-
J'ai trouvé ce joli modèle sur le blog de Patati et petites croix :
J'ai choisi de le broder avec un fil à Sosso coloris Uluru.
Je l'ai simplement cranté et doublé de thermocollant pour en faire un marque-page qui s'est envolé chez Pyrausta.
-
Pas de papier de soie cette semaine.
Il s'agissait bien de plastique et plus précisément de bandes plastiques en train d'être crochetées ! Bravo à Nadine qui a trouvé la matière et Mina qui a reconnu rapidement la première suivie de nombreux autres !!!
Ce petit tortillon est le début du fond d'un sac.
La même avec le flash parce que l'idée des photos-mystères me vient parfois le soir alors que la luminosité n'est pas terrible...
Au bout de quelques rangs ça se tient un peu mieux et peut servir de calot si on le renverse sur sa tête.
Et voici la bête achevée. Un sac bleu pour faire un clin d'oeil au sac génial que Véronique D. m'a offert pour mon anniversaire.
-
Gros coup de cœur pour ce nouvel opus des enquêtes du commissaire Adamsberg dont je suis fan !!!
J'ai retrouvé avec plaisir l'équipe qui entoure le commissaire et repris la suite de son histoire personnelle avec son grand fils qu'il apprend à connaître et son camarade d'enfance Veyrenc qui parle en vers, entre autres.
Ici l'intrigue débute avec trois enquêtes qui se tressent intimement. Officiellement Adamsberg est chargé de la mort d'un riche patron dans une voiture incendiée mais il ne croit pas à la culpabilité de Momo-Mèches-Courtes, un habitué, sur ce coup-là. Le commissaire est plus tenté par une histoire teintée de fantastique avec des meurtres liés au passage de l'Armée Furieuse. Et en prime il recherche le vandale qui s'est amusé à ligoter les pattes d'un pigeon qu'il a décidé de recueillir.
Toujours aussi farfelu dans ses démarches et difficile à suivre, le commissaire ne m'a pas déçue. Je n'ai pas senti de temps mort ni de longueur dans ce roman et je me suis attachée à de nouveaux personnages secondaires comme Léo, la comtesse excentrique au regard acéré.
Bref, pour moi, dans la lignée des quatre ou cinq précédents romans dont Adamsberg est le héros celui-ci est une apothéose !
-
Il faudra aller jusqu'au bout de l'article pour en comprendre le titre...
Mais pour l'instant place à Mousse en pleine action d'hibernation !
Je la trouve trop mignonne quand elle cache son museau dans ses pattes.
Mais près de quoi est-elle couchée ?
Une boîte de madeleines ornée du dragon des légendes lorraines : le Graoully !!!
-
Cet album de Jean Regnaud et Emilie Bravo m'attirait depuis la lecture de plusieurs critiques sur la blogosphère.
Le héros est un petit garçon dans les années 70. Il a un petit frère avec lequel il se chamaille, un père très occupé et une gouvernante très gentille qui s'occupe d'eux. Mais il ne sait pas où est sa maman ni pourquoi elle est partie...
Dans la relation des enfants à leurs papi et mamie et les réactions de leur entourage on comprend vite qu'elle est morte mais les enfants l'ignorent. La petite voisine fait même croire à Jean que sa maman lui écrit secrètement des cartes postales, profitant qu'il ne sache pas lire pour faire l'intermédiaire.
C'est un récit d'enfance avec son lot de bêtises et de souvenirs bien servis par les illustrations mais c'est triste pour la même raison que dans « Je vais bien, ne t'en fais pas ». C'est donc l'histoire de la découverte d'un secret de famille, un tournant dans la vie du petit Jean.
Un album sensible qui m'a plu mais je me demande comment les enfants le réceptionnent...
-
Je vous souhaite un agréable dimanche et je vous laisse avec l'énigme en image de cette semaine :
A votre avis, de quoi s'agit-il ?
Je vous invite à aller faire un tour sur le blog de Plouf le Loup pour son Kess.
-
« Refuge pour les oiseaux
Entrez n’hésitez pas c’est ici ma poitrine
Beaux oiseaux vous êtes la verroterie fine
De mon sang je vous veux sur mes mains
Logés dans mes poumons parmi l’odeur du thym
Dressés sur le perchoir délicat de mes lèvres
Ou bien encore pris dans la glu d’un rêve
Ainsi qu’une araignée dans les fils du matin
La douleur et la chaux ont blanchi mon épaule
Vous dormirez contre ma joue les têtes folles
Pourront bien s’enivrer des raisins de mon coeur
Maintenant que vous êtes la je n’ai plus peur
De manquer au devoir sacré de la parole
C’est à travers vos chants que je parle de moi
Vous me glissez des bouts de ciel entre les doigts
Le soleil le grand vent la neige me pénètrent
Je suis debout dans l’air ainsi qu’une fenêtre
Ouverte et je vois loin
Le Christ est devenu mon plus proche voisin
Je remue des printemps en ramassant vos ailes
Vous savez qu’il y a du bleu dans mes prunelles
Et vous le gaspillez un peu dans tous les yeux
Refermez les forêts sur moi c’est merveilleux
Cet astre qui ressemble tant à mon visage
Un jour vous écrirez mon nom en pleine page
D’un vol très simple et doux
Et vous direz alors c’est René Guy Cadou
Qui monte au ciel avec pour unique équipage
La caille la perdrix et le canard sauvage. »
(René-Guy Cadou)