-
Par Zazimuth le 5 Octobre 2011 à 10:12
C'est le troisième volume des Chroniques de la Vallée des Larmes.
Cartoul a été laissé pour mort après son combat contre la grande prêtresse de l'Ombre et les jeunes aventuriers qui gagnent en puissance de saison en saison vont devoir se séparer dans le cadre de nouvelles missions...
L'initiation de Printhal et Nurem accompagnés de leurs amis, Pierre-Qui-Se-Mouille, le Bawal, dont on retrouve avec plaisir la présence pacificatrice et l'humour mais aussi la dryade Merryl et Farggen avec l’Épée du Destin comme fardeau, les conduit à la Cité du Soleil où ils vont tenter de réveiller la Larme qui doit rétablir l’Équilibre en Sichéla.
Carven quant à lui ne quitte pas sa bien-aimée Shéana que son initiation ramène à Bagnot, la cité des nains gouvernée par les Jarkatar, où Flumaris, l'Elfe déraciné, a également quelques comptes à régler. J'ai vraiment découvert avec joie la nouvelle assurance de Flumaris dont le personnage s'est étoffé (comme tous d'ailleurs) au fil des épisodes et qui a gagné en complexité. L'interaction entre les différents aventuriers avec leurs caractères et leurs vécus particuliers donne lieu à de savoureux dialogues.
Enfin la confrontation finale avec la Bête qui rassemble toutes les forces en présence est un vrai régal dans le genre. J'ai aimé les nouveaux personnages secondaires qui traversent ce récit avec une mention particulière pour Endo le Troll...
Le tout clôt une trilogie qui laisse néanmoins des pistes possibles pour un nouveau cycle.
Je ne veux pas trop en révéler car tout le plaisir est dans la lecture.
Je recommande donc cette série à tous les amateurs d'heroic fantasy !
-
Par Zazimuth le 3 Octobre 2011 à 10:06
J'ai emprunté la suite de ce manga à la médiathèque.
Dans le tome 2, Sohéi Togué est toujours à la recherche des précieux documents relatifs aux origines d'Hitler (comme quoi il aurait des ascendants juifs) pour lesquels son frère est mort. Il entre en contact avec Melle Ogui, le professeur de son frère à qui ce dernier à fait parvenir les documents mais Melle Ogui est elle-même soupçonnée et poursuivie par la police secrète...
En parallèle, on découvre le jeune Adolf Kaufmann embrigadé dans les jeunesses hitlériennes qui apprend à haïr les juifs et à tuer de sang froid.
Dans le tome 3, Melle Ogui décide de protéger les documents miraculeusement réchappés des nombreuses poursuites qu'elle a subies en les confiant à un autre de ses élèves qui n'est autre que le jeune Adolf Kamil, ami d'enfance d'Adolf Kaufmann. Ce dernier tombe amoureux d'Elisa, une jeune fille juive qu'il va aider à faire passer au Japon... tout en faisant déporter le reste de sa famille !!! Adolf Kaufmann est sans doute un des personnages les plus complexes de cette série avec ce déchirement incessant de ses origines (sa mère est japonaise et son père allemand), ce paradoxe d'avoir un ami juif et une petite amie juive tout en disant haïr cette « race » selon les préceptes de « Mein Kampf » qu'il lit et relit pour se convaincre... Il n'est d'ailleurs pas spécialement sympathique même si on comprend qu'il est éduqué/fabriqué ainsi dans les jeunesses hitlériennes.
Quant à Sohéi Togué il court toujours après ceux qui ont assassiné son frère... et les femmes lui courent après !
Dans le tome 4, Adolf Kaufmann, agent nazi proche d'Hitler lui-même, est envoyé en mission au Japon, sa patrie d'origine, pour récupérer et détruire les fameux documents relatifs à la naissance d'Hitler et à ses ascendants juifs.
Ce faisant, il découvre que sa mère a épousé Sohéi Togué, le suspect qu'il est chargé de tuer, et que la belle Elisa dont il était amoureuse est fiancée avec l'autre Adolf, son ami d'enfance !!!
Bon, le dénouement va assez loin dans les époques puisqu'on retrouvera ce duo bien après la fin de la seconde guerre mondiale en Israël, l'un ancien nazi fuyant la justice s'est enrôlé auprès des Palestiniens dans la même « haine du juif » et l'autre en face est un colon israélien....
C'est vraiment une histoire intéressante qui permet de retracer les relations entre le Japon et l'Allemagne autour de la seconde guerre mondiale. Un écho à Gen d'Hiroshima même si le point de vue est assez différent. On y retrouve malgré tout les mêmes atrocités bien que ça n'évoque pas les dégâts de la bombe.
-
Par Zazimuth le 2 Octobre 2011 à 10:19
J'ai emprunté cette bande dessinée au format de gros roman à la médiathèque.
L'auteur s'intéresse à l'histoire du fils de Rembrandt et par là même évoque la société du XVIIème siècle. On y découvre le petit Titus, garçon vif qui fait des bêtises avec ses cousines mais aussi petit garçon triste dont la mère est morte et qui recherche de l'affection auprès des compagnes de son père. Par le regard de Titus on entre dans l'atelier de Rembrandt que son fils présente à la fois comme rigoureux, anticonformiste et parfois dur. Les ennuis qu'il s'attire de la part de l’Église en ne régularisant pas sa situation conjugale. La déchéance et la misère...
J'ai apprécié ce livre tant pour la vie du garçonnet qui pourrait être un « Pico Bogue » que pour ce qu'il m'a appris sur l'artiste et le contexte dans lequel il évoluait.
-
Par Zazimuth le 30 Septembre 2011 à 10:20
Gros coup de cœur pour ce roman (avec peut-être un petit bémol en ce qui concerne la fin).
L'histoire commence comme un polar par des agressions bien calculées ayant comme point commun de s'être attaquées à des écrivains appartenant à un comité secret. Ces membres du « Bon Roman » faisaient partie des huit auteurs choisis pour déterminer le fonds de commerce d'une librairie pas ordinaire.
Et le roman n'aura de cesse de nous faire comprendre et découvrir comment cette librairie a pu voir le jour en suscitant la polémique. Il y a de nombreux retours en arrière notamment au cours du récit que les deux héros de l'histoire, Ivan le libraire et Francesca sa riche associée, vont faire au commissaire chargé de l'enquête.
J'ai aimé l'univers des livres évidemment et les stratégies d'implantation de la librairie, la description de son fonctionnement son public. J'ai aussi aimé l'aspect enquête pour tacher de découvrir qui peut en vouloir à nos deux héros. Et puis l'histoire d'amour entre Ivan et la mystérieuse Anis. Une matière d'écriture très fournie donc, dans laquelle on se plonge avec délice, qu'on ne veut pas voir finir... et c'est sans doute ce qu'a également ressenti l'auteur et qui fait que j'ai été un peu déçue par la fin. Mais sans regretter du tout cette excellente lecture par ailleurs.
-
Par Zazimuth le 28 Septembre 2011 à 10:15
J'ai découvert cette bande dessinée tout récemment et c'est un gros coup de cœur.
Ce livre allie en effet le dessin de Taniguchi, précis, aux personnages expressifs, à l'univers plein d'émotions, et le thème de la différence qui m'a toujours tenu à cœur.
L'héroïne de cette histoire est une fillette d'une dizaine d'années, Capucine, et nous apprenons au fil des pages qu'elle est trisomique même si elle n'en porte pas tous les signes sur le visage. Elle est plus lente et maladroite que les enfants de son âge, extrêmement sensible, notamment en réaction à ce que montrent ceux qui l'entourent, elle discute avec un ami imaginaire et vit dans son monde avec ses rituels, ses peurs et ses petits plaisirs.
Ce premier volume (il va falloir que je me procure les suivants !!!) évoque les interrogations et les disputes de ses parents en ce qui concerne son éducation. Ils ont choisi de la stimuler depuis toute petite dans l'espoir qu'elle progresse et acquière des bases solides pour vivre en société au quotidien. Mais le père s'occupe d'un grand restaurant qui lui prend beaucoup de temps et la mère qui travaille comme vendeuse dans un magasin de lingerie et adapte son emploi du temps à celui de Capucine se sent « sacrifiée ». Derrière l'histoire de Capucine, de ses préoccupations, de son ressenti, il y a ce couple qui commence à se déchirer...
Je ne sais pas où va me mener cette histoire mais on ne peut que s'attacher à Capucine et j'ai donc très envie de lire la suite !!!
-
Par Zazimuth le 26 Septembre 2011 à 10:17
Je poursuis par hasard (?) mes lectures autour de la radioactivité et du nucléaire.
"La Centrale" est un roman contemporain que j'ai trouvé dense et très concret (j'ai presque envie de comparer l'ambiance au film « Rosetta » des frères Dardenne).
Dense parce qu'il cherche à décrire des faits sur une courte période en y rappelant ce qui peut aider à comprendre les événements. Le narrateur est travailleur intérimaire dans les centrales nucléaires. Il semblerait qu'on embauche facilement et que la main-d’œuvre se « périme » vite...
Les ouvriers sont employés ponctuellement lorsque les centrales ferment une « tranche » pour la maintenance. Après une formation de quelques jours qui donne lieu à une habilitation, ils sont chargés de l'entretien de structures radioactives en essayant de ne pas griller leur quota de radiations trop vite. J'ai découvert là un univers que je n'imaginais même pas. Des travailleurs « saisonniers » une bonne partie de l'année puisque les équipes tournent d'une centrale à une autre. Des travailleurs qui ne reviennent dans leur famille qu'à la fin de cet enchaînement de contrats. Qui sont soumis au risque permanent et en sont conscients. Ça semble très loin de chez nous mais...
La relation entre le narrateur et l'ami avec lequel il a commencé à travailler ainsi est filée tout au long du roman et l'incident auquel est soumis le narrateur fait écho à ce qui a provoqué le départ de cet ami, ce presque frère.
Je pense que c'est un livre qui ne peut pas laisser indifférent mais se lit plus comme un témoignage que comme une fiction peut-être.
-
Par Zazimuth le 25 Septembre 2011 à 10:20
Sous-titré « Le chemin des écoliers », ce volume raconte la période où Mamette a été placée par ses parents à la campagne chez son grand-père et sa grand-mère. Mamette découvre la vie à la ferme avec ses tâches dures et parfois ingrates. L'école communale avec son institutrice très stricte mais aussi les petites camarades dont ceux qui font l'école buissonnière : Jeannot le fils de la rebouteuse et Jacques si mignon et si adroit...
J'ai bien aimé ce livre qui me donne envie de trouver les autres volumes.
-
Par Zazimuth le 23 Septembre 2011 à 10:02
J'avais adoré « Le cantique de l'apocalypse joyeuse » alors on m'a prêté ce dernier (?) roman d'Arto Paasilinna. J'y ai retrouvé certains traits mais c'est différent.
L'histoire se passe ici dans la Finlande d'entre les deux guerres mondiales. Elle suit les aventures d'Antti Kokkoluoto auquel la sage-femme chamane du village a prédit avant même sa naissance une longue et belle vie. Antti naît dans une famille de commerçants et va apprendre le métier de son père mais il va surtout s'illustrer par ses prouesses en tant de guerre. Son audace est-elle due à la certitude qu'il ne mourra pas au combat ? Comme toujours le livre est riche en personnages entiers et truculents.
Un très bon moment de lecture.
-
Par Zazimuth le 21 Septembre 2011 à 10:14
Ce volume débute avec l'apprentissage pour Siddartha des austérités aux côté de Dêpa. Ils vont bientôt être suivis par le très jeune Assaji. Parallèlement à leur route, nous découvrons le personnage éponyme de ce livre, Devadatta, fils de l'ennemi de Siddartha. Devadatta enfant est le bouc émissaire de ses petits camarades jusqu'au jour où...
Renvoyé du village, il va être élevé par une louve avant de rencontrer Naradatta, l'hommes age qui vit comme les animaux.
Un volume riche en rencontres donc !
-
Par Zazimuth le 19 Septembre 2011 à 10:15
Voilà quelques temps que j'ai ce livre, acheté suite à une exposition pendant le festival des Imaginales il y a quelques années, mais je n'avais jamais pris le temps de le lire du début à la fin.
Je ne sais pas si l'on peut parler de roman graphique... Le livre se présente sous forme de carnets de voyage, journal de bord, ceux d'Imago Sékoya, un scientifique, botaniste, qui va participer à une expédition à bord d'un dirigeable. Nous sommes en 230 après la montée des eaux et la Terre est presque entièrement couverte d'eau. L'idée de science-fiction est à mon avis extra et les manuscrits très beaux. Nous découvrons autour des îles d'Auvergne les mystérieux Thallophytes et leur commerce secret puis les moines d'une abbaye bibliothèque des îles Ibériques.
Une plongée dans un univers poétique et concret à la fois très original avec ce postulat de départ.
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique