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Par Zazimuth le 13 Mars 2012 à 10:39
"Mais je ne me suis jamais ennuyé. Jamais. Quand j'y pense, maintenant, c'est le seul cadeau que m'a fait ma mère en me laissant m'élever moi-même : être incapable de m'ennuyer." (p.15)
(Céleste, ma planète de Timothée de Fombelle)
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Par Zazimuth le 10 Mars 2012 à 10:38
"Il est trois sortes d'hommes qui font de bons amis : les hommes droits, les hommes sincères et les hommes qui ont beaucoup appris."
(Lun Yu)
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Par Zazimuth le 6 Mars 2012 à 10:37
« Elle voulait du temps pour écrire. Eh bien voilà le temps ; qu'elle écrive. Elle voulait relater un futur convoité. Eh bien tant pis ; qu'elle raconte un passé magnifié. » (p.34)
(Enola Game, Christel Diehl)
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Par Zazimuth le 4 Mars 2012 à 13:34
« LA PROPRIÉTÉ C’EST DU VOL
Je n’veux pas acheter de maison
J’veux pas acheter d’appartement
J’ai rien à part une vielle Daewoo
La propriété c’est du vol
Mais si demain tu me quittais
Et si demain tu t’en allais
Je souffrirais tellement même si
La propriété c’est du vol
Je ne serai jamais à toi
Tu ne seras jamais à moi
Rien ne sera jamais à personne
Alors pourquoi s’en faire
Si je pouvais faire un crédit
Sur vingt ans pour pouvoir te garder
Je renierais ce à quoi je crois
La propriété c’est du vol
Tu serais toujours à moi
Mais même en rêve je ne veux pas
Car je sais que même en amour
La propriété c’est du vol
Laissez-les dire
Laissez-les faire
Il faut qu’un jour
Ça retombe à terre
Je n’aurai jamais de maison
J’aurai jamais d’appartement
Je garderai juste ma vielle Daewoo
La propriété c’est du vol »
(Didier Wampas)
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Par Zazimuth le 28 Février 2012 à 10:35
"Tu crois que ce n'est pas la forme moderne de la tyrannie, toi, les petits despotes de l'entreprise, les DRH et managers comme ils disent, tu crois que c'est mieux que les seigneurs du Moyen-âge, toi, les gens qui tremblent du matin au soir pour leur place, qui ne savent pas d'une semaine à l'autre comment ils travailleront et combien ils seront payés ?" (p.86)
(Les derniers jours de la classe ouvrière, Aurélie Filippetti)
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Par Zazimuth le 25 Février 2012 à 10:34
« Avant Enola Game, elle se sentait submergée par le flux d'informations qui l'assaillait chaque jour. Internet était devenu pour elle un fleuve charriant devant ses yeux d'orpailleur des milliers de pépites qu'elle ne pouvait toutes saisir . Un sentiment de panique l'étreignait parfois quand elle prenait la mesure de toutes les connaissances qui ne seraient pas mes siennes. De tous les messages qu'elle ne lirait pas. De toutes les expériences qu'elle ne tenterait pas. De tous les départs qui seraient pris sans elle. Les psychiatres appelaient cela « syndrome de débordement cognitif ». » (p.18)
(Enola Game, Christel Diehl)
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Par Zazimuth le 22 Février 2012 à 10:36
"Tahir, mon premier analyste, disait souvent :"Les gens parlent pour ne pas entendre certaines choses et ils écoutent pour éviter d'en dire trop." (p.61)
(Quelque chose à te dire, Hanif Kureishi)
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Par Zazimuth le 18 Février 2012 à 10:33
"J'ai cherché la vraisemblance plutôt que la vérité. La mémoire est très bonne romancière."
(Anne Wiazemsky, interviewée par Marine Landrot pour Télérama n°3235)
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Par Zazimuth le 14 Février 2012 à 10:31
"Quand on a le bonheur d'aimer, tout le reste est vil sur la terre."
(Beaumarchais)
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Par Zazimuth le 5 Février 2012 à 10:38
« Als das Kind Kind war...
Als das Kind Kind war,
wußte es nicht, daß es Kind war,
alles war ihm beseelt,
und alle Seelen waren eins.
Als das Kind Kind war,
war es die Zeit der folgenden Fragen:
Warum bin ich ich und warum nicht du?
Warum bin ich hier und warum nicht dort?
Wann begann die Zeit und wo endet der Raum?
Ist das Leben unter der Sonne nicht bloß ein Traum?
Ist was ich sehe und höre und rieche
nicht bloß der Schein einer Welt vor der Welt?
Gibt es tatsächlich das Böse und Leute,
die wirklich die Bösen sind?
Wie kann es sein, daß ich, der ich bin,
bevor ich wurde, nicht war,
und daß einmal ich, der ich bin,
nicht mehr der ich bin, sein werde? »
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Lorsque l'enfant était enfant,
il ne savait pas qu'il était enfant,
tout pour lui avait une âme
et toutes les âmes étaient une
Lorsque l'enfant était enfant,
ce fut le temps des questions suivantes:
pourquoi suis-je moi, et pourquoi pas moi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l'espace ?
La vie sous le soleil n'est-elle pas un rêve ?
Ce que je vois, entend, sens, n'est-ce pas simplement
l'apparence d'un monde devant le monde ?
Le mal existe-t-il vraiment et des gens
qui sont vraiment les mauvais ?
comment se fait-il que moi, qui suis moi,
avant de devenir, je n'étais pas,
et qu'un jour moi, qui suis moi,
je ne serai plus ce moi que je suis.
(poème de Peter Handke extrait de "der Himmel über Berlin", Wim Wenders)
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