"Les talents et l'émulation s'étouffent bien plus facilement qu'ils ne se raniment..."

(Tacite, Vie de Cn. Julius Agricola, en citation liminaire à Niki de Tibor Déry)

Ce roman était dans ma liste à lire sans que je me rappelle trop pourquoi.

Le narrateur de ce récit est un vieil homme veuf qui cherche à graver le souvenir de sa femme dans sa mémoire en faisant réaliser son portait par un artiste. J'ai été étonnée de faire le rapprochement avec Brooklyn Follies dont je trouve le ton proche.

Ce petit livre est divisé en chapitres dont chacun est consacré à un artiste (officiel ou en herbe) auprès duquel Max Opass va poser sa requête. Le tout entrecoupé de lettres à sa fille et son fils qui nous révèlent un peu de sa vie.

J'ai beaucoup aimé.

Il s'agissait du fond d'une décoration marine. Bravo à Mina qui en a deviné la provenance, à Madame Plouf pour sa description précise bien qu'un peu à côté et à Jaffy pour la première réponse exacte peut-être mise sur la piste par MF ou Cathdragon !

Une boule de verre rouge.

Elle fait en fait partie d'une série de trois.

Suspendues dans le bureau retapissé de neuf.

Une fois n'est pas coutume, j'ai eu envie de ma livrer à ce petit jeu trouvé (en deux fois) chez Mamie Dany.

Si j'étais une saison : l'automne sans hésiter pour ses couleurs et ses conditions météorologiques intermédiaires

Si j'étais une date : je ne vois pas trop alors je vais dire 1976 mon année de naissance

Si j'étais une chose : un livre !

Si j'étais un endroit : une bibliothèque (qui a dit que je n'avais pas de la suite dans les idées ?!!!)

Si j'étais un homme : je serais sans doute un peu plus grande en taille 

Si j'étais une célébrité : je serais bien embêtée...

Si j'étais un aliment : je pourrais répondre le chocolat mais je crois que je vais dire un morceau de fromage

Si j'étais un animal : un chat sans doute... ou un dragon !

1 /  Une couleur : le pourpre ou l'orange

2 / Un sport : le ping-pong mais aussi la marche
  

3 / Un chiffre : le 7, en tout cas sans doute un nombre premier un peu irrégulier, impair
  

4 / Un pays : l'Australie
  

7 / Un endroit du corps : le bout du nez (private joke ;-)))
  

 8/ Des chaussures : les plus confortables possibles et plates évidemment
  

 9 / Un bijou : des boucles d'oreille fantaisie
  

 10/ Un vêtement : une salopette
  

 11/ Un mois : avril (même si ma saison préférée est l'automne, je ne suis pas à un paradoxe près)
  

 12/ Un jour de la semaine : je ne crois pas avoir de préférence dans l'absolu
  

 13/ Un des 4 éléments : l'air bien que j'essaye d'avoir les pieds sur terre
  

 14/ Une planète : le lecture
  

 15/ Un tatouage : je n'en éprouve pas le besoin
  

 16/ Un verbe : chuchoter (j'aime sa sonorité)


 17 / Une fleur : une fleur du jardin qui embaume le soir
  

 18 / Une voiture : une R5
  

 20/ Un bonbon : je ne suis pas très bonbon dans l'absolu alors je vais dire un caramel mais je repensais aussi l'autre jour au goût des berlingots de la foire...
  

"La normalité est un mythe administratif." (p.8)

(Insolvables ! Lettre d'espoir au monde que j'ai quitté)

 C'est en voyant la suite de cette série sur le blog de Yaneck  que j'ai eu envie de ma procurer la suite.

Je m'étais arrêtée au tome 4. Dans le cinquième volume il y a deux nouveaux avis de mort délivrés par le héros. Une des histoires tourne autour d'un tagueur dont le père a contrarié la voie artistique, l'autre autour d'un jeune qui aspire à devenir un héros de la nation et une fierté pour son père en dénonçant des éléments « dégénérés » (c'est-à-dire qui ne croient pas au système). Les deux abordent donc la question du destin et des relations avec la famille. Elles avancent aussi petit à petit des critiques sur le système de la prospérité nationale...

J'ai bien envie de poursuivre pour voir si une rébellion peut se mettre en place.

« Regarde-toi vieille bête

{Refrain:}

Regarde-toi, vieille bête

Regarde-toi

Et maintenant, vieille bête

Ta vie, c'est quoi ?

Ton homme est au cimetière

Ton enfant chez les bourgeois

Tout c' que tu avais sur Terre

T'a glissé entre les doigts

Ta vie, c'est quoi ?

Regarde-toi

Vieille arbre, tu perds tes feuilles

Et tes branches sont cassées

Y a plus personne qui cueille

Tes fruits tombés

{au Refrain}

Un escargot sans coquille

Un hérisson déroulé

Ou le ventre d'une fille

Abandonnée

{au Refrain}

Pauvre carcasse inutile

Herbe sèche en plein désert

Filet d'eau qui se faufile

Et qui se perd

{au Refrain}

{x2:}

Ton homme est au cimetière

Ton enfant chez les bourgeois

Tout ce que tu avais sur Terre

T'a glissé entre les doigts

Ta vie, c'est quoi ?

Regarde-toi »

Anne Sylvestre

Pour retrouver les paroles d'autres chansons d'Anne Sylvestre

J'ai reçu ce roman sous-titré « L'histoire d'un chien » pour mon anniversaire.

L'histoire se déroule en Hongrie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et prend comme toile de fond la vie sous le régime soviétique.

L'héroïne de ce récit est une petite chienne qui se prend d'affection pour l'ingénieur des mines M.Ancsa qui va l'adopter après quelques hésitations. Le thème de la responsabilité est très présent dans ce livre qui décrit aussi ce que peuvent être des relations entre homme et animal. L'auteur a dû bien observer les chiens car les comportements canins sont extrêmement bien décrits.

Les choses se compliquent lorsque l'ingénieur est arrêté et emprisonné, laissant sa femme seule et sans ressources pendant de longs mois au cours desquels, la chienne va l'aider à survivre moralement. La chienne Niki est vraiment devenue un personnage à part entière auquel l'auteur choisit d'attribuer des pensées et des émotions.

C'est une belle histoire d'amour un peu triste toutefois.

Même si ce blog tourne au ralenti depuis une semaine, je vous offre néanmoins une énigme en image :

A quoi vous fait-elle penser ? De quoi s'agit-il à votre avis ?

Vous pouvez toujours aller jouer chez Plouf.

"La lecture est un aliment de choix, pas du maïs à gaver les oies. Et si l'appétit vient en mangeant, il vient aussi à regarder les autres se délecter. ceux qui lisent parleront de leur lecture à leurs camarades. Leur plaisir se communiquera." (p.111)

(Présent ? de Jeanne Benameur)