Ben oui, c'est  sûr qu'avec le froid qu'on a en ce moment !
Mais en fait, je voulais vous parler de ça :

Suivant mes bonnes résolutions de terminer les ouvrages en cours, j'ai repris l'Aventure de Broderie Collective organisée par Tyjecyka et j'ai fini de broder l'été avec un beau fil "Needle Necessity" jaune d'or.
Encore deux étapes pour que la bannière puisse être montée...

Il y avait longtemps que je n'avais pas ressorti ma boîte à peintures (je m'aperçois que je ne vous l'ai jamais montrée !)...
Pour offrir à Noël, j'ai décoré une boîte à chaussures d'un dragon naïf à ma façon :

Une petite mosaïque pour vous donner un aperçu des deux créatures :

Le dragon qui vole et le dragon qui crache des flammes ! Vous noterez le relief dû à l'épaisseur de peinture acrylique augmentée d'un peu de glue à paillettes par endroits...
Vous pouvez aussi retourner admirer mes premières oeuvres et comparer pour noter si j'ai fait des progrès :des caisses de rangement, une tuile décorative,  une coloquinte, une enveloppe et une autre...

"La liberté de l'ironie est pourtant ici partout présente, à la manière d'un sourire intérieur..." (p.95)

(Les mots des femmes, essai sur la singularité française de Mona Ozouf)

Voici un album qui m'a fait bien rire et que j'adore raconter !!!
Tout comme dans "Le loup est revenu" de Geoffroy de Pennart, cette histoire va permettre de revisiter quelques contes traditionnels...

Le loup, ce jour-là, après avoir bien mangé, décide d'aller faire un petit tour dans les bois et d'en profiter pour s'enquérir un peu de ce que les gens pensent de lui.
Il va successivement croiser la route d'un lapin aux belles oreilles (sans doute un lièvre d'ailleurs !), du petit chaperon rouge, des trois petits cochons et des sept nains qui, à la question "Dites-moi qui est le plus fort ?" lui répondent sans hésitation "C'est vous ô grand loup !" ce qui remplit l'animal de fierté et d'autosatisfaction. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une espèce de petit crapaud vert... qui n'est autre qu'un bébé dragon !!!
Je vous laisse découvrir la fin succulente.
A lire et relire avec des enfants à partir de 4 ou 5 ans.

J'avoue avoir eu un peu de mal avec cette étape pleine de demi-points à réinterpréter en fonction de ma toile aïda...

Mais je suis malgré tout contente du résultat.
Pour avoir une image plus grande, vous pouvez retourner à l'étape précédente... mais il manquera mon avancée !
Merci à Solo pour ce magnifique modèle !!!

« Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées. »

(Alphonse Karr)

Vous vous demandez combien de marque-pages je possède ?
Je n'en sais trop rien mais une chose est sûre : je DOIS trouver une nouvelle boîte pour les ranger car celle-ci déborde !!!

Et Caro, ma fournisseuse officielle a encore frappé malgré la grippe qui la terrassait :

Un magnifique modèle avec son empilement de galets...

et un deuxième très zen aussi.
J'adore !

J'ai trouvé de petits motifs de chats en blackwork sur ce site anglophone et j'en ai choisi deux (brodés avecle fil Montréal de la Compagnie des brodeuses) :

J'ai une très vague idée de ce que je veux en faire mais je préfère attendre avant de vous en dire plus.
Et Mousse dans tout ça, est-elle sage elle aussi ? 

Elle prend un bain de soleil dès que c'est possible...


Bien grillée de tous les côtés !

"Cette source n'est pas une source ordinaire, dit Monsieur Linh au gros homme. On raconte que son eau a le pouvoir de donner l'oubli à celui qui la boit, l'oubli des mauvaises choses. Lorsque l'un d'entre nous sait qu'il va mourir, il s'en va vers la source, seul. Tout le village sait où il va, mais personne ne l'accompagne. Il faut qu'il soit seul à faire le chemin, et seul à s'agenouiller ici. Il vient boire l'eau de la source et aussitôt qu'il l'a bue, sa mémoire devient légère : ne restent en elle que les jolis moments et les belles heures, tout ce qu'il y a de doux et d'heureux. Les autres souvenirs, ceux qui coupent, ceux qui blessent, ceux qui entaillent l'âme et la dévorent, tous ceux-là disparaissent, dilués dans l'eau comme une goutte d'encre dans l'océan." (p.147)

(La petite fille de Monsieur Linh, Philippe Claudel)