Je connais cet auteur de nom mais n'ai jamais rien lu de lui. Ça ne m'a pas empêché de lire cette biographie écrite par Michel Houellebecq et recommandée par mon père.

J'en ai aimé le style simple et clair, l'admiration de l'auteur pour Lovecraft ne nuisant pas à une analyse structurée des rapports entre sa vie et son œuvre, les influences et les innovations.

Ça donnerait presque envie de lire quelques nouvelles fantastiques/horribles même si ce n'est vraiment pas mon genre (mais les allusions à Edgar Allan Poe sont tentantes).

Voilà un petit roman après les deux tomes de Tobie Lolness et Vango du même auteur.

Le héros narrateur vit tout en haut d'une grande tour dans une cité moderne, rentable et aseptisée. Il est seul, sa mère est à la tête d'une énorme industrie avec beaucoup de responsabilités et se contente de veiller sur son fils à distance en s'assurant qu'il ne manque de rien, faisant réapprovisionner le frigo chaque semaine et le comblant de jeux vidéos et nouvelles technologies. Mais il est triste... Jusqu'au jour où Céleste apparaît dans sa vie.

C'est une fable dans laquelle Timothée de Fombelle imagine que toutes les attaques faites à notre planète (pollution, déforestation...) sont marquées sur le corps d'une jeune fille, malade comme la Terre est malade des hommes. Belle invention avec surtout l'idée que « Si ta Terre était une personne, on ferait tout ce qui est en notre pouvoir pour la sauver »... je ne sais pas si je suis aussi optimiste mais l'histoire est très belle (avec une fin heureuse!).

J'ai emprunté la fin de cette série à la médiathèque.

Gunnm T.7 

Pour épauler Gally dans ses missions, Zalem lui attribue une opératrice, Lou. Celle-ci va aider Gally à combattre la bande qui s'est appropriée le désert. C'est là que Gally va faire la connaissance de Kaos, un télépathe, musicien et poète qui anime une radio en plein désert. Celui-ci va tomber amoureux de Gally...

Gunnm T.8 

Kyomi, que Gally avait prise sous sa protection a décidé de rejoindre le Barjack, les maîtres du désert qui se battent contre la suprématie de Zalem. Gally repart sur les traces de Daisuke mais découvre qu'il a complètement perdu la mémoire... Kaos se rebelle contre son propre père, le savant fou de Zalem et Gally doit faire face à des réplications d'elle-même, découvrant qu'elle a été utilisée et manipulée depuis le début.

Gunnm T.9 

Dans ce volume ultime, Gally fait réellement face à son destin et son choix est particulièrement intéressant. De multiples rebondissement donc dans ces derniers tomes qui abordent les notions de liberté et de libre arbitre. Un certain nombre de mystères s'y résolvent et je trouve que Gally y a gagné en humanité.

C'est vraiment une excellente série qui, bien que violente, pose des questions intéressantes et un regard original sur les conflits et les luttes générées par les inégalités dans la société.

J'attendais de pouvoir mettre la main sur le premier volume pour commencer à lire ce roman chaudement recommandé par mon amie Sarah.

Et j'ai adoré !!! Une histoire qui me fait penser au « Combat d'hiver » de Mourlevat et à « La Déclaration » puisqu'elle reprend un schéma présent dans d'autres livres d'anticipation pour ados.

Méto est pensionnaire dans La Maison avec 73 autres garçons. Une société extrêmement hiérarchisée, dirigée par les César, avec des règles précises, où la fantaisie n'a pas sa place.

Les enfants y arrivent un jour et ne se souviennent plus de leur vie d'avant. Tout ce qu'ils savent c'est qu'à La Maison ils ont chaud, sont nourris, vêtus, instruits (même si ce qu'on leur apprend est limité et ne sort pas d'un cadre strictement établi), pratiquent des activités sportives...

En grandissant, Méto, qui fait partie des plus âgés, se demande ce qu'il advient « après » et ce à quoi ressemble le monde extérieur.

Un excellent roman dont les ingrédients sont le suspense, la solidarité et l'amitié, la rébellion, la survie et une bonne dose de science-fiction (dans le genre manipulations scientifiques sur l'être humain).

J'ai hâte de lire la suite !!!

J'ai emprunté la suite de cette série à la médiathèque.

Gunnm T.4 

Gally va être amenée à affronter le grand champion Jashugan (sans savoir que Daisuke est son soigneur attitré). Elle se constitue une équipe et découvre les talents multiples des différents concurrents. Daisuke cherche à comprendre ce qui pousse Gally à vivre ces combats si violents et elle lui explique qu'elle sent que c'est ainsi qu'elle retrouvera la trace de son passé.

Gunnm T.5 

Après sa victoire sur Jashugan, Gally décide de changer de vie et se lance dans la musique mais... elle est rattrapée par sa réputation et va devoir partir sauver Daisuke, victime d'un savant fou de Zalem, auteur de nombreuses abominations toutes plus cruelles les unes que les autres.

Gunnm T.6 

Gally que l'on avait cru morte, devient un agent de Zalem, errant de mission en mission.

C'est en rencontrant un mercenaire dont elle tombe amoureuse qu'elle va commencer à s'écarter de ce qu'on lui demande et s'attirer des ennuis.

J'ai un peu moins aimé cette partie-là de l'histoire qui pourtant dévoile de nouvelles facettes de la personnalité de l'héroïne.

C'est ma sœur qui m'a prêté ce roman pour ados publié aux éditions La Joie de Lire, collection « Encrage », en me le conseillant chaudement et je l'en remercie.

C'est l'histoire de Mik, jeune garçon de la banlieue de Stockholm. Il n'a que très peu de souvenirs de sa mère et vit seul avec son père, alcoolique, et son grand frère qui l'élève et subvient aux besoins de la famille « en se débrouillant ». Mik aime dessiner des horreurs inspirées des films sanglants que son frère lui prête mais tant de violence et de noirceur pour des dessins d'enfant inquiètent la maîtresse qui le signale à la psychologue de l'école. Les services sociaux sont également sur les traces des deux enfants et malgré les recommandations du grand frère de n'ouvrir à personne, un jour, Mik est attrapé par deux agents de ces services qui vont le placer dans une famille d'accueil...

Mais c'est le bagne !!! Cette famille joue la comédie du dévouement auprès des services sociaux pour mieux s'attirer de jeunes esclaves enfermés dans leur minuscule cellule la nuit et corvéables à merci le jour dans leur élevage de chiens.

Le seul espoir dans tout cela est une tante chez laquelle Mik a déjà passé quelques semaines, dans campagne glacée reculée mais entouré de personnes positives et aimantes.

C'est une histoire dure car ce que vit Mik est vraiment un enfer mais les passages chez la tante avec ses deux voisins jumeaux qui se détestent, la jolie Pia, la vie saine dans la neige et la glace, la pêche, l'apprentissage de vraies valeur, rattrapent tout ça et fort heureusement (mais non sans mal) ça se termine bien.

A lire !!!

P.S. : A part ça il n'y a de dragon que le titre ; pas de vrai dragon dans cette histoire qui est ancrée dans le réel.

J'ai emprunté cette série à la médiathèque me souvenant que c'était le premier manga que j'ai lu étant étudiante...

Gunnm T.1 

Gally est née de matériaux de récupération trouvés dans une décharge... Nous sommes dans un monde futuriste, un Japon post-apocalyptique dans lequel une élite vit sur une cité suspendue d'où elle rejette ses déchets en bas... dans les quartiers où vit le reste de la société. Un monde dans lequel la criminalité est forte et le métier de chasseur de prime s'est développé pour l'enrayer.

Gally est un androïde, un cyborg. Elle a un cerveau et un cœur humain mais une enveloppe de robot. Dans ce premier volume, elle marche sur les traces de Daisuke, le chasseur de primes qui l'a sauvée.

Gunnm T.2 

Dans le second volume, Gally découvre petit à petit qu'elle a des réflexes de combattante exceptionnels... Elle se lie d'amitié avec un jeune garçon Yugo qui rêve d'aller vivre à Zalem, tout là-haut. Yugo exerce un commerce peu avouable en récupérant des pièces et des organes sur les corps de ses victimes. Par amour pour lui, Gally va l'aider à payer son passage sur Zalem mais...

Gunnm T.3 

Après la mort de Yugo, Gally a complètement disparu et Daisuke est très inquiet. Il découvre qu'elle s'est engagée comme joueuse de Motorball, un sport très violent alliant course et combat. Elle commence à faire parler d'elle et va devenir « L'ange de la mort ».

Je me souvenais assez bien de ce début qui aborde déjà de nombreux thèmes propres à la science-fiction : la survie, les inégalités sociales, la violence, la différence entre les hommes et les machines. On suit le parcours de Gally avec intérêt au fur et à mesure que son caractère s'affûte et que ses souvenirs reviennent par flash.

J'ignorais qu'Emile Zola avait écrit ce genre de texte...

Le paradis des chats et autres nouveaux contes à Ninon que m'a offert ma chère Flo pour Noël, compte trois histoires.

Dans « Le paradis des chats », un matou d'intérieur, choyé et bien nourri, soupire après la liberté des chats de gouttière. Il réussit à s'évader mais... le froid, la faim et la peur le font rentrer dans sa prison dorée.

Dans « Le grand Michu », il est question d'une révolte de jeunes pensionnaires face aux repas qui leur sont servis. Le héros, lui, est un garçon méritant qui va se sacrifier pour ses camarades.

Dans « Mon voisin Jacques », un étudiant découvre que son voisin est un croque-mort et que le regard de la société sur ce métier n'est pas tendre.

Des histoires un peu tristes ou amères dans une écriture dont j'avais perdu l'habitude. Quel plaisir de lire une belle langue, simple et précise pour évoquer le quotidien !  

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière opération Masse Critique de Babelio.

L'histoire se déroule dans notre société mais en anticipant / imaginant une catastrophe (nucléaire? Enola Game fait allusion au nom d'une bombe atomique Enola Gay) obligeant la population à rester cloîtrée à domicile ; des patrouilles déposant des vivres en conserve et de l'eau en bouteilles chaque jour à leur porte.

L'héroïne de ce roman est une jeune femme qui se retrouve ainsi seule chez elle avec sa petite fille de 4 ans. L'électricité est coupée, elle fait du feu dans la cheminée comme principale source d'énergie et de chaleur (c'est l'hiver) et bénéficie de pas mal de réserves dans son cellier, ayant un compagnon prévoyant (mais actuellement en mission ; elle n'en a pas de nouvelles, pas plus que de sa fille aînée). Les communications et les médias sont également coupés.

Commence alors une organisation de leur vie domestique à deux, trouver des occupations pour la petite et replonger dans ses souvenirs pour la mère. Toute une réflexion sur le superflu et le nécessaire aussi, ce que la société de consommation nous a habitués à posséder qui ne se révèlent d'aucune utilité face à l'urgence de vivres peut-être ses derniers instants... « être ou avoir »...

Le thème fait évidemment penser à « La route » et côté jeunesse « La survivante » mais l'originalité est ici dans le huis-clos et le fait de ne pas savoir ce qui se passe à l'extérieur, à part les suppositions que peut tirer la mère de ce qu'elle voit par la fenêtre. Nous sommes dans la tête de cette jeune femme avec toutes ses interrogations, ses inquiétudes, ses pensées.

J'ai trouvé ce roman très fort, son écriture est belle et précise, la fin inéluctable est dure pour moi mais elle sonne juste et plus réaliste que ce qui aurait été possible dans un roman de littérature jeunesse par exemple. Un coup de cœur donc pour ce titre que je ne peux que recommander.

Je remercie Babelio et les éditions Dialogues pour cette excellente découverte.

J'ai été un peu déçue par ce roman acheté l'été dernier...

Je l'avais noté dans ma Liste à Lire après avoir entendu une interview de l'auteur à la radio mais je lui reproche la même chose qu'aux « Chroniques de San Francisco ». La description d'un univers où « Sex Drug and Rock'n Roll » sont de rigueur. Même si ça existe certainement je trouve ça très excessif et lassant par rapport à l'avancement du récit.

Le héros est un brillant psychanalyste londonien d'origine pakistanaise. Au fil de l'histoire, nous découvrons son passé, son amour de jeune homme pour la belle Ajita, ses relations houleuses avec son père et sa sœur. Un souvenir qui le hante et l'a éloigné de celle qu'il aimait...

Je me suis forcée à aller jusqu'au bout du roman mais n'en garde pas grand chose.