tourisme, les coutumes à l'étranger... Mais il y a aussi des notes plus personnelles sur des tics ou des découvertes particulières.

    Une lecture agréable où l'on retrouve un peu du caractère de Lapinot.

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  • Ce livre faisait partie  du trésor que je me suis offert avec le bon-cadeau de mes collègues.

    je vais bien

    J'en ai bien aimé l'idée mais pas trop le style...

    C'est un roman très court qui raconte comment, pour sortir leur fille de l'anorexie, des parents décident de lui envoyer du courrier de la part de son frère disparu. Bon je suis désolée de révéler une partie de l'intrigue à ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire mais sinon c'est difficile à résumer !

    Claire a vécu une enfance fusionnelle avec son frère Loïc qu'elle admirait et au jugement duquel elle se reportait. Lorsqu'il disparaît sans laisser de traces alors qu'elle a 20 ans, elle sombre dans la dépression et cesse de s'alimenter, ne trouve plus goût à la vie. La première carte qu'elle reçoit de l'autre bout de la France avec la mention « Je vais bien, ne t'en fais pas » (qui donne son titre au livre) la sort de cet engrenage. Une partie du récit s'intéresse à sa vie de caissière et ses mésaventures avec des hommes que je ne qualifierais pas de « galants » c'est le moins qu'on puisse dire. Et puis Claire décide de partir à la recherche de son frère après avoir reçu une carte de Bretagne...

     

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