"-- On n'a pas besoin de religion pour vivre.
 -- De religion, peut-être pas. mais de spiritualité, si." (p.76)

(Le sumo qui ne pouvait pas grossir, Eric-Emmanuel Schmitt)

Je vous avais déjà montré mon meuble à échevettes et ses petits tiroirs, voici désormais son grand frère, plus imposant :

...dans lequel je vais pouvoir ranger mes petits coupons de tissus.

Et les pelotes de coton perlé dans le tiroir supérieur, dont les très belles bobines achetées chez Defilentoile.

Je profite de cet article pour vous faire voir un petit chat brodé en fil nuancé (Flamboyant des Fils de Caro je pense) sur une chute d'aïda qui finira sans doute en ATC.

J'ai eu l'occasion de lire ce manga illustré par Taniguchi d'après des histoires d'Utsumi.

Ce sont en fait des nouvelles. Elles tournent beaucoup autour des relations parents-enfants au Japon mais aussi sur la vieillesse, sur les choix de vie et de carrière. Je ne les ai pas aimées de façon égale.

J'ai trouvé superbe la première qui donne son titre au recueil où un couple de personnes âgées achète une maison dont le jardin s'orne d'un arbre magnifique qui fait leur joie mais leur vaut l'inimitié des voisins qui doivent balayer ses feuilles...

Une des nouvelles aussi où un homme d'âge mûr va retrouver son frère qui vit seul en s'étonnant de ce choix de vie et découvre qu'il est bien plus heureux et libre que lui-même ainsi.

Toutes ces histoires sensibles sont bien servies par le dessin soigné de l'artiste.

Un beau livre même si ce n'est pas mon préféré de cet auteur.

"Le silence est un peu de ciel qui descend vers l'homme."

(E. Psichari)

Mousse qui s'est languie tout l'hiver est contente de retrouver les extérieurs...

Elle aime aller renifler les traces du passage d'autres animaux.

Et fronce le nez de façon très comique lorsque l'odeur lui déplaît !

Mais je n'ai pas encore réussi à photographier cette grimace sur le fait !

P.S. : Bon j'ai un peu triché car ce sont des photos d'archive que je n'avais pas encore publiées et elles datent de cet automne... depuis le "choisia" a gelé et a été remplacé au pied de la citerne de récupération d'eau par un groseiller.

Je continue de déballer mes cadeaux d'anniversaire en votre compagnie mais  il s'agit a priori du dernier article de la série... nous passerons après aux non-anniversaires  hi hi hi !!!

Luna m'a envoyé une enveloppe dodue remplie d'attentions très soigneusement choisies :

Une grille de point de croix avec un dragon très festif que j'adore.

Des ciseaux dragon pour bricoler et du thé à déguster "Long Jing" c'est-à-dire "Puits du dragon" ! (vous avez vu l'effet du scotch "piano" sur l'enveloppe ? Génial !).

Des marque-pages pour ma collection.

Et un carnet selon mon coeur  (je partage avec Luna le goût pour la papeterie) avec une superbe broderie de chat (MTSA ?) avec un jeu de mots lunesque personnalisé, accompagné d'un crayon arc-en-ciel.

Ce que je trouve formidable c'est que cet envoi nous ressemble à toutes les deux !!! Un grand merci !!!

"C'est toi qui appauvris ta perception parce que tu n'y vois que ce que tu y mets : tes préjugés." (p.57)

(Le sumo qui ne pouvait pas grossir, Eric-Emmanuel Schmitt)

Bravo !! Vous avez été très nombreux à trouver la bonne réponse, Lily la fée en tête.

Bon d'accord c'était archi-facile mais c'est pour vous permettre de vous reposer de temps en temps, hi hi hi !

Il s'agissait bien d'une coquille d'oeuf de dragon avec des petits pattes griffues aggripées sur le bord.  En fait j'en ai deux du même genre sur les étagères de ma bibliothèque au rayon poésie (sans raison particulière...).

J'ai tout de suite lu ce roman reçu pour mon anniversaire.

J'en ai lu plusieurs du même auteur avant : "M.Ibrahim et les fleurs du Coran", "Oscar et la dame rose", "L'enfant de Noé", "Lorsque j'étais une oeuvre d'art", "Zoo ou l'assassin philanthrope" (adaptation théâtrale des Animaux dénaturés de Vercors).

J'aime bien ces petites fables qui se lisent vite mais font parfois réfléchir longtemps.

Il s'agit ici d'un garçon japonais qui a fugué et vit de débrouille en vendant à la sauvette dans la rue. Il est solitaire, taciturne, méfiant et en colère contre la vie et la société, assez cynique en fait.

Depuis quelques temps, un homme s'arrête devant lui et lui lance « Je vois un gros en toi » et le garçon pense qu'il se moque de lui qui est bien gringalet... jusqu'à ce qu'il lui propose de suivre l'entraînement dans son école de Sumo.

C'est une histoire sur l'acceptation de soi et la découverte de son potentiel, sur la haine et l'amour, sur la famille et les liens du sang, sur la volonté et la force de l'esprit.

J'ai beaucoup aimé ce livre et je pense que je le relirai avec plaisir dans quelques temps.

"Ils nous soutiennent dans la solitude... Ils nous aident à oublier la vulgarité des gens et des choses, à calmer nos soucis et nos passions, ils endorment nos déceptions."

(Stéphane Félicité Genlis, "Mémoires", cité dans Livres... compagnons doux, forts et constants)