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    « On cherche tellement à se faire une belle vie qu'on se la gâche sans s'en apercevoir. Pour en profiter vraiment, il faudrait être toujours comme j'étais tout à l'heure, à ne penser à rien, à se sentir seulement vivre. Comme ça, on ne perdrait pas son temps. » (p.148)

    (La maison dans la dune de Maxence Van der Mersch)

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  • « Plusieurs années durant il n'est jamais sorti d'une salle vaste et claire, ce qui n'avait rien de gênant puisqu'il passait de toute façon la majeure partie de son temps dans sa tête. Il existe un certain type d'individus qu'il est très dur d'emprisonner. » (p.80)

    (Le Guet des Orfèvres, Terry Pratchett)

     

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  • "Je n'ai plus d'intérieur,

    De passion, de chaleur ; 

    Bientôt je me résume

    A mon propre volume.

     

    Vient toujours un moment où l'on rationalise,

    Vient toujours un matin au futur aboli

    Le chemin se résume à une étendue grise

    Sans saveur et sans joie, calmement démolie."

     

    (Configuration du dernier rivage, Michel Houellebecq)

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  • « En 1967, lors de ses adieux à la scène, un journaliste visiblement intrigué par sa décision, demanda à Jacques Brel ce qu'il fuyait... Il réfléchit quelques secondes, tête baissée, puis, du ton las de celui qui sait qu'il faut sans fin répéter les choses, il dit... « Quand quelqu'un bouge, les immobiles disent qu'il fuit. » (p.93)

    (Blast T. 1 de Manu Larcenet)

     

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  • « Ecrire est un risque d'être lue et donc découverte. Ecrire est une tentation de se relire et de se découvrir. » (p.134)

    (La vie d'une autre, Frédérique Deghelt)

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  • « Il y a des choses qu'on range, qu'on colle au fond d'un placard, qu'on pense ne plus revoir – mais qu'on ne se résout pas à mettre à la poubelle. Un peu comme les rêves, quoi. » (p.140)

    (Ne le dis à personne..., Harlan Coben)

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  • "Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité." 

    (Conan Doyle, Le signe des quatre)

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  • « Les vies se transforment en trajectoires. Les oscillations, les hésitations, les choix contrariés, les déterminations familiales, le libre arbitre réduit comme peau de chagrin, les deux pas en avant trois pas en arrière sont tous gommés finalement pour ne laisser apparaître que le tracé d'une comète. » (p.269)

    (Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé)

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  • "Mon âme est une étrange usine

    Où se battent le feu, les eaux,

    Dieu sait la fantastique cuisine

    Que font ses immenses fourneaux.

    C'est une gigantesque mine

    Où sonnent des coups de marteau.

    Au centre un brasier l'illumine

    Avec des bords monumentaux"

    (Raymond Roussel)

     

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  • « C'est étrange, se disait-il, que l'on aime les gens, qu'ils disparaissent, et que l'on continue à les aimer, mais dans sa tête, pour soi, sans le leur dire . Comme si le fait de ne plus être en contact n'enlevait rien à leur présence. » (p.155-156) 

    (Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est parisienne, de Pascal Morin)

     

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