Ma médiathèque s'est procurée la suite de ce manga que je me suis empressée d'emprunter !

Ce volume m'a un peu moins captivée que d'autres de la série et j'ai été déroutée par le rythme très lent du premier tiers qui se déroule en France, brusquement coupé avec une ellipse pour retrouver un rythme plus familier. L'équipe du secteur vin des bières Tanyo est donc en France (Shizuku, Miyabi et le chef Kawarage) pour dénicher des vins compétitifs pour un restaurant au Japon. Ils vont en profiter pour aider un confrère à trouver des vins pour un mariage.

Un épisode de plus, pas désagréable mais pas mon préféré.

J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque un peu par hasard et c'est une belle découverte.

Une histoire émouvante dans un cadre rétro (entre deux guerres?).

Camille est une jolie jeune femme, pas très futée. Elle accouche d'un enfant mort-né (dont on ne connaît pas le père) mais refuse d'accepter la réalité. Trois semaines plus tard, elle fait semblant qu'un miracle lui a ramené sa petite Lydie de chez les anges et devant sa joie, son père qui aime tendrement cette fille qu'il a élevée seul et dont il continue de s'occuper, joue le jeu de la croire. C'est bientôt tout le quartier qui se prend au jeu et le bébé fantôme devient un enfant fantôme qui grandit dans le quartier, objet d'autant d'attentions que si on la voyait...

A cause de la fin, je qualifierai ce livre de fantastique et je le trouve superbe, bien construit et très humain avec cette solidarité du quartier qui m'a beaucoup émue ainsi que la relation du Papa Tchou-Tchou avec sa fille Camille.

Je vous recommande donc ce titre chaleureusement.

C'est le dernier tome de la trilogie de La Déclaration.

Je l'ai trouvé un peu plus faible que les deux précédents mais la fin est géniale !!!

Anna, Peter et Ben ont été mis à l'abri par le Réseau quelque part en Ecosse où ils élèvent leur fille Molly mais Peter s'ennuie et aimerait se trouver au cœur de l'action.

Dans ce volume, on en apprend plus sur les origines et la découverte de la Longévité, le contexte dans lequel elle est née dans la famille Pincent... mais aussi les limites qui en découlent et une épidémie catastrophique va contrecarrer les plans de domination du grand-père de Peter.

Les réactions de la société paniquée à la découverte (camouflée aussi longtemps que possible par Pincent Pharma et les Autorités) de l'épidémie et du retour de la mort que les gens avaient cru disparue pour toujours, fait bien peur...

Mais j'ai vraiment trouvé cette trilogie très intelligente et ouvrant sur pas mal de débats sur l'avenir, les sciences et leurs limites, les questions d'éthique.

Cette histoire est apparemment inspirée de la vie de la grand-mère de l'auteur dans un far-west américain très cinématographique. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Mille Femmes blanches mais aussi à Une odeur de gingembre parce que c'est un autre portrait de femme indépendante et exceptionnelle à une époque où ce n'était pas si courant.

Lily Casey est née dans une famille très pauvre dans les années 1900. Elle aide son père qui élève des chevaux et devient une excellente cavalière. C'est une jeune fille qui n'a pas froid aux yeux mais découvre aussi « chez les soeurs » en pension, les joies de l'apprentissage, des connaissances et du savoir. Sa vie est particulièrement riche en rebondissements. Suite à une désillusion amoureuse, elle va alterner des postes d'institutrice aux confins du pays, amenant des idées concrètes de liberté et d'indépendance mais aussi d'égalité dans les têtes des enfants, y compris des filles, ce qui n'est pas au goût de tous les parents. Mais elle se fera aussi respecter par son caractère, ses compétences équestres et son âpreté au travail. C'est dans un de ces villages qu'elle va rencontrer Jim qui va devenir son mari et le père de ses enfants et qu'elle va suivre dans plusieurs entreprises : un garage-station service puis la gestion d'un ranch.

J'ai dévoré ce livre à l'écriture très agréable !!!

Lily est incroyable et je vous invite à faire sa connaissance à votre tour.

Cette bande dessinée est centrée sur la vie (extraite d'un témoignage « vrai » d'Albert Clavier) d'un homme qui, juste après la seconde guerre mondiale, pour échapper à une existence rurale assez misérable, se laisse engager dans l'armée en route pour l'Indochine.

Mais il s'aperçoit rapidement que la vie militaire heurte nombre de ses principes et qu'il n'est pas fait pour les actions de terrain. Repéré pour des tâches administratives, il ne supporte bientôt plus de cautionner de la sorte ce que fait l'armée française « colonisatrice », d'autant qu'il s'est lié à quelques indigènes dans lesquels il ne peut voir des ennemis ni des êtres moins civilisés que les français.

Il va alors s'enfuir avec des rebelles et intégrer la résistance vietminh.

J'ai trouvé cette histoire vraiment très intéressante et l'humanité dont fait preuve le héros admirable.

J'ai découvert qu'il existait une suite à la Déclaration...

On y retrouve Anna et Peter, les anciens Surplus devenus Légaux aux côtés du petit frère d'Anna, Ben. Mais leur légalité se heurte au regard méprisant et haineux de la plupart des autres habitants pour qui la jeunesse a toujours représenté une menace (sans oublier la part de jalousie face à leur énergie et leur beauté qui ne doit rien à un quelconque traitement médical ni chirurgical).

Sous-titré « L'histoire de Peter », ce volume décrit l'engagement de ce dernier dans la résistance du Réseau souterrain mené par le charismatique Paul. On y rencontre aussi Jude, le demi-frère de Peter, génie informatique qui alterne entre jalousie et fascination envers Peter et va finir par s'allier à lui. Il est également question de l’aggravation du contexte dû à la Longévité avec les restrictions énergétiques entre autres et les conséquences sur les réactions des gens, prêts à dénoncer leurs voisins pour quelques avantages en nature. On y découvre aussi plus en détail l'industrie inventée par le grand-père de Peter, Richard Pincent, personnage mégalomaniaque et détestable. Peter est en effet chargé par le Réseau d'infiltré Pincent Pharma et ses laboratoires pour en savoir plus... et ce qu'il découvre est particulièrement horrible. De son côté son grand-père est près à tout pour le forcer à signer la Déclaration et ne pas entraver son ambition.

Un excellent livre qui vous tient en haleine avec des relations de famille complexes, de l'amour, de la jalousie, de la vengeance et de l'astuce.

Emrpunté à la médiathèque « pour voir », j'ai adoré ce manga et suis pressée de lire la suite !!!

Un chirurgien spécialiste du cerveau est confronté à une curieuse tumeur, en forme de fœtus... Après l'avoir enlevée du cerveau du patient inconnu, le médecin entend des voix et sombre dans l'inconscience. Il se réveille 138 ans dans le passé, à une époque où ses connaissances médicales le font passer pour un faiseur de miracles.

J'ai adoré le héros et ses préoccupations qui le font s'engager auprès de la population défavorisée de la nouvelle époque dans laquelle il est plongé. Sa manière de s'adapter et mettre en pratique ses connaissances avec les moyens de fortune « naturels » qu'il réussit à trouver.

La notion de plongée dans le temps, de confrontation des époques, est toujours très riche et je suis curieuse de savoir comment la suite va être traitée.

Une maman, Julia, découvre au fil des mois que son fils, George, n'est pas comme les autres. Il pleure sans arrêt, refuse qu'on le touche, ne parle pas et manifeste très peu d'émotions... Les médecins et les gens de son entourage tentent de la rassurer « ça passera... » et les gens qui ne la connaissent pas pensent juste qu'elle ne sait pas élever son enfant mais... Ce n'est que lorsque ce dernier a 10 ans (il est né dans les années 90 quand même) qu'on détecte son autisme !!!

Ce récit, sous-titré « Un chat sauve un enfant de l'autisme », m'a bien plu pour la relation du chat et de l'enfant et de l'effet que l'animal a pu avoir sur la façon de communiquer de George qui est un personnage très attachant. Le parcours de sa mère est aussi intéressant. En revanche, la qualité de l'écriture de ce témoignage et sans doute son adaptation française me laissent plus dubitatives. Dans le premier tiers du livre, par exemple, j'ai relevé à plusieurs reprises de fâcheuses inversions du nom du chat et de l'enfant qui rendent certaines phrases incompréhensibles.

Par ailleurs, la dernière partie de l'histoire avec la disparition du chat, Ben, tous les efforts de Julia, la mère, pour le rechercher, m'a semblé très longue. Il était important de montrer la catastrophe que représentait cette perte pour le développement du petit autiste et il y a des passages vraiment poignants quand on découvre sa détresse et le désespoir de la mère. Mais bon...

Je n'ai pas pris ce livre comme un roman mais plus comme un témoignage personnel intéressant.

J'ai reçu ce livre publié par La Table Ronde dans le cadre de la dernière opération de Masses Critiques sur Babelio.

C'est tout d'abord un superbe « objet » de forme carrée avec une excellente qualité de papier épais (ce à quoi je suis sensible). Ensuite, au niveau du contenu...

Le livre, qui n'est ni un roman, ni un ouvrage de poésie, ni un album, se présente comme une suite d'aphorismes illustrés sur le thème des plantes (arbres, fleurs, fruits et légumes) et invite à la rêverie. Les dessins sur les pages de gauche me font penser à des illustrations d'encyclopédies anciennes. Les courts textes sur les pages de droite jouent avec les mots, faisant allusion à des expressions de la langue française, des références culturelles ou jouant simplement sur les sonorités.

J'ai vraiment aimé ce très beau livre inclassable qui, à mon avis, peut se lire et se relire plusieurs fois avant d'en épuiser tout le sens. C'est aussi une excellente idée de cadeau.

Merci à Babelio et aux éditions de la Table Ronde pour cette découverte !

Je connaissais ce titre (de nom) mais j'ignorais que c'est un des ancêtres du roman policier.

Le héros est un policier, Méchinet, assisté de son voisin, jeune étudiant en médecine. Ils vont être confrontés à une curieuse affaire. Un vieil homme est assassiné, sans doute pour son argent, et des lettres tracées de son sang semblent accuser son neveu héritier mais... les deux héros ont un doute et vont donc mener une enquête sur le terrain avec déguisement, interrogatoires, exploration des lieux... Il y a des similitudes avec les romans de Maurice Leblanc ou Gaston Leroux et même si on est loin de Fred Vargas, ça m'a bien plu comme ambiance « rétro ».

J'ai lu ce récit en parallèle avec « La justice de l'inconscient » et j'y ai trouvé des points communs, ne serait-ce que par la période historique (je pense...) et le duo de personnages complémentaires.

Une découverte intéressante.