Dans ce livre, Clarisse raconte son quotidien de collégienne, et avant tout d'adolescente, les discussions avec ses amies. L'intrigue de ce roman débute avec un cours d'éducation sexuelle et une des questions (écrites et anonymes) posées lors du débat qu'il a entraîné : "Je suis homosexuelle, comment faire pour ne plus l'être ? Aidez-moi s'il vous plaît !"
Clarisse est bouleversée de découvrir le désespoir de celle qu'elle sait être une de ses amies...
Ce roman pour ados de la collection "Métis" chez Rageot Editeur est très bien écrit. Il expose très clairement la situation que peut vivre une adolescente confrontée à la découverte de son identité sexuelle différente de "la norme". C'est ainsi que c'est présenté dans le texte et dans la bouche des deux intervenants adultes qui répondent aux questions des adolescents : un(e) homosexuel(le) n'est pas anormal mais il n'est pas dans la norme, c'est-à-dire qu'il s'écarte des comportements majoritairement vécus.
J'ai été très émue par le personnage d'Hélène, jeune fille intelligente et responsable qui ne sait plus comment envisager son avenir et baisse les bras car elle ne veut pas imaginer une vie où elle devra se battre pour être acceptée.
L'écriture est sobre mais puissante, l'auteur a su trouver les mots pour nous faire "vivre" son héroïne et ses tourments. C'est aussi une très belle histoire d'amitié.
Un roman à découvrir (à partir de 13 ans).

J'ai commencé par lire la BD "à découvrir" de mes dernières provisions de médiathèque.

Il s'agit en fait du récit (autobiographique ?) d'un auteur de bandes dessinées et de son amour pour une femme séropositive.
Par "flash-back" successifs, l'auteur rappelle les circonstances de leur rencontre, l'évolution de leur relation, ses réflexions sur la maladie et la mort... Mais c'est avant tout une histoire d'amour, une très belle histoire d'amour, pas du tout "glauque" comme je l'avais craint au départ.

C'est le dernier livre emprunté à la médiathèque qui me restait à lire avant de les rapporter.
C'est en quelque sorte l'histoire d'une erreur judiciaire mais c'est surtout une réflexion sur la manipulation, thème déjà présent si je me rappelle bien dans "La balle est dans ton camp" du même auteur.

Trent est policier mais, suite à certains succès qui ont révélé son talent d'interrogateur, on lui confie de plus en plus de "suspects" à faire avouer.
Il est appelé pour l'affaire du meurtre d'une fillette et espère être récompensé s'il réussit, en obtenant une mutation pour un poste plus prestigieux. Il espère donc rapidement faire parler Jason, douze ans, qui a passé l'après-midi du crime à faire un puzzle avec la victime. Mais voilà, il pressent dès le début de l'entretien que le gamin est innocent...
C'est un livre que j'ai trouvé extrêmement dérangeant parce qu'il démonte le mécanisme de l'interrogatoire et le pouvoir de l'inspecteur dont on suit la "froide technique".
Et puis la fin assène un choc...
Je vous recommande néanmoins cette lecture (à partir de 13 ans).

Il semblerait que ce roman soit l'autobiographie de William Camus "né au Canada, dans la Yukon, d'une mère française et d'un père iroquois"...
J'ai bien aimé ce récit d'une enfance indienne dont le narrateur est un petit garçon en quête d'un nom. Ce Fils cherche à tout prix à prouver à Ce Père qu'il est capable de se débrouiller tout seul, de chasser et conduire un traîneau par exemple. 
Ces mésaventures pleines d'humour de l'enfant, ses démêlés avec les animaux m'ont dépaysée et c'est une lecture que je recommande (à partir de 11 ans).
Je n'ai pas encore lu d'autres romans de cet auteur mais je vais voir à la médiathèque s'ils en ont...

Qu'en est-il des livres que j'avais empruntés à la médiathèque ?
J'ai lu "L'homme de la toundra" deTaniguchi mais j'ai retardé le moment de vous en parler, ne sachant pas trop comment le résumer.

Il s'agit en fait de plusieurs histoires n'ayant pas vraiment de point commun.
Les deux premières se passent dans le grand Nord Canadien et ont un rapport avec Jack London. Il y en a une autre sur un chercheur en baleines, une sur un apprenti mangaka, une autre qui évoque une chasse à l'ours...
Je les ai lues sans déplaisir mais je dois avouer que je suis un peu déçue. 
Ce sont des histoires présentées comme des souvenirs, reprenant souvent une épreuve marquante dans la vie d'un personnage.
J'ai préféré "Un ciel radieux" emprunté en même temps et du même auteur... et je ne retrouve pas le souffle du "Sommet des Dieux"...

C'est une série que j'ai lue il y a quelques années déjà. Je me suis arrêtée aux trois premiers tomes mais il me semble que la suite existe.

Dans le premier tome "Par-delà les Grands Bois", Spic, un jeune troll des bois maladroit, se perd dans la forêt en s'éloignant de son clan. Il va alors faire connaissance avec bon nombre des créatures qui peuplent les Grands Bois....
Voilà un roman fort sympathique et très drôle, illustré de monstres tous plus bizarres les uns que les autres ! Les auteurs ont débordé d'imagination et l'amateur de situations cocasses, de bons mots et de faune fantastique devrait y trouver son compte.
Dans la suite des aventures de Spic, on rencontre l'équipage croquignolesque d'un vaisseau pirate de Chasseurs de Tempête qui va nous mener droit à Sanctaphrax, la cité légendaire...
Si vous avez envie de vous imerger dans un univers totalement loufoque et dépaysant, courez vous procurer cette série !
P.S. : Le tome 1 ressemble à un bestiaire fantastique puisque chaque chapitre est consacré à une créature particulière (ou famille de créatures) mais à partir du tome 2 on entre dans une quête plus élaborée. Il faut donc lire au moins les deux premiers volumes pour se faire une idée à mon avis.
Lecture à partir de 11 ou 12 ans.

Et dire que j'ai failli ne pas le lire !
Je me suis aperçue en ouvrant ce roman qu'il faisait suite à "L'huile d'olive ne meurt jamais"... que je n'ai pas lu. Mais il y a deux pages de résumé au début et finalement les récits sont tout à fait indépendants (je veux dire que ce "tome 2" est une histoire à part entière et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier pour le comprendre).

Olivier et Caroline sont deux adolescents dans la même classe de seconde et ils s'aiment.
Ils sont confrontés dans cette histoire à des adultes (parents et enseignants) qui leur parlent d'éducation sexuelle, de prévention des risques... mais jamais d'amour.
Ce livre est un texte fort et une réflexion très juste sur l'amour et comment on en parle ; c'est aussi une très belle histoire d'amour... à la fin un peu étonnante.
Parmi toutes les dernières lectures qui m'avaient moyennement enthousiasmée (surtout en litté "adulte" à vrai dire) je vous recommande vivement ce roman de Sophie Chérer publié à l'Ecole des Loisirs dans la collection Médium.
A partir de 13 ans (mais peut convenir sans problème à des lycéens puisque les héros ont 16 ans et reflètent des personnalités très mûres).

Bon, il semblerait que ce titre soit de la BD chinoise et non un manga (je ne suis pas spécialement calée sur les dénominations).
J'ai lu le tome 1 qui s'intitule "La Folle aux abeilles" mais je ne pense pas que j'emprunterai la suite.

J'ai été accrochée par le graphisme, moins "réaliste" que les dessins de Taniguchi, avec des personnages qui peuvent rappeler le trait d'un Loisel par exemple. Mais l'histoire est compliquée.
Dans une banlieue où règne une guerre des gangs mafieux, un adolescent en fuite est sauvé par une vieille femme un peu bizarre (sa cape rappelle la sorcière qui tend une pomme à Blanche-Neige !) qui entreprend de lui raconter l'histoire de deux adolescents en fuite...
Récit dans le récit, j'ai un peu perdu le fil et le fond de revanches mafieuses ne m'a pas franchement emballée.

J'avais été attirée par le résumé de ce roman sur un blog de lectures (je ne me rappelle pas spécialement lequel, veuillez m'en excuser).

"La Petite Trotteuse" est l'histoire d'une femme qui visite des maisons, y passe quelques heures, avant de fuir ailleurs en quête d'un rêve inaccessible. On suit la narratrice dans la visite de la dernière maison de sa liste, le jour qui précède et le lendemain. On écoute le cheminement intérieur de sa pensée où se tissent des souvenirs de son père, de l'enfant qu'elle a été, des ses amours passées... On y croise aussi un homme, Pasquier, qui loge dans la même pension de famille qu'elle et va provoquer la débâcle de tous ces souvenirs.
Ce n'est pas un roman désagréable même si le propos est très mince. On attend au fil des pages de découvrir le pourquoi de cette "manie des maison" et comprendre ce qui motive cette femme.
Je me suis laissé porter jusqu'à la fin... sans plus.