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    Dans ce dernier volume, une nouvelle famille vient de s'installer au village. La père veut installer une superette mais c'est la plus jeune des filles qui intéresse Miyori. Derrière son sale caractère, elle s'attache à Miyori et son discours étrange sur les esprits. Miyori est inquiète car avec la venue de l'hiver, les esprits s'endorment et notamment celui de « son arbre », le cerisier centenaire.

    Un jour arrivent à la superette, un homme indien et sa fille. Ils cherchent la grand-mère de Miyori qui a été l'amour de jeunesse de son propre père qui vient de décéder. Miyori est intriguée par la fillette toujours triste qui porte un petit esprit sur son épaule...

    J'ai vraiment adoré cette trilogie très sensible qui allie merveilleux et écologie.

     

     

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  • J'ai lu ce roman dans le cadre de l'opération Masses Critiques de Babelio qui me l'a proposé.

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    L'auteur dont c'est le premier roman est scénariste et dialoguiste de films et notamment le « Marius et Jeannette » que j'avais beaucoup aimé.

    Mais je dois reconnaître que je n'ai pas été emballée par ce livre.

    Le sous-titre « Neige au sommet, verdeur dans la vallée » évoque le contraste entre les cheveux blancs du narrateur et son désir toujours vivace.

    Tout commence lorsque Marianne, la femme de Gilles, le narrateur, lui propose de faire chambre à part maintenant qu'ils ont un certain âge (la cinquantaine?). Gilles a du mal à comprendre et admettre ce qui arrive alors que lui éprouve encore du désir pour sa femme. A partir de là, il erre en ville, se livrant à quelques fantaisies qui le font remarquer, puis se laisse entraîner par son père, ancien combattant, au Havre à la recherche d'un ami-ennemi de la guerre qu'il a promis de « refoutre à l'eau ». Gilles n'imaginait pas que ce personnage puisse avoir une fille aussi jolie...

    Bon ce n'est pas facile à plus résumer car les différents thèmes s'imbriquent et s'embrouillent au fil des pages ? Il y a d'une part la relation entre Gilles et Marianne qui est dans une impasse, la relation entre Gilles et son père qui l'humilie régulièrement et décide à sa place, la relation de Gilles au monde qui l'entoure et notamment aux femmes qu'il cherche à séduire pour se prouver qu'il existe encore en tant qu'homme...

    Les personnages sont humains et ça aurait dû m'intéresser mais je crois que l'écriture assez familière quoique imagée et un humour qui se sert pas l'aspect historique de l'intrigue (autour des deux anciens combattants) m'ont agacée. Quelques coquilles/fautes d'accord m'ont également sauté aux yeux à deux ou trois reprises (ça nuit toujours à la qualité du texte).

    J'ai aimé certains des personnages comme celui de Sandra ou Virginie, certaines scènes bien trouvées (l'anniversaire de la vieille dame) mais je ne garde qu'une impression « d'éparpillé » de ce récit qui aurait pu être une bonne idée.

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    Ce second volume débute par le bref retour à la ville de Miyori pour l'enterrement d'une de ses camarades de classe qui s'est suicidée.

    De retour au village, le comportement de Miyori est étrange, dicté sans doute par sa jalousie envers Kaeda, la demi-soeur du jeune étudiant en agronomie dont elle est tombée amoureuse. Ces émotions contribuent à brouiller les voix des esprits de la forêt qu'elle délaisse. Il va falloir du temps et la rencontre avec la fameuse Kaeda dans laquelle elle reconnaît une « jumelle » pour que Miyori accepte et elle va en ressortir plus forte avec une nouvelle alliée. Elles réussissent notamment à faire fuir les promoteurs qui voulaient construire un barrage et noyer la forêt.

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  • J'avais lu une bande dessinée d'Alfred et j'ai été un peu surprise de découvrir ce roman pour ados illustré ainsi.

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    L'histoire se déroule dans un commissariat dans lequel un policier interroge un jeune garçon qui vient d'être pris en flagrant délit de vol de matériel hi-fi dans un pavillon. Le policier essaye de comprendre ce qui a pu pousser Paul à un tel geste et c'est dans le questionnement de son identité que les premières réponses apparaissent peut-être. Ces questions font refluer des souvenirs à l'esprit du garçon qu'on découvre élevé seul par sa mère. Il se trouve que le policier attend d'un instant à l'autre le coup de fil de la maternité qui va lui annoncer que sa femme a accouché. Et apprenant cela, Paul redouble de réflexions sur la notion de « paternité » justement. Il ne se passera rien de plus, comme un portrait esquissé seulement.

    Un récit sensible, un texte que j'ai trouvé fort, écrit avec économie tout en laissant passer les émotions (peut-être par le support du dessin?). La fin m'a semblé prêter à interprétation (quand on est adulte).

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  • J'avais lu de nombreuses critiques sur ce roman depuis sa sortie et il faisait partie de ma Liste à Lire.

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    J'ai finalement découvert une histoire d'amour entre deux personnes que tout sépare. Composé de chapitres qui alternent les points de vue de Désirée, jeune veuve, et de Benny, célibataire, qui se rencontrent dans le cimetière qu'ils fréquentent tous les deux. Un début d'intrigue où les deux jeunes gens se jaugent et se détestent du regard jusqu'au sourire fatal sous forme de coup de foudre. Commence alors la découverte de l'autre et de son univers si différent, la valse des compromis (ou pas) entre la bibliothécaire citadine avide d'échanges culturels feutrés et de l'agriculteur soumis aux contraintes de son élevage de vaches laitières. L'amour né du coup de foudre et ce qui se passe entre eux, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre les font beaucoup cogiter à la meilleure manière de concilier leurs deux vies sans trop y perdre mais... le terrain d'entente est trop mince.

    J'avoue avoir sans doute pris parti pour Benny, plus concret et terre-à-terre sans doute mais qui m'a paru plus humain que Désirée. Le Happy End était sans doute impossible et bien qu'une fin très réaliste et pas si triste que ça termine le volume, elle laisse un peu désenchanté.

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  • J'ai vraiment beaucoup aimé cette bande dessinée empruntée à la médiathèque.

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    L'intrigue se déroule au familistère fondé par le M. Godin des poêles du même nom. La narratrice qui raconte cette histoire se penche sur un événement de son passé. Alors qu'elle était adolescente, des meurtres inexpliqués ont lieu au familistère, semant la suspicion parmi les ouvriers... Les personnes assassinées ont comme point commun d'avoir fait partie du Conseil de gestion de la structure une même année.

    L'enquête est menée par un inspecteur mais aussi un journaliste aidé de la narratrice alors adolescente. Elle va faire resurgir des fantômes du passé bien évidemment. Le tout est servi par un graphisme sombre mais agréable.

    Beaucoup d'échos avec la BD de Bilal et Christin « La ville qui n'existait pas » sur un thème similaire. 

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  • J'aime bien cette collection pour ados chez Thierry Magnier déjà pour son format tout en longueur et ses couvertures colorées.

    Intriguée par le titre, je me suis laissé tenter par cette biographie romancée de la jeunesse de Che Guevara mais j'ai en fait été un peu déçue car je pensais y trouver les raisons d'un engagement ou une prise de conscience sociale ou je ne sais quoi d'approchant. Mais finalement il s'agit là d'une aventure façon « road movie », une dizaine de mois de périple à travers l'Amérique latine en moto au départ puis par des moyens de transport plus aléatoires.

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    Ernesto, étudiant en médecine se laisse convaincre par son ami Alberto, étudiant en pharmacie, de partir sur les routes. Ils se débrouillent, par de petits mensonges, pour se faire nourrir et héberger en chemin, font des rencontres parfois intéressantes. C'est un récit qui parle d'amitié, d'indépendance, de liberté mais j'ai envie de dire « c'est tout ». Il n'a pas répondu à mes attentes mais je n'en ai pas moins passé un agréable moment de lecture.

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  • Ce manga est une pure merveille !!!!

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    Miyori est une petite fille solitaire et indépendante ce qui lui vaut les railleries de ses camarades et diverses brimades à l'école. Suite à la séparation de ses parents, elle est confiée à ses grands-parents paternels qui vivent à la campagne en lisière de forêt. La petite citadine originaire de Tokyo est un peu déboussolée dans ce nouvel univers mais va vite découvrir que c'est sa vraie place.

    Elle a le don de « voir et entendre les esprits » comme sa grand-mère qui est gardienne de la forêt. Lorsqu'elle apprend que la construction d'un barrage et la promotion immobilière menacent « sa » forêt, la fillette va faire tout ce qui est en son pouvoir pour la préserver.

    J'ai adoré !!! Je vous invite à plonger dans cette lecture magique ou l'harmonie avec la nature est primordiale et les relations entre les personnes plutôt finement analysées.

     

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  • Gros coup de cœur pour ce nouvel opus des enquêtes du commissaire Adamsberg dont je suis fan !!!

    J'ai retrouvé avec plaisir l'équipe qui entoure le commissaire et repris la suite de son histoire personnelle avec son grand fils qu'il apprend à connaître et son camarade d'enfance Veyrenc qui parle en vers, entre autres.

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    Ici l'intrigue débute avec trois enquêtes qui se tressent intimement. Officiellement Adamsberg est chargé de la mort d'un riche patron dans une voiture incendiée mais il ne croit pas à la culpabilité de Momo-Mèches-Courtes, un habitué, sur ce coup-là. Le commissaire est plus tenté par une histoire teintée de fantastique avec des meurtres liés au passage de l'Armée Furieuse. Et en prime il recherche le vandale qui s'est amusé à ligoter les pattes d'un pigeon qu'il a décidé de recueillir.

    Toujours aussi farfelu dans ses démarches et difficile à suivre, le commissaire ne m'a pas déçue. Je n'ai pas senti de temps mort ni de longueur dans ce roman et je me suis attachée à de nouveaux personnages secondaires comme Léo, la comtesse excentrique au regard acéré.

    Bref, pour moi, dans la lignée des quatre ou cinq précédents romans dont Adamsberg est le héros celui-ci est une apothéose !

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  • Cet album de Jean Regnaud et Emilie Bravo m'attirait depuis la lecture de plusieurs critiques sur la blogosphère.

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    Le héros est un petit garçon dans les années 70. Il a un petit frère avec lequel il se chamaille, un père très occupé et une gouvernante très gentille qui s'occupe d'eux. Mais il ne sait pas où est sa maman ni pourquoi elle est partie...

    Dans la relation des enfants à leurs papi et mamie et les réactions de leur entourage on comprend vite qu'elle est morte mais les enfants l'ignorent. La petite voisine fait même croire à Jean que sa maman lui écrit secrètement des cartes postales, profitant qu'il ne sache pas lire pour faire l'intermédiaire.

    C'est un récit d'enfance avec son lot de bêtises et de souvenirs bien servis par les illustrations mais c'est triste pour la même raison que dans « Je vais bien, ne t'en fais pas ». C'est donc l'histoire de la découverte d'un secret de famille, un tournant dans la vie du petit Jean.

    Un album sensible qui m'a plu mais je me demande comment les enfants le réceptionnent...

     

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