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Je ne suis toujours pas dans les temps mais bon...
Je vous montre des ATC reçues en juillet de la part de Véro bis. Les pieds dans l'eau symbolise bien les vacances et j'adore celle très colorée des chats.
Une enveloppe assortie à mon été très "sudoku" !
Il y avait aussi des cartes com' colorées.
Une série artistique dans les tons bleus et verts.
Des paysages... très beaux.
Un beau marque-page et une invitation au voyage imaginaire. Vous avez vu le chat dessiné sur l'enveloppe ? J'adore !!!
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J'avais terminé de le broder depuis... octobre 2009 !!!
Et le voici enfin encadré !
Et accroché près des coeurs de Mady et de l'arbre de vie offert par ma chère Flo.
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"Elle devrait lui montrer beaucoup plus d'affection. La donner sans compter. Tout dépenser, comme on le fait popur les pièces étrangères avant de passer les frontières. A quoi bon s'encombrer de richesses inutiles ? Pas d'économies, sur l'amour." (p.50)
(Les encombrants, Marie-Sabine Roger)
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Il s'agissait bien d'une quetsche vue de près !
J'ai pu en cueillir deux cagettes...
Pour faire des tartes.
Les mêmes une fois cuites.
Et des confitures comme il y a quelques années (mais je n'ai pas fait de photos).
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Je me suis aperçue que je n'avais pas terminé de lire cette série qui ne s'arrête pas juste après la catastrophe nucléaire d'Hiroshima mais se poursuit bien des années plus tard.
Dans le sixième volume, Gen se bat toujours pour que sa famille s'en sorte, sa mère guérisse. Il ne va à l'école que très épisodiquement, préférant chercher des combines avec ses amis pour gagner un peu d'argent et surtout trouver de la nourriture. Entre larcins et petits boulots ils sont devenus très débrouillards et endurcis. Gen sauve une seconde fois Natsue, une jeune fille défigurée qui a tout perdu et tente de se suicider.
Dans le volume suivant, Gen et ses amis qui avaient recueillis un vieil homme écrivain, tentent de faire publier son livre qui dénonce les atrocités de la bombe avant qu'il ne meure. On découvre ce que les Américains ont fait au Japon pendant cette période d'occupation, la répression et la censure de tout ce qui s'élève contre la guerre et le nucléaire. Natsue et Katsuko décident de monter une entreprise de confection de vêtements.
Le huitième volume après la mort de la mère de Gen débute autour du personnage d'un professeur pacifiste qui enseigne à ses élèves à réfléchir par eux-même et ne pas reproduire les erreurs de leurs aînés mais... ce n'est pas très bien vu par ses supérieurs et il va avoir des ennuis. Mais ce qu'il a insufflé à ses élèves (notamment en les traitant respectueusement et sans violence) ne va pas s'éteindre aussi facilement. Ryuta le meilleur ami de Gen, après son passage rapide chez les Yakuza et un séjour en maison de redressement est devenu un vrai caïd mais a su garder un cœur tendre. Avec Gen ils s'en prennent à ce qu'ils trouvent injuste et Gen a de plus en plus de mal à réprimer sa colère et la violence qu'elle entraîne quand il pense à tous ces morts et à ceux qui continuent à se faire de l'argent sur la catastrophe qui a détruit tant de familles.
Le tome suivant va permettre à Gen de canaliser un peu cette énergie en se lançant dans la peinture sur les traces de son père pour pouvoir par la suite témoigner de ce qu'il a vu et vécu par delà les frontières.
C'est vraiment une excellente série et sans doute un témoignage indispensable. Même si le thème est dur, le choix de raconter les souvenirs des enfants et leur incroyable énergie, la volonté de leur caractère que les événements ont forgé, en fait un récit très fort dirigé vers la vie.
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Toujours sur ma lancée, j'ai brodé une rose avec un ruban bordeaux :
J'ai ajouté un peu de feuillage.
Et j'ai collé le tissu sur du papier recyclé pour faire une carte que j'ai envoyée à Atikva.
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C'est l'histoire de Betty, douze ans, la cinquième fille du directeur d'un hôpital psychiatrique dans les années 60. Elle habite une maison juste à côté et a toujours évolué au milieu des malades que son père refuse de soigner par les électrochocs ou la camisole de force. Certains sont jardiniers et connaissent bien « la fille du docteur », il y a aussi Rose qui aide à la maison pour la cuisine ou le ménage. Alors que ses sœurs plus grandes sont en pension, Betty s'ennuie un peu malgré la relation privilégiée qu'elle entretient avec son père lorsqu'il rentre le soir après le travail.
Est-ce la raison pour laquelle elle décide de cacher « le fou » qui vient de fuguer et auquel elle offre l'abri de sa cabane de jardin, lui apportant à manger ?
J'ai beaucoup aimé ce roman pour la description des relations entre Betty et « son fou » mais aussi pour la tendresse du portrait fait du père.
Une très belle histoire d'amitié et un beau regard extérieur sur les malades internés.
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« La mauvaise herbe
Quand l'jour de gloire est arrivé
Comm' tous les autr's étaient crevés
Moi seul connus le déshonneur
De n'pas êtr' mort au champ d'honneur
Je suis d'la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbes
La mort faucha les autres
Braves gens, braves gens
Et me fit grâce à moi
C'est immoral et c'est comm' ça
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Que j'vive un peu
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Que j'vive un peu
La fille à tout l'monde a bon coeur
Ell' me donne au petit bonheur
Les p'tits bouts d'sa peau, bien cachés
Que les autres n'ont pas touchés
Je suis d'la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbes
Elle se vend aux autres
Braves gens, braves gens
Elle se donne à moi
C'est immoral et c'est comme ça
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Qu'on m'aime un peu
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Qu'on m'aime un peu
Les hommes sont faits, nous dit-on
Pour vivre en bande, comm' les moutons
Moi, j'vis seul, et c'est pas demain
Que je suivrai leur droit chemin
Je suis d'la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbes
Je suis d'la mauvaise herbe
Braves gens, braves gens
Je pousse en liberté
Dans les jardins mal fréquentés
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Que j'vive un peu
Et je m'demande
Pourquoi, Bon Dieu
Ça vous dérange
Que j'vive un peu »
Georges Brassens