• "Peut-être ne désirait-on pas tellement être aimé qu'être compris." (p.356)

    (1984, George Orwell)

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  • "Personne ne peut jamais avoir de la conduite d'autrui cette vision panoramique qui seule permet la rancune ou le blâme ; de là cette curiosité inquiète avec laquelle chacun scrute sans cesse l'âme d'autrui." (p.40)

    (L'ère du soupçon, Nathalie Sarraute)

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  • "Que t'importe ce qu'on dit ? objecta Philippe. "On" est un monstre mythique, rien de plus." (p.101)

    (Ni ange ni bête, André Maurois)

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  • "Dès que nous sommes seuls, nous sommes des fous. Oui, le contrôle de nous-mêmes par nous-mêmes ne joue que soutenu par le contrôle que les autres nous imposent." (p.66)

    (Le désert de l'amour, François Mauriac)

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  •  

    "Il est très rare qu'un bonheur vienne se poser précisément sur le désir qui l'avait appelé."

    (Marcel Proust cité dans Un certain sourire de Françoise Sagan page 153)

    Et la citation originale : "Nos désirs vont s’interférant, et dans la confusion de l’existence, il est rare qu’un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l’avait réclamé."

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  • « Le testament

     

    Je serai triste comme un saule

    Quand le Dieu qui partout me suit

    Me dira, la main sur l'épaule

    "Va-t'en voir là-haut si j'y suis"

    Alors, du ciel et de la terre

    Il me faudra faire mon deuil

    Est-il encor debout le chêne

    Ou le sapin de mon cercueil

     

    S'il faut aller au cimetière

    J'prendrai le chemin le plus long

    J'ferai la tombe buissonnière

    J'quitterai la vie à reculons

    Tant pis si les croqu'-morts me grondent

    Tant pis s'ils me croient fou à lier

    Je veux partir pour l'autre monde

    Par le chemin des écoliers

     

    Avant d'aller conter fleurette

    Aux belles âmes des damnées

    Je rêv' d'encore une amourette

    Je rêv' d'encor m'enjuponner

    Encore un' fois dire: "Je t'aime"

    Encore un' fois perdre le nord

    En effeuillant le chrysanthème

    Qui est la marguerite des morts

     

    Dieu veuill' que ma veuve s'alarme

    En enterrant son compagnon

    Et qu'pour lui fair' verser des larmes

    Il n'y ait pas besoin d'oignon

    Qu'elle prenne en secondes noces

    Un époux de mon acabit

    Il pourra profiter d'mes bottes

    Et d'mes pantoufl's et d'mes habits

     

    Qu'il boiv' mon vin, qu'il aim' ma femme

    Qu'il fum' ma pipe et mon tabac

    Mais que jamais - mort de mon âme

    Jamais il ne fouette mes chats

    Quoique je n'aie pas un atome

    Une ombre de méchanceté

    S'il fouett' mes chats, y a un fantôme

    Qui viendra le persécuter

     

    Ici-gît une feuille morte

    Ici finit mon testament

    On a marque dessus ma porte

    "Fermé pour caus' d'enterrement"

    J'ai quitté la vie sans rancune

    J'aurai plus jamais mal aux dents

    Me v'là dans la fosse commune

    La fosse commune du temps »

     

    Georges Brassens (1955)

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  • "Personne ne peut empêcher de vivre dans les lettres écrites. Personne." (p.124)

    (Laver les ombres, Jeanne Benameur)

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  • "Le bon sens consistait à laisser les choses se faire ou ne pas se faire, qu'il ne fallait pas toujours disséquer, mais être tranquille, brave." (p.61)

    (Un certain sourire, Françoise Sagan)

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  •  

    "Winston prit conscience du silence, comme on devient conscient d'un nouveau son." (p.307)

    (1984, George Orwell)

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  • "Jamais l'aspect des autres ne s'offrit à moi comme ce qu'il faut crever, comme ce qu'il faut traverser pour les atteindre." (p.249)

    (Le noeud de vipères, François Mauriac)

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