J'ai dévoré ce roman prêté par une amie !

Le héros, Davis Beck, est médecin pédiatre et sa femme Elizabeth a été assassinée huit ans auparavant. David se plonge dans le travail mais n'arrive pas à s'en sortir malgré les efforts de sa sœur Linda dont la compagne, Shauna, est sa meilleure amie.

Alors qu'il s'apprêtait à passer le soir du huitième anniversaire de la mort de sa femme chez elles, après un détour chez ses beaux-parents, David reçoit un mail codé très étrange qui fait palpiter son cœur... Si c'est un canular il est vraiment bien informé et de très mauvais goût car il laisse supposer que le mail émane d'Elizabeth !!!

Les jours précédents, deux cadavres avaient été déterrés sur les lieux du meurtre, remuant des souvenirs et faisant remonter à la surface des zones d'ombre et d'incohérence dans le dossier.

Commence alors une série de morts violentes dans l'entourage du médecin qui se retrouve vite inculpé...

L'intrigue est réellement bien ficelée et on avance pas à pas, sans réussir à lâcher le roman, cherchant à comprendre pourquoi, si elle n'est pas morte, Elizabeth réapparaît-elle ?

Il y a de très fortes relations d'amitié, de solidarité et d'honnêteté dans ce récit avec des personnages comme Tyrese le dealer et son petit garçon hémophile, Shauna bien sûr mais aussi le policier Carlson qui refuse la thèse la plus facile à accepter tant que subsiste un doute.

J'ai aussi aimé suivre l'évolution du personnage principal en quête de vérité.

En revanche le personnage de Wu fait réellement froid dans le dos !!!

J'ai reçu cette volumineuse bande dessinée-roman graphique à Noël et c'est un gros coup de cœur !

Habibi est une fillette de neuf ans au début de l'histoire lorsqu'elle est vendue au scribe qui est désormais son mari. Elle vit dans une région pauvre et aride non loin du désert où l'eau est une denrée précieuse. Son mari (après l'avoir violée « légalement » en lui expliquant que c'est une bonne chose, normale entre époux) réalise que ce n'est qu'une fillette et la laisse vivre un peu à sa guise. Il lui apprend à lire et écrire et lui raconte des histoires lui faisant découvrir les textes sacrés qui vont nourrir son imagination.

La deuxième partie de l'histoire commence après l'enlèvement de la fillette par une bande de marchands d'esclaves qui alimente entre autres le harem du sultan. Mais elle réussit à fuir, emmenant avec elle un tout petit enfants, presque un bébé, qu'elle sauve de la mort et nomme Zam.

Ils vont vivre quelques années, cachés dans les dunes, habitant un navire abandonné dans le sable, troquant des vivres aux caravanes de passage.

Puis une fois de plus, Habibi, alors belle jeune femme, va se faire enlever et enfermer dans le harem du sultan dont elle va devenir bien malgré elle (et à la manière de Shéhérazade) la favorite. Pendant ce temps, Zam, fou de désespoir de ne pas retrouver sa compagne au retour de la corvée d'eau, va partir de son côté...

Il y a tant de rebondissements et d'événements dans ce récit qu'il est impossible de le résumé « en détail » mais c'est à l'image de la vie des héros et parcouru de rencontres, d'alliés et d'ennemis.

J'adore le graphisme avec les dessins qui se transforment et s'éloignent du réalisme pour accéder au symbolisme et à la poésie quand le récit le nécessite, pour traduire des rêves et des aspirations, des souvenirs et des croyances par exemple.

Un volume à lire et relire tant sa richesse est loin d'être épuisée !!!

J'ai reçu cet album dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio.

Un très beau livre aux illustrations chaudes et colorées dont la couverture vous donne un exemple. Sur cette dernière j'ai déjà admiré le contraste entre le titre et les bulles brillantes avec le reste de l'image, plus mat.

Le héros, Anmar, est un petit garçon qui vit dans un village du désert, au pied d'une citadelle dénommée Hawa'a. Les villageois fabriquent du savon alors que la citadelle est peuplée de musiciens et jamais les deux populations ne se mêlent ni même se croisent. Personne n'entre dans la citadelle ni n'en sort jamais. Mais un jour, Anmar aperçoit à une fenêtre la belle chevelure rouge d'une adorable demoiselle et à partir de là il ne cesse de penser à elle. Il décide alors d'enfermer son image dans des bulles de savon pour essayer de la rejoindre...

C'est la grand-mère d'Anmar qui lui explique pourquoi il est impossible d'aimer quelqu'un de la citadelle si on habite le village, au risque de provoquer un tremblement de terre. Et pourtant, Anmar va trouver une solution pour rejoindre celle qu'il aime !

Une belle histoire sur comment dépasser la peur de l'autre et lutter contre les préjugés face à une population différente. Un conte simple qui pourra se lire avec des enfants à partir de 5 ans je pense.

J'ai déjà lu plusieurs titres d'Eric-Emmanuel Schmitt et une amie m'a prêté celui-ci que je ne connaissais pas.

Le narrateur est un commercial qui fait des séjours réguliers au sud de la Chine. C'est là qu'il va faire la connaissance de Madame Ming qui est « dame pipi » dans l'immeuble-hôtel où se déroulent les transactions de la firme pour laquelle travaille cet homme. La discussion s'ouvre alors qu'il vient de faire tomber de son portefeuille la photo de deux enfants. C'est alors que Madame Ming explique qu'elle a 10 enfants dont elle énumère les prénoms.

S'ensuit au fil de leurs rencontres un dialogue où l'incrédulité du narrateur se bat avec sa fascina tion pour le récit si persuasif de cette femme.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman dans lequel le narrateur au fil de son enquête va découvrir la vérité sur Madame Ming. Un récit émaillé de citations de Confucius avec comme toujours dans les histoires inventées par cet auteur une philosophie de l'existence et un regard optimiste sur la vie et l'humanité de ses personnages.

Je n'ai pas tout lu dans l'ordre puisque c'est censé être le début des séries et que j'avais lu Présent avant mais... je me suis aperçue que j'avais aussi déjà lu cette série « dans le passé ». En revanche d'avoir connaissance des implications dans le Présent j'ai mieux apprécié son contenu je pense. C'est sans doute la série que j'ai préférée des trois périodes.

Dans le premier volume, nous découvrons la prime enfance de Lou et Fish (et leur sœur Lili avant qu'elle ne disparaisse... ou pas !), sortis des cuves de Markovic. Ils s'échappent de la fondation du savant pour aller découvrir GrandParis et sont interceptés et sauvés par Vedder et Juliane qu'il laisse bientôt seule avec eux. Nous assistons donc à la nouvelle éducation de ces enfants par Juliane assistée de Issa et Mac. Leur découverte de leur pouvoir de téléportation. Mais ils sont recherchés par le professeur Markovic...

Dans le second volume, suite à leur première téléportation, Fish est marqué du V sur le front. Le caractère des deux frères se différencie bien entre la prudence et l'obéissance de Lou et la témérité de Fish qui rêve d'en apprendre plus sur la Fondation Markovic et se venger.

Dans le troisième volume, suite à une répression sanglante de Markovic sur GrandParis, Juliane, Mac et Issa ont reformé autour de la bande des enfants du métro une communauté autarcique et cachée. Lou aimerait bien comprendre et en savoir plus sur son identité et son rôle dans cette société alors que Fish dans son désir de vengeance continue ses actes de délinquance et va finir par se faire attraper par une jolie espionne à la solde de Markovic.

Dans le quatrième volume, Fish, qui a été emprisonné par le savant, essaye de s'évader en voyageant à travers les époques historiques passées alors que Lou tente de venir à sa rescousse. Mais c'est déjà la guerre entre les deux frères avec une sombre histoire de jalousie et d'héritage des pouvoirs de Vedder.

Dans cette série, nous prenons aussi connaissance du projet de Markovic d'élever des enfants capables de voyager dans l'espace pour les envoyer chercher des ressources énergétiques sur d'autres planètes mais aussi envisager de téléporter quelques élus de l'humanité pour aller coloniser une planète édenique.

Suite à un commentaire de Lisbei (il me semble) lorsque j'avais parlé de mon coup de cœur pour « Enola Game » de Christel Diehl, je m'étais procuré ce roman (en utilisant d'ailleurs le bon d'achat gagné auprès de la librairie Dialogues).

La narratrice écrit ce qui lui est arrivé et raconte les événements depuis qu'elle a découvert qu'elle est seule dans un chalet (une résidence secondaire de chasse) ayant été protégée par une « mur invisible » d'une catastrophe qui semble avoir décimé tout le reste de la population mondiale.

Nous ne savons des circonstances qui entourent cette catastrophe que ce que l'héroïne en observe et les hypothèses qu'elle émet. Se découvrant seule au matin dans le chalet où sa cousine et son mari l'avaient invitée et où ils auraient dû rentrer la veille au soir, mais accompagnée du chien, Lynx, elle part vers le village à pied... et se heurte assez rapidement à un obstacle invisible qu'elle va suivre pour en estimer le périmètre. Commence alors l'organisation de sa vie de survivante : comment gérer les ressources présentes au chalet ainsi que les ressources naturelles auxquelles elle peut avoir accès, organiser ses journées pour ne pas devenir folle, s'attacher aux animaux qui deviennent ses compagnons, éprouver la dureté des travaux physiques nécessaires quand on est citadine...

Le rythme du récit est plutôt lent, sa forme étant celle d'un journal parfois rétrospectif ce qui permet des effets d'annonce au cours du texte. J'ai beaucoup aimé suivre le cheminement de la pensée de l'héroïne et l'évolution de son comportement au fil des mois.

Un excellent livre bien qu'assez angoissant et dont la fin est laissée à l'imagination du lecteur.

J'ai été assez surprise de découvrir que ce roman était paru pour la première fois en 1963 car il pourrait tout à fait être contemporain.

Je suis tombée sur cette série à la médiathèque dont j'avais déjà lu un volume.

J'aurais sans doute dû commencer par la série « Futur » mais ce sera pour la prochaine fois tant pis.

On y retrouve le Voyageur aux cheveux blancs en fuite avec la belle Clara mais un autre Voyageur plus jeune fait irruption dans Paris. Il est beaucoup plus violent et haineux que ce « Lou » à la recherche duquel il était parti. Il va vite prendre la tête d'un groupe d'altermondialistes qu'il entraîne sur une pente terroriste dans l'objectif de faire prendre conscience aux dirigeants de la société de la nécessité de changer de voie si l'on veut se sauver du futur catastrophique dont il vient...

Le troisième volume voit le revirement d'un personnage important, un certain Gabriel qui était chargé de supprimer le Voyageur pour le compte d'une secte religieuse mais décide plutôt de le protéger au prix de sa vie s'il le faut. Clara a emmené Mark (Lou) chez un scientifique qui va tâcher de démêler un peu ces mystère et les éclairer sur la véritable nature du Voyageur.

Le quatrième volume verra la confrontation entre les deux frères voyageurs et une réflexion intéressante sur le cours du temps et les enjeux et conséquences de leurs actes à tous deux. Quelle responsabilité sur le futur ont-ils ? Qui a réellement provoqué la catastrophe par son comportement ?

J'ai hâte de découvrir ce que pourra m'apprendre la série « Futur » sur cela.

J'ai ressorti ce titre de ma monumentale Pile à Lire...

Acheté d'occasion dans une vieille édition, ça m'a fait plaisir de feuilleter ces pages qui ont une histoire !

Bon, justement en ce qui concerne l'histoire. Ça se passe dans le nord de la France (région de Dunkerque), à la frontière belge et l'intrigue tourne autour du trafic de tabac (j'ignorais absolument que ça avait pu exister sous cette forme à cette époque (début du siècle?).

Le héros, Sylvain, revend du tabac en faisant une tournée à bicyclette de clients potentiels surtout dans la campagne. Son ami et complice César, lui, utilise un chien dressé pour faire passer les paquets de tabac fixés sur son dos en contournant les postes de douane ! Sylvain est marié avec Germaine qu'il a extraite d'une maison de passe. Germaine a des goûts de luxe et elle profite des revenus aisés de son trafiquant de mari. Mais c'est un « métier » à risque car la police, « les noirs » traque ces contrevenants à la loi. Il y a entre autres le célèbre Lourges que la beauté de Germaine croisée par hasard ne laisse pas indifférent et la réputation d'homme fort de Sylvain agace prodigieusement.

A côté de ça, Sylvain, lors d'un trajet en Belgique, découvre une petite auberge en pleine nature tenue par un vieux couple et leur jeune nièce, fraîche et naïve, dont l'innocence le charme. Petit à petit, cette rencontre qui va devenir une habitude, va influer sur le comportement de notre homme qui aimerait changer de vie et se ranger au grand damn de sa femme.

J'ai trouvé cette histoire intéressante bien que triste et cela m'a rappelé les romans de Zola que j'aimais lire quand j'étais adolescente. J'aurais aimé que Sylvain réussisse dans son projet mais... la réalité l'a rattrapé comme une fatalité...

J'ai bien aimé l'angle d'attaque de ce roman de science-fiction pour adolescents. L'auteur a imaginé ce à quoi pourrait ressembler notre société actuelle si certaines avancées sociales n'avaient pu voir le jour – en l'occurrence l'école libre et gratuite pour tous.

Le héros de cette histoire, Jean, est né dans une famille du peuple et va donc commencer à travailler jeune pour apporter quelques revenus et aider à faire vivre les siens. Il fréquente en secret les classes clandestines du soir pour apprendre à lire et écrire. Clara, la deuxième héroïne de ce roman, est née dans une famille noble et riche et un précepteur vient l'éduquer à la maison en attendant qu'elle épouse un beau parti pour permettre à son père de se rapprocher de la Cour à Versailles. L'intrigue se déroule en effet en région parisienne dans une ambiance par certains aspects (monarchie) proches du XVIIème siècle mais par d'autres (milieu ouvrier et revendications) proches du monde de Zola avec en prime l'existence de technologies similaires au réseau internet. Un beau mélange donc, intéressant.

Les vies de Jean et Clara vont se trouver mêlées et leurs chemins se croiser à plusieurs reprises. Clara, qui préférerait découvrir le monde plutôt qu'épouser un inconnu à 16 ans, va se faire bannir de sa famille et rejoindre les rangs du peuple. Quant à Jean, il cherche un moyen d'agir pour rendre cette société plus juste...

Il semblerait que ce n'est que le premier tome d'une trilogie. A suivre !

Chic ! Ma médiathèque a acheté la suite de la série tant attendue !!!

Dans le tome 23 Shizuku et Miyaby sont toujours en Australie en quête du 7ème apôtre. Après avoir essuyé un accueil haineux de la part du père de leur contact parce que les japonais détruisent la forêt australienne, ils vont sauver l'éco-village et découvrir que Jack, le père de Nadia et un des fondateurs de l'éco-village, a bien connu maître Kanzaki...

De retour d'Australie, le résultat du 7ème apôtre très différent entre Issei Tominé et Shizuku vont pousser ce dernier à vouloir abandonner.

Mais dans le tome 24, il va partir sur les traces de son père en France, pour courir le Marathon du Médoc et aider un ancien ami de maître Kanzaki au début de sa passion. J'ai adoré ce volume où au fil du parcours les souvenirs émergent et Shizuku s'aperçoit que la volonté de son père avec son défi des Gouttes de Dieu est beaucoup plus complexe qu'il ne l'imaginait...

Le tome 25 place un nouveau rebondissement avec un projet de fusion entre les les bières Taiyo et leur plus gros concurrent mettant en péril la petite équipe des vins dans laquelle travaille Shizuku et ses amis. De nouveaux défis vont leurs être lancés pour prouver leur valeur.