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Par Zazimuth le 18 Novembre 2011 à 10:35
"Peut-être ne désirait-on pas tellement être aimé qu'être compris." (p.356)
(1984, George Orwell)
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Par Zazimuth le 17 Novembre 2011 à 10:34
"Personne ne peut jamais avoir de la conduite d'autrui cette vision panoramique qui seule permet la rancune ou le blâme ; de là cette curiosité inquiète avec laquelle chacun scrute sans cesse l'âme d'autrui." (p.40)
(L'ère du soupçon, Nathalie Sarraute)
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Par Zazimuth le 16 Novembre 2011 à 10:33
"Que t'importe ce qu'on dit ? objecta Philippe. "On" est un monstre mythique, rien de plus." (p.101)
(Ni ange ni bête, André Maurois)
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Par Zazimuth le 15 Novembre 2011 à 10:32
"Dès que nous sommes seuls, nous sommes des fous. Oui, le contrôle de nous-mêmes par nous-mêmes ne joue que soutenu par le contrôle que les autres nous imposent." (p.66)
(Le désert de l'amour, François Mauriac)
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Par Zazimuth le 14 Novembre 2011 à 10:31
"Il est très rare qu'un bonheur vienne se poser précisément sur le désir qui l'avait appelé."
(Marcel Proust cité dans Un certain sourire de Françoise Sagan page 153)
Et la citation originale : "Nos désirs vont s’interférant, et dans la confusion de l’existence, il est rare qu’un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l’avait réclamé."
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Par Zazimuth le 13 Novembre 2011 à 10:39
« Le testament
Je serai triste comme un saule
Quand le Dieu qui partout me suit
Me dira, la main sur l'épaule
"Va-t'en voir là-haut si j'y suis"
Alors, du ciel et de la terre
Il me faudra faire mon deuil
Est-il encor debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil
S'il faut aller au cimetière
J'prendrai le chemin le plus long
J'ferai la tombe buissonnière
J'quitterai la vie à reculons
Tant pis si les croqu'-morts me grondent
Tant pis s'ils me croient fou à lier
Je veux partir pour l'autre monde
Par le chemin des écoliers
Avant d'aller conter fleurette
Aux belles âmes des damnées
Je rêv' d'encore une amourette
Je rêv' d'encor m'enjuponner
Encore un' fois dire: "Je t'aime"
Encore un' fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
Dieu veuill' que ma veuve s'alarme
En enterrant son compagnon
Et qu'pour lui fair' verser des larmes
Il n'y ait pas besoin d'oignon
Qu'elle prenne en secondes noces
Un époux de mon acabit
Il pourra profiter d'mes bottes
Et d'mes pantoufl's et d'mes habits
Qu'il boiv' mon vin, qu'il aim' ma femme
Qu'il fum' ma pipe et mon tabac
Mais que jamais - mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n'aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S'il fouett' mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
Ici-gît une feuille morte
Ici finit mon testament
On a marque dessus ma porte
"Fermé pour caus' d'enterrement"
J'ai quitté la vie sans rancune
J'aurai plus jamais mal aux dents
Me v'là dans la fosse commune
La fosse commune du temps »
Georges Brassens (1955)
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Par Zazimuth le 12 Novembre 2011 à 10:30
"Personne ne peut empêcher de vivre dans les lettres écrites. Personne." (p.124)
(Laver les ombres, Jeanne Benameur)
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Par Zazimuth le 11 Novembre 2011 à 10:29
"Le bon sens consistait à laisser les choses se faire ou ne pas se faire, qu'il ne fallait pas toujours disséquer, mais être tranquille, brave." (p.61)
(Un certain sourire, Françoise Sagan)
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Par Zazimuth le 10 Novembre 2011 à 10:28
"Winston prit conscience du silence, comme on devient conscient d'un nouveau son." (p.307)
(1984, George Orwell)
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Par Zazimuth le 9 Novembre 2011 à 10:28
"Jamais l'aspect des autres ne s'offrit à moi comme ce qu'il faut crever, comme ce qu'il faut traverser pour les atteindre." (p.249)
(Le noeud de vipères, François Mauriac)
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