Cette bande dessinée se déroule dans une petite ville de montagne.

Un meurtre de femme à la mise en scène assez horrible y est commis. Il semblerait faire allusion à une légende locale mais la police est plutôt sur la piste de la mafia locale.

Luka, le héros, n'est pas inspecteur mais sociologue chargé d'une étude sur les milieux de la criminalité. Il va se trouver bien plus intimement mêlé à cette histoire qu'il ne l'aurait souhaité.

Une enquête intéressante qui plonge dans la psychologie du meurtrier mais aussi dans le passé de Luka.

J'ai emprunté d'autres volumes à la médiathèque pour tacher d'en savoir plus sur les raisons pour lesquelles Luka se trouve là.

Je profite de cet article pour afficher le Top BD des Blogueurs négligé le mois passé je pense...

Merci à Yaneck pour son travail de collectage des notes et calculs de moyennes. C'est une façon stimulante de découvrir des titres ou de chercher à faire connaître ceux qu'on aime.

Ce titre était dans ma Liste à Lire depuis un moment déjà...

C'est l'histoire d'une famille heureuse et unie jusqu'au jour où trois ombres viennent rôder sur la colline qui surplombe leur maison. Les parents cherchent alors par tous les moyens à protéger le petit Joachim. Ils sont persuadés que les ombres viennent le chercher. Joachim et son père finissent donc par fuir à travers bois et par-delà les mers pour essayer de vaincre le destin.

On y croise une mamie un peu fée et psychologue, un voleur d'âme et les trois Parques rajeunies.

Le trait est tourbillonnant et parfois tourmenté, on le croirait presque animé !

L'ambiance est onirique et fantastique. J'ai trouvé que c'était une très belle façon de parler de la disparition inéluctable d'un proche et des choix à faire face à sa venue.

L'histoire est très bien menée avec une fin apaisée et « philosophique ».

Une excellente découverte.

J'ai été un peu déçue par cette lecture...

J'avais acheté ce livre sur la foi de bonnes critiques et la référence qui en était faite pour « 44, Scotland Street » que j'avais beaucoup aimé.

Mais ces chroniques d'une provinciale qui débarque dans la vie originale du San Francisco des années 70 ne m'ont pas trop accrochée. L'héroïne, Mary Ann Singleton, trouve à se loger dans un immeuble/pension dont la propriétaire fait pousser du cannabis dont elle fait bénéficier ses locataires. Mary Ann travaille dans une agence de publicité et essaye de se persuader que la vie à San Francisco est mieux que celle qu'elle a quittée à Cleveland mais...

Je me suis attachée à certains des personnages, colocataires ou connaissances de Mary Ann Singleton mais l'aspect « sex drug and rock'n'roll » ne m'a pas franchement intéressée. Les préoccupations de ces jeunes trentenaires témoignent sans doute d'une époque mais j'ai trouvé que ça n'apportait rien à l'histoire en elle-même. L'intérêt m'a semblé plus résidé dans les parcours de vie de Mme Madrigal ou de Michael à la recherche de l'homme de sa vie et de son amitié avec Mona qui cherche également l'âme sœur.

Un avis donc plutôt mitigé. J'ai préféré à ce roman celui d'Alexander MacCall Smith.

J'ai reçu cet album dans le cadre de l'opération Masse Critique de la rentrée sur  Babelio et je suis ravie !

En plus vous avez vu la mention sur l'enveloppe à bulles dans laquelle je l'ai reçu ? Il est écrit « Miss-Mousse » ça ne s'invente pas !!!

Le Chat Peau d'paille est jardinier et fait pousser de savoureux légumes. Un jour que ces derniers se font attendre, il se laisse séduire par l'engrais fabriqué par son voisin savant fou, le Chat Perlipopette. Mais la salade qui sort de terre devient terriblement envahissante et menace la nature environnante... Une manière sympathique d'aborder avec des enfants les notions de naturel et de plus ou moins transgénique sous forme de conte avec une petite morale.

Rien à redire à cet album dont j'ai aimé les illustrations (de Sophie Turrel), le thème et l'histoire (de Stéphanie Dunand-Pallaz) ainsi que la qualité du livre en tant qu'objet.

Merci à Babelio et les éditions Balivernes pour ce très beau livre intelligent à partager (à partir de 7 ans ?).

Le titre de ce volume fait allusion à la forêt dans laquelle Siddharta et ses compagnons Dêppa et Assaji vont passer quelques années à faire de dures austérités en vue de trouver la sagesse.

Mais Siddharta n'est pas convaincu du bien fondé de ces méthodes et c'est plus au contact du jeune Assaji, si calme alors qu'il connaît l'heure proche de sa mort, qu'il va apprendre un peu du sens de la vie. C'est le livre de l'éveil et j'ai trouvé très intéressant le traitement de cette quête avec les personnages secondaires qui gravitent autour du futur bouddha ou croisent sa route ponctuellement.

J'ai eu l'occasion d'emprunter ce manga de Taniguchi que je ne connaissais pas encore.

Comme dans « L'orme du Caucase » ce sont des nouvelles illustrées qui parlent de la vie quotidienne, beaucoup des relations entre humains et animaux de compagnie et aussi d'alpinisme de haute montagne en ce qui concerne la dernière histoire.

On retrouve des traits familiers dans les visages des personnages (les hommes surtout je trouve).

Les trois premières nouvelles sont écrites autour d'un couple sans enfants.

Dans la première on y suit la vieillesse et les dernières années de vie de leur chien et tout l'amour qu'ils lui portent. C'est bien sûr très triste mais je crois que c'est la première fois que je vois ce sujet abordé de cette manière avec autant de détails « psychologiques ». ça ne peut laisser indifférent un lecteur qui vit avec un animal de compagnie, c'est un récit qui remue.

Dans la seconde nouvelle, le couple va adopter un chat. Et la troisième les voit accueillir pour les vacances une petite nièce qui a fui sa maison à l'annonce du remariage de sa mère.

Je trouve toujours l'analyse des sentiments et des situations très fines dans ces mangas, servis par un dessin à la fois délicat et expressif.

La dernière nouvelle m'a évidemment fait penser au « Sommet des dieux » et au « Sauveteur » du même auteur. Il y est question d'un amateur d'alpinisme de haute montagne qui décide de raccrocher pour fonder une famille mais il veut rendre un dernier hommage à un partenaire mort lors d'une ascension...

J'ai été très contente de retrouver l'univers de Taniguchi de cette manière.

Une belle découverte avec ce roman !

Cela faisait quelques temps que j'avais noté des titres de Milena Agus dans ma liste à lire.

L'histoire se déroule en Sardaigne, au bord de la mer, sur une terre aride qui intéresse les promoteurs immobiliers pour le tourisme mais Madame, l'héroïne de ce roman se refuse à vendre sa demeure entraînant derrière elle les quelques familles dont les propriétés sont attenantes.

Madame a fait de sa demeure une maison d'hôtes réputée pour son cadre naturel et sa cuisine goûteuse des produits de son jardin. Madame est une originale qui taille ses vêtements dans de vieux rideaux et qui cherche l'amour mais les hommes qu'elle fréquente semblent bien fades et « petits »...

J'ai beaucoup aimé la narration par la jeune fille voisine et le ton très spécial de l'écriture qui en découle, l'ambiance de ces pages.

Je me suis attachée au personnage de Madame (exceptées les fantaisies sexuelles dont je n'ai pas trouvé l'apport indispensable) et à celui du grand-père et du petit Pietrino.  

J'ai reçu cet album des éditions Magnard Jeunesse dans le cadre de l'opération Masse Critique de la rentrée et je remercie Babelio pour ce partenariat et ce très beau livre.

Wang est un petit paysan qui vit seul avec sa mère. Un jour, de retour des champs, il sauve un vieil homme de la noyade. Celui-ci lui offre un bateau magique destiné à le sauver des eaux à son tour en temps voulu... Cette histoire vous la connaissez ou bien une histoire semblable avec une princesse à épouser et un riche rival aussi bête que jaloux, mais pour ma part j'aime cette forme qui m'a fait penser à « La fileuse d'or ».

Ce grand album (presque) carré fait partie de la collection Contes et Classiques du Monde.

L'histoire en est effectivement assez typique du récit d'initiation avec un jeune héros pauvre qui sauve des êtres en détresse qui lui viendront par la suite en aide au fil d'épreuves le menant à une belle vie.

Les illustrations sont vraiment superbes avec notamment ce pliage de bateau en journal du plus bel effet.

Ce roman était dans ma liste à lire et je me le suis offert avec le bon cadeau de mes collègues.

J'ai été un peu déroutée par l'histoire. Enfin déroutée n'est sans doute pas le mot.

Dans un village duquel toute vie animale a disparu, deux enfants s'interrogent... Les animaux ont-ils réellement existé un jour ? Pourquoi ont-ils disparu ? Que leur cachent leurs parents et grands-parents de ce passé qu'ils ignorent ? Il ne fait pas bon être curieux ni même simplement sensible ou différent dans ce village sec. Le petit Nimi le sait bien qui a fini par attraper la « hennite » et erre en haillons depuis qu'il a osé pénétrer la forêt interdite.

Un soir, les deux enfants-héros, Maya et Matti décident à leur tour d'entrer dans la forêt à la recherche des animaux disparus.

C'est une fable intéressante mais je n'y ai pas tellement accroché en fait.

J'ai aimé un ou deux personnages comme le vieux pêcheur aveugle ou l'institutrice mais j'ai trouvé l'ambiance de l'histoire plutôt sordide. J'ai sans doute raté les symboles et la signification profonde de l'histoire mais bon.

J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque.

Le graphisme en est amusant avec des personnages stylisés en bonhommes minimalistes.

Nous survolons un village dans lequel est prévu un centre d'enfouissement de déchets radioactifs et suivons les débats, actions et réactions locales contre ce projet. Ce livre sous des abords humoristiques place des explications imagées que j'ai trouvées assez claires sur la radioactivité d'une part mais aussi sur les circuits de décision politiques et comment bien souvent ils contournent l'opinion populaire. Ça m'a fait pensé un peu à « Rural » de Davodeau pour la démarche documentaire explicative. Le propos se place dans une évolution historique de l'époque du lancement du nucléaire en France par le général de Gaulle aux préoccupations environnementales de nos jours. Une vision synthétique intéressante.