• "Mais je ne me suis jamais ennuyé. Jamais. Quand j'y pense, maintenant, c'est le seul cadeau que m'a fait ma mère en me laissant m'élever moi-même : être incapable de m'ennuyer." (p.15)

    (Céleste, ma planète de Timothée de Fombelle)

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  • "Il est trois sortes d'hommes qui font de bons amis : les hommes droits, les hommes sincères et les hommes qui ont beaucoup appris."

    (Lun Yu)

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  • « Elle voulait du temps pour écrire. Eh bien voilà le temps ; qu'elle écrive. Elle voulait relater un futur convoité. Eh bien tant pis ; qu'elle raconte un passé magnifié. » (p.34)

    (Enola Game, Christel Diehl)

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  • « LA PROPRIÉTÉ C’EST DU VOL

     

    Je n’veux pas acheter de maison

    J’veux pas acheter d’appartement

    J’ai rien à part une vielle Daewoo

    La propriété c’est du vol

     

    Mais si demain tu me quittais

    Et si demain tu t’en allais

    Je souffrirais tellement même si

    La propriété c’est du vol

     

    Je ne serai jamais à toi

    Tu ne seras jamais à moi

    Rien ne sera jamais à personne

    Alors pourquoi s’en faire

     

    Si je pouvais faire un crédit

    Sur vingt ans pour pouvoir te garder

    Je renierais ce à quoi je crois

    La propriété c’est du vol

     

    Tu serais toujours à moi

    Mais même en rêve je ne veux pas

    Car je sais que même en amour

    La propriété c’est du vol

     

    Laissez-les dire

    Laissez-les faire

    Il faut qu’un jour

    Ça retombe à terre

     

    Je n’aurai jamais de maison

    J’aurai jamais d’appartement

    Je garderai juste ma vielle Daewoo

    La propriété c’est du vol »

     

    (Didier Wampas)

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  • "Tu crois que ce n'est pas la forme moderne de la tyrannie, toi, les petits despotes de l'entreprise, les DRH et managers comme ils disent, tu crois que c'est mieux que les seigneurs du Moyen-âge, toi, les gens qui tremblent du matin au soir pour leur place, qui ne savent pas d'une semaine à l'autre comment ils travailleront et combien ils seront payés ?" (p.86)

    (Les derniers jours de la classe ouvrière, Aurélie Filippetti)

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  • « Avant Enola Game, elle se sentait submergée par le flux d'informations qui l'assaillait chaque jour. Internet était devenu pour elle un fleuve charriant devant ses yeux d'orpailleur des milliers de pépites qu'elle ne pouvait toutes saisir . Un sentiment de panique l'étreignait parfois quand elle prenait la mesure de toutes les connaissances qui ne seraient pas mes siennes. De tous les messages qu'elle ne lirait pas. De toutes les expériences qu'elle ne tenterait pas. De tous les départs qui seraient pris sans elle. Les psychiatres appelaient cela « syndrome de débordement cognitif ». » (p.18)

    (Enola Game, Christel Diehl)

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  • "Tahir, mon premier analyste, disait souvent :"Les gens parlent pour ne pas entendre certaines choses et ils écoutent pour éviter d'en dire trop." (p.61)

    (Quelque chose à te dire, Hanif Kureishi)

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  • "J'ai cherché la vraisemblance plutôt que la vérité. La mémoire est très bonne romancière."

    (Anne Wiazemsky, interviewée par Marine Landrot pour Télérama n°3235)

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  • "Quand on a le bonheur d'aimer, tout le reste est vil sur la terre." 

    (Beaumarchais)

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  • « Als das Kind Kind war...

     

    Als das Kind Kind war,

    wußte es nicht, daß es Kind war,

    alles war ihm beseelt,

    und alle Seelen waren eins.

     

    Als das Kind Kind war,

    war es die Zeit der folgenden Fragen:

    Warum bin ich ich und warum nicht du?

    Warum bin ich hier und warum nicht dort?

    Wann begann die Zeit und wo endet der Raum?

    Ist das Leben unter der Sonne nicht bloß ein Traum?

    Ist was ich sehe und höre und rieche

    nicht bloß der Schein einer Welt vor der Welt?

    Gibt es tatsächlich das Böse und Leute,

    die wirklich die Bösen sind?

    Wie kann es sein, daß ich, der ich bin,

    bevor ich wurde, nicht war,

    und daß einmal ich, der ich bin,

    nicht mehr der ich bin, sein werde? »

     

    ---------------------------------------------------

     

    Lorsque l'enfant était enfant,

    il ne savait pas qu'il était enfant,

    tout pour lui avait une âme

    et toutes les âmes étaient une

     

    Lorsque l'enfant était enfant,

    ce fut le temps des questions suivantes:

    pourquoi suis-je moi, et pourquoi pas moi ?

    Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?

    Quand commence le temps et où finit l'espace ?

    La vie sous le soleil n'est-elle pas un rêve ?

    Ce que je vois, entend, sens, n'est-ce pas simplement

    l'apparence d'un monde devant le monde ?

    Le mal existe-t-il vraiment et des gens

    qui sont vraiment les mauvais ?

    comment se fait-il que moi, qui suis moi,

    avant de devenir, je n'étais pas,

    et qu'un jour moi, qui suis moi,

    je ne serai plus ce moi que je suis.

     

    (poème de Peter Handke extrait de "der Himmel über Berlin", Wim Wenders)

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