J'ai trouvé la suite de cette série.

T.3 Et j'ai la haine

De mystérieux meurtres parmi le personnel de l'hôpital où Luka accompagne sa mère, le replongent dans son enquête personnelle sur la mort de son père. Il découvre que les hommes qu'il a vus étant enfant sont des personnages importants dans la vie de cet hôpital.

J'ai aimé le rôle que joue l'infirmière en chef dans le coma, très original.

T.4 Vie gâchées, vies perdues

Les choses se précisent et il semblerait qu'une partie des meurtres commis dans l'enceinte de l'hôpital soient la vengeance d'un père dont le fils est mort suite à son hospitalisation...

Mais dans un sens cela rejoint les raisons pour lesquelles le père de Luka a été tué... et il va risquer sa vie lorsque les tueurs vont le reconnaître.

T.5 Une balle dans la tête

Dans ce volume, Luka est à Cannes, pour le festival. Il a été embauché sur un film policier comme conseiller, mais des affaires troubles se trament autour d'une des actrices dont il est proche...

J'ai aimé en découvrir plus sur le parcours de Luka avec son histoire personnelle et la résolution de l'énigme sur la mort de son père. Le dernier tome est très différent et semble ouvrir une nouvelle série...

J'avais noté ce titre lors d'une navigation sur les blogs et il avait fait partie de mon généreux cadeau de l'été dernier...

Ce roman de la collection « Grands détectives », se déroule au début du XXème siècle à Vienne, à l'époque des débuts de la psychanalyse. Deux amis, un inspecteur et un médecin psychiatre, que la musique rassemble, vont mener une enquête sur un mystérieux crime. Une jeune femme, médium qui tenait salon, est retrouvée morte, dans une mise en scène laissant supposer un suicide mais...

Le travail des deux amis – car l'inspecteur consulte souvent le psychiatre pour son point de vue original, aube d'une certaine police scientifique – est doublé en parallèle du récit d'un cas que traite le psychiatre. Max Liebermann, au secteur des hystériques d'un grand hôpital, est écoeuré par les électrochocs que l'on fait subir aux patientes et prône la libération de l'inconscient par la parole comme il l'a découverte avec le docteur Freud très controversé. Il s'occupe d'une jeune femme, Miss Lydgate, dont un bras est totalement paralyser... sauf lors de violentes crises.

Je n'ai pu m'empêcher de songer au « Mystère de la chambre jaune » pour le meurtre en milieu clos mais il me semble que ça a aussi été utilisé dans des Agatha Christie et d'autres romans policiers à énigme. J'ai par ailleurs énormément aimé l'histoire de Miss Lydgate et sa résolution et le rôle qu'elle va jouer par la suite dans l'enquête sur le meurtre.

Je vais voir si je peux trouver d'autres titres de la même série.

Je suis tombée par hasard sur cet album publié aux éditions La Farandole en 1979.

J'en ai aimé le graphisme coloré et fantaisiste et ai voulu savoir ce que ça racontait.

J'ai donc lu cette histoire que je vous recommande si vous pouvez vous la procurer.

Elle se déroule dans un immeuble dans lequel aucun espace n'a été prévu pour que les enfants jouent : pas de cour, la cage d'escalier ne sert pas à ça et la cave, bof...

Du coup, les enfants imaginent un système de pêche à la ligne, laissant pendre d'un étage à l'autre des message, des jouets et inventant tout un mode de communication basé sur des codes de couleur !!! Au début, les adultes se demandent ce que fabriquent les enfants et râlent un peu mais finissent par adopter ce système pour nouer des liens entre eux... et cela va aboutir à une grande fête en extérieur qui inaugurera des sorties et pique-niques réguliers par la suite.

Un très bel exemple de vie en communauté sympathique et les illustrations qui ont un petit côté Pef sont vraiment très sympa et sans doute riches à commenter avec des enfants.

C'est entre autres après la critique enthousiaste de Lisbeï que je me suis décidée à tenter cette lecture.

Pour ce premier volume, plus que de la science-fiction, je dirais qu'il baigne dans du fantastique au sens le plus strict du terme.

Nous y suivons l'histoire parallèle en chapitres alternés de deux personnages : Aomamé, jeune femme, tueuse professionnelle d'un genre très particulier et Tengo, professeur de mathématiques qui aspire à l'écriture de romans. De retour d'une de ses missions « spéciales », Aomamé est troublée par des détails qui laisseraient penser qu'elle a perdu le contact avec une partie de la réalité, est entrée dans un autre monde, légèrement différent de celui qu'elle connaissait jusqu'à présent... elle nomme ce nouveau monde 1Q84 pour le différencier de l'année 1984 en cours.

Tengo, quant à lui, en contact avec un éditeur influent, relit les manuscrits destinés à un concours et est charmé par l'étrangeté d'une histoire rédigé par une adolescente de 17 ans curieusement dyslexique ! Il s'attache à cette jeune fille au parcours chaotique qui lui rappelle des souvenirs...

Parmi les thèmes abordés dans ce livre on trouve : les sectes, la violence faite aux femmes mais aussi l'amour.

J'ai hâte de lire la suite.

P.S. : Il m'est très difficile de résumé cette histoire sans trop en dire...

Il s'agit sans doute d'un classique de la littérature de science-fiction.

L'auteur imagine une société moderne dont les avancées technologiques ont permis à l'homme de ne plus vivre en ville mais dans des villas à la campagne avec tout le confort (ou sur d'autres planètes ce qui évite la surpopulation) mais cela a entraîné du coup une « asociabilité » des humains qui ne veulent plus quitter leur domicile. A travers des chapitres présentés comme des « contes » qui se succèdent en évoluant dans le temps de siècles en siècles, nous retrouvons les membres d'une même famille, les Webster, et leur robot Jenkins qui fait le lien. Un des rêves de ce futur est que les animaux puissent se développer suffisamment pour ériger un autre monde duquel la violence serait bannie...

J'ai beaucoup aimé ce récit et ce qu'il imagine même si la non-violence et l'évolution pacifique semble ne pouvoir être qu'une utopie. J'ai adoré le personnage de Jenkins mais aussi d'autres personnages secondaires plus ou moins rebelles (et nettement moins mous que les humains en général dans ce texte).

J'ai découvert cet album un peu par hasard... mais j'ai été scotchée par sa puissance !

Il y est question d'un bébé (juif) qui échappe à une rafle pendant la seconde guerre mondiale. Sa mère, avant d'être arrêtée, dépose le couffin dans la cage de l'ascenseur de son immeuble et à partir de là Clara va passer de mains en mains. Chaque personne va raconter de son point de vue comment elle a été mise en contact avec le bébé et le rôle qu'elle a joué auprès d'elle quelques heures, quelques jours ou plusieurs mois. Il y a d'abord la vieille dame dans l'immeuble qui va assez rapidement déposer le couffin chez les bonnes sœurs où l'une d'entre elles l'emmène à la campagne dans la ferme de son frère. Il y a le soldat allemand venu la chercher sur l'ordre de son supérieur qui ne peut s'y résoudre et la laisse au pied d'une croix puis les deux résistants qui la ramassent là et l'emmènent chez « la sorcière » qui va en prendre soin aidée du Juif qu'elle cache dans sa grange...

Bref c'est tout un parcours et il est très bien décrit surtout au niveau des réactions des personnes, quel que soit leur âge, au contact de la petite.

J'avais déjà lu un livre de cet auteur sur les dragons mais Lisbeï m'avait dit qu'il en existait toute une série. Celui-ci est le premier volume de La Grande Guerre des Fils.

On y suit le parcours de Lessa, jeune femme qui vit dans un fort comme servante mais est en fait la dernière descendante noble d'une lignée décimée. Nous sommes dans un univers dans lequel les royaumes sont soumis à la loi du Weyr, un royaume à part dédié à l'élevage des dragons et à la survie de l'humanité. Cet univers en en effet régulièrement menacé par la chute de « fils » qui brûlent la végétation et font mourir la terre, des sortes de traits de feu venus du ciel.

Mais voilà plusieurs centaines d'années que rien n'est tombé et nombreux sont les seigneurs qui ne voient les chevaucheurs de dragons que comme des parasites inutiles à la société...

Les hommes du weyr sont pourtant en quête d'une nouvelle reine car un œuf de dragon-reine vient d'être pondu et la femme qui sera choisie par le bébé dragon à sa naissance doit être forte pour affronter des jours sombres à venir annoncés par une prophétie...

J'ai vraiment trouvé ce roman excellent (mais je me suis aperçue que ce n'est encore pas le premier de tous les cycles!!!). Le personnage de Lessa est très fort, un beau portrait de femme libre. J'ai retrouvé ce que j'avais adoré dans l'autre texte : la relation fusionnelle du dragon et de son chevalier.

Et puis c'est un univers et une société intéressants qui permettent d'aborder de grandes questions de civilisation et de citoyenneté. J'ajouterai aussi tout le thème du Temps et du voyage dans le Temps qui m'a fait penser à Hypérion.

Bref ; je vais vite me procurer d'autres volumes.

J'ai poursuivi avec ce volume intitulé « Charleston » qui fait allusion au rôle que va jouer le gramophone rapporté par Marie de Montréal.

Nous avons d'une part la relation de Marie avec le trappeur Ernest qui va se développer mais aussi la recherche d'un nouveau maire pour « réordonner » la vie au village... qui va se présenter de façon plus compliquée que prévu.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Réjean, le prêtre qui s'est aussi bien acclimaté au village et qui cherche le bonheur du plus grand nombre.

Et puis il y a l'ourson que Gaëtan a décidé d'élever en animal domestique.

Bref, encore d'agréables moments de lecture avec des passages drôles.

J'ai beaucoup ri en lisant ce roman pour ados que je trouve excellent.

Tout débute avec l'arrivée dans une famille anglaise « ordinaire » d'un neveu dont la mère vient de mourir et le père est en prison. Il débarque d'Amérique avec son look débraillé, ses cheveux dans les yeux, son langage de charretier et ses mauvaises manières. Matthew, le garçon de la maison, est plein de bonne volonté au départ pour accueillir son cousin mais celui-ci est si détestable... Sam joue les gros durs mais il a tout de même envie d'intégrer la bande d'amis de Matthew et propose qu'on lui fasse passer une épreuve avant de l'accepter. Il imaginait quelque chose de délictueux et violent mais les adolescents ont une autre idée : Sam devra vivre sa première semaine de collégien... habillé en collégienne !!! Tout le monde dans la bande pensait que le garçon refuserait mais...

Voilà l'idée de ce récit qui va entraîner bien sûr quelques quiproquos mais surtout de savoureux passages quand Sam retourne la situation à son avantage.

Il n'y est pas tant question d'identité sexuelle que d'apparence et d'idées reçues sur ce que doivent ou ne doivent pas faire les filles ou les garçons.

Une lecture divertissante et pas si légère que je vous recommande.

J'ai trouvé la suite de cette série à la médiathèque et j'en suis ravie !

Ce volume intitulé Ernest Latulippe débute sur une situation problématique au village : depuis le départ de Marie, le magasin n'est plus approvisionné et les habitants ne savent comment s'en sortir.

Serge finit par proposer de les dépanner mais le pont a été emporté par la tempête rendant tout déplacement impossible. Finalement Marie et Jacinthe rentrent le jour où le nouveau pont est fini de construire. Qu'elles sont belles et élégantes !!! Les jalousies et propos médisants de certaines tournent vite court car tout le monde a besoin de l'efficacité de Marie.

Mais Marie va devoir faire accepter qu'elle a changé à Montréal et qu'elle a décidé de vivre sa propre vie et non plus se conformer à l'image qu'attendent d'elle les autres...

Elle est bien sûr soutenue par Serge, oreille attentive de ses confidences et souvent de bon conseil.

Le titre du volume fait allusion au retour au village de deux trappeurs (dont l'un est gravement malade) qui vont donner l'occasion à Marie de tester sa nouvelle vie.

J'ai adoré cet album, dans la première partie d'abord qui montre la place qu'à pris Serge au village et pour sa relation avec Gaëtan et puis au retour de Marie pour l'évolution dans les mentalités des villageois aux prises avec leurs besoins et leurs préjugés.