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Il s'agissait bien de fourrure mais... synthétique ! Pas celle de Mousse ni d'un autre animal.
Le ventre d'une marionnette marmotte.
Bravo à Plouf le Loup qui a deviné qu'il s'agissait d'une peluche... et qu'elle avait un rapport avec mon papier recyclé !!! Du coup j'ai douté si je lui avais envoyé la photo...
Elle a gardé mon stock de papier recyclé cet été.
Une belle pile, non ?
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Ce volume débute avec l'apprentissage pour Siddartha des austérités aux côté de Dêpa. Ils vont bientôt être suivis par le très jeune Assaji. Parallèlement à leur route, nous découvrons le personnage éponyme de ce livre, Devadatta, fils de l'ennemi de Siddartha. Devadatta enfant est le bouc émissaire de ses petits camarades jusqu'au jour où...
Renvoyé du village, il va être élevé par une louve avant de rencontrer Naradatta, l'hommes age qui vit comme les animaux.
Un volume riche en rencontres donc !
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"Comme vous le savez sans doute, les livres produisent rarement un effet aussi direct. Ils viennent plutôt confirmer une opinion ou une décision que l'on a déjà prise, parfois sans s'en rendre compte. On cherche dans un livre la confirmation de ses propres convictions. Chaque livre, à tout prendre, porte en lui un autre livre." (p.117)
(La reine des lectrices, Alan Bennett)
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Voilà quelques temps que j'ai ce livre, acheté suite à une exposition pendant le festival des Imaginales il y a quelques années, mais je n'avais jamais pris le temps de le lire du début à la fin.
Je ne sais pas si l'on peut parler de roman graphique... Le livre se présente sous forme de carnets de voyage, journal de bord, ceux d'Imago Sékoya, un scientifique, botaniste, qui va participer à une expédition à bord d'un dirigeable. Nous sommes en 230 après la montée des eaux et la Terre est presque entièrement couverte d'eau. L'idée de science-fiction est à mon avis extra et les manuscrits très beaux. Nous découvrons autour des îles d'Auvergne les mystérieux Thallophytes et leur commerce secret puis les moines d'une abbaye bibliothèque des îles Ibériques.
Une plongée dans un univers poétique et concret à la fois très original avec ce postulat de départ.
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« La fenêtre fermée
La fenêtre fermée n'en réfléchit pas moins
Le monde qu'elle tient à l'écart d'elle-même
Les gens qui n'en finissent jamais de passer
Le ciel qui ne sait pas s'arrêter d'être ciel
Et la maison d'en face à l'ancre de ses pierres
De son toit de ses murs de son poids de maison
La fenêtre fermée n'est pas très sûre d'elle
Ni d'être ce qu'elle est ni de voir ce qui passe
La fenêtre fermée tournée vers son envers
Donne à la nuit dedans des nouvelles du jour
Et parle à la chaleur du froid qu'il fait dehors
La fenêtre fermée réfléchit lentement
Et triste traversée taciturne tapie
Rêve de retenir et de garder pour elle
(rien qu'un petit moment préservé de s'enfuir)
Ce chat ou cet enfant qui marchent dans la rue
Et traversent son eau sans y laisser de trace. »
Claude Roy
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Sous-titrée « 50 gestes simples pour continuer à nier l'évidence », cette bande dessinée empruntée à la médiathèque met en scène deux petites filles (jeunes femmes?) qui dialoguent sur les moyens de sauver la planète (de la pollution et de la surconsommation entre autres). L'une d'elles pense que recycler, économiser l'énergie, mettre en commun au niveau des particuliers est la marche à suivre et est heureuse de pouvoir faire quelque chose de concret. L'autre, très proche de la nature, lui rétorque que le problème est ailleurs et que c'est le système qui est coupable et qu'il faut attaquer.
En parallèle sont représentés les maîtres du monde sous les traits (caricaturés) d'un industriel et du président des Etats-Unis (les auteurs sont américains) ainsi que d'un communicant je pense.
Je trouve que le dessin aussi bien que le propos fait mouche et je vous laisse la surprise des robots extra-terrestres qui ont leur rôle à jouer dans cette histoire.
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Voici ce que je vous propose cette semaine :
A votre avis, que représente cette énigme en image ?
Vous pouvez aussi aller répondre aux devinettes de Madame Plouf et de Laurence.
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J'avais déjà lu plusieurs romans de Le Clezio avec sans doute une préférence pour « Désert »...
Dans ce livre, Ethel, une petite fille au début du récit, évoque sa famille originaire de l'île Maurice et désormais installée à Paris. Les tensions entre son père et sa mère. Un père à la forte personnalité, qui tient salon et engage son argent dans toutes sortes de projets qui sont autant de chimères. C'est aussi l'histoire d'un « déshéritage » (ça ne doit pas se dire...). J'ai aimé la relation très proche entre Ethel et son grand oncle Soliman. Ce dernier qui lui a tout légué à sa mort ne se doutait pas que le père de la petite trouverait le moyen de « gérer » l'argent à sa place. Mais par-dessus tout c'est l'histoire de l'arrivée de la seconde guerre mondiale, la montée du nazisme vue de France, l'antisémitisme « ordinaire » de certains milieux. Ethel désormais presque majeure et sa mère qui se débrouillent pour essayer de nourrir tout le monde et sauver les apparences, puis la fuite vers le Sud avec le père devenu grabataire.
J'ai aimé le personnage d'Ethel et son parcours. Et j'ai trouvé ce récit différent de ceux que j'avais pu lire sur la même période mais je ne saurais trop dire en quoi.